Pour lui, les jeunes qui aspirent à être des professionnels dans le monde sportif, plus spécifiquement dans le football, ne doivent pas ou plutôt n’ont pas le droit d’abandonner mes bancs pour une formation qui peut ne pas aboutir. Entretien avec Diabaté Abdoulaye, directeur général de Lanfiara Management Sports (LMS).
« Il n’y a pas de séparation en ces deux entités qui doivent être une éducation. Avec un programme bien aménagé du système éducatif ivoirien, je ne vois pas un enfant faire du foot et abandonner les bancs. Il y a des centres de formation qui sont de bels exemples. Il suffit d’une bonne organisation. Après les vacances, les jeunes doivent regagner les classes et pas délaisser l’école au détriment du football» soutient-il dur comme fer.
Le football est très aléatoire selon lui, « nous incitons les jeunes à aller à l’école. Le foot se joue sur une dizaine d’années et à la fin, il va falloir se reconvertir. Si on ne réussi pas au football, il ne faut pas être un cas social. En plus, le football est une discipline scolaire. Il ne faut pas marginaliser l’école qui est une éducation, toute une vie » ajoute-t-il.
Dans cet élan de développer cette alliance, M. Diabaté a mis sur pieds Lanfiara Management Sports (LMS) avec trois axes principaux, le sportif, l’éducatif et le social. Six mois après, un bilan plutôt positif se dresse : « La LMS se porte très bien d’autant plus que nous continuons à dérouler nos actions sur le terrain à travers les trois axes de notre vision. Nous avons terminé une saison avec l’ASI d’Abengourou en tant que partenaire et auréolé du trophée de la ligue. Au niveau managérial, nous avons accompagné notre joueur Aristide Bancé pour parapher un contrat et d’autres de L1 et L2. Nous avons participé au symposium de la CAF pour redéfinir la plateforme du football africain, dans la session qui parlait des anciennes gloires et légendes du football. Sur le volet éducatif, durant la rentrée scolaire 2017/2018, nous avons fait des tournées de sensibilisation dans les écoles sur notre slogan « Football d’accord, école d’abord » qui était l’apothéose des compétitions football des vacances et distribué près de 1600 kits scolaires et de football aux élèves»
Agent de joueurs, administrateur de société, manager d’un club de Ligue 1 ivoirienne, ce qui le fait courir autant derrière le football, il l’explique par la confiance qu’il a auprès de ses collaborateurs et ses partenaires : « c’est l’ambition des jeunes qui me font confiance au niveau de mes activités professionnelle qui me motive. Cela fait près de 10 ans que j’ai lancé mes activités, grâce aux bénédictions des parents et au travail, j’exerce aujourd’hui dans trois secteurs d’activités à savoir le commerce, l’industrie et dans les services dont le management sportif. ». Au-delà de ça, il y a la passion est congénitale car depuis l’enfance berçé par de grands joueurs tels Zico ou Maradona.
Sorti Major de sa promotion avec 18/20 suite à un examen FIFA, Aboulaye Diabaté garde de bons rapports avec la faitière qu’est la Fédération Ivoirienne de Football. « Je suis un agent FIFA affilié à la FIF. Je pense que la fédération est aussi regardante sur tout ce que l’on fait et en terme de crédibilité et de confiance, nous faisons bonne presse » a-t-il assuré.
Aujourd’hui, en terme de tournois de détection de jeunes talents, il peut se targuer d’avoir à son actif plus d’une quarantaine au niveau de tout le pays. Sa structure accompagne également la CAN d’Anoumabo et les tournois qui se reconnaissent dans le slogan « Football d’accord, école d’abord ».
-Sur le plan national et international, l’apport de LMS à l’évolution des jeunes dans le football s’est fait premièrement au niveau des jeunes U12 ave lesquels plusieurs compétitions en collaboration avec l’union des centres de football du district d’Abidjan ont été organisées.
Au niveau de la sensibilisation foot-école, une certaine satisfaction s’installe lorsque des jeunes dans la catégorie U16 et U17 continuent d’aller à l’école et durant l’année scolaire 2016/2017, plusieurs admis du CP au BTS sont signalés. « Nous encourageons les jeunes a approfondir leurs connaissances scolaires » dira-t-il.
Cette année 2018 sera une année riche et tournante à 360° selon le directeur de LMS : « En 2018, nous mènerons des actions à 360°, 25% de détection, 20% de sensibilisation, 45% en terme de tournoi et compétition communale et régionale et l’aspect managérial 10%. Nous allons finaliser les contrats des joueurs de notre écurie. Nous avons aussi en projet d’organiser la 3e édition des Journées de détection (JDTEC) dont la phase finale aura lieu à Abidjan et tout le tournoi dans les différentes régions et la compétition Carré d’As, une compétition d’intersaison qui va opposer des champions de 4 pays de la sous régions, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina et Mali sur une semaine. »
Pour terminer l’entretien, l’agent de joueur s’est exprimé sur le cas Eboué qui doit servir de leçon. « Le cas Eboué, c’est la relation de confiance, ceux qui ont réussi aujourd’hui ont su écouter. C’est bien malheureux avec tout ce qu’il a apporté au football ivoirien. Ce n’est pas forcement avec le blanc qu’il faut tout faire car nous les africains maîtrisons mieux le milieu africain. Qu’ils ne doutent pas de notre bonne foi. Nous connaissons malheureusement beaucoup d’anciennes gloires du football qui deviennent des cas sociaux, il faut leur permettre d’apporter leur savoir au développement du football » a-t-il conclu.
Atapointe
« Il n’y a pas de séparation en ces deux entités qui doivent être une éducation. Avec un programme bien aménagé du système éducatif ivoirien, je ne vois pas un enfant faire du foot et abandonner les bancs. Il y a des centres de formation qui sont de bels exemples. Il suffit d’une bonne organisation. Après les vacances, les jeunes doivent regagner les classes et pas délaisser l’école au détriment du football» soutient-il dur comme fer.
Le football est très aléatoire selon lui, « nous incitons les jeunes à aller à l’école. Le foot se joue sur une dizaine d’années et à la fin, il va falloir se reconvertir. Si on ne réussi pas au football, il ne faut pas être un cas social. En plus, le football est une discipline scolaire. Il ne faut pas marginaliser l’école qui est une éducation, toute une vie » ajoute-t-il.
Dans cet élan de développer cette alliance, M. Diabaté a mis sur pieds Lanfiara Management Sports (LMS) avec trois axes principaux, le sportif, l’éducatif et le social. Six mois après, un bilan plutôt positif se dresse : « La LMS se porte très bien d’autant plus que nous continuons à dérouler nos actions sur le terrain à travers les trois axes de notre vision. Nous avons terminé une saison avec l’ASI d’Abengourou en tant que partenaire et auréolé du trophée de la ligue. Au niveau managérial, nous avons accompagné notre joueur Aristide Bancé pour parapher un contrat et d’autres de L1 et L2. Nous avons participé au symposium de la CAF pour redéfinir la plateforme du football africain, dans la session qui parlait des anciennes gloires et légendes du football. Sur le volet éducatif, durant la rentrée scolaire 2017/2018, nous avons fait des tournées de sensibilisation dans les écoles sur notre slogan « Football d’accord, école d’abord » qui était l’apothéose des compétitions football des vacances et distribué près de 1600 kits scolaires et de football aux élèves»
Agent de joueurs, administrateur de société, manager d’un club de Ligue 1 ivoirienne, ce qui le fait courir autant derrière le football, il l’explique par la confiance qu’il a auprès de ses collaborateurs et ses partenaires : « c’est l’ambition des jeunes qui me font confiance au niveau de mes activités professionnelle qui me motive. Cela fait près de 10 ans que j’ai lancé mes activités, grâce aux bénédictions des parents et au travail, j’exerce aujourd’hui dans trois secteurs d’activités à savoir le commerce, l’industrie et dans les services dont le management sportif. ». Au-delà de ça, il y a la passion est congénitale car depuis l’enfance berçé par de grands joueurs tels Zico ou Maradona.
Sorti Major de sa promotion avec 18/20 suite à un examen FIFA, Aboulaye Diabaté garde de bons rapports avec la faitière qu’est la Fédération Ivoirienne de Football. « Je suis un agent FIFA affilié à la FIF. Je pense que la fédération est aussi regardante sur tout ce que l’on fait et en terme de crédibilité et de confiance, nous faisons bonne presse » a-t-il assuré.
Aujourd’hui, en terme de tournois de détection de jeunes talents, il peut se targuer d’avoir à son actif plus d’une quarantaine au niveau de tout le pays. Sa structure accompagne également la CAN d’Anoumabo et les tournois qui se reconnaissent dans le slogan « Football d’accord, école d’abord ».
-Sur le plan national et international, l’apport de LMS à l’évolution des jeunes dans le football s’est fait premièrement au niveau des jeunes U12 ave lesquels plusieurs compétitions en collaboration avec l’union des centres de football du district d’Abidjan ont été organisées.
Au niveau de la sensibilisation foot-école, une certaine satisfaction s’installe lorsque des jeunes dans la catégorie U16 et U17 continuent d’aller à l’école et durant l’année scolaire 2016/2017, plusieurs admis du CP au BTS sont signalés. « Nous encourageons les jeunes a approfondir leurs connaissances scolaires » dira-t-il.
Cette année 2018 sera une année riche et tournante à 360° selon le directeur de LMS : « En 2018, nous mènerons des actions à 360°, 25% de détection, 20% de sensibilisation, 45% en terme de tournoi et compétition communale et régionale et l’aspect managérial 10%. Nous allons finaliser les contrats des joueurs de notre écurie. Nous avons aussi en projet d’organiser la 3e édition des Journées de détection (JDTEC) dont la phase finale aura lieu à Abidjan et tout le tournoi dans les différentes régions et la compétition Carré d’As, une compétition d’intersaison qui va opposer des champions de 4 pays de la sous régions, Guinée, Côte d’Ivoire, Burkina et Mali sur une semaine. »
Pour terminer l’entretien, l’agent de joueur s’est exprimé sur le cas Eboué qui doit servir de leçon. « Le cas Eboué, c’est la relation de confiance, ceux qui ont réussi aujourd’hui ont su écouter. C’est bien malheureux avec tout ce qu’il a apporté au football ivoirien. Ce n’est pas forcement avec le blanc qu’il faut tout faire car nous les africains maîtrisons mieux le milieu africain. Qu’ils ne doutent pas de notre bonne foi. Nous connaissons malheureusement beaucoup d’anciennes gloires du football qui deviennent des cas sociaux, il faut leur permettre d’apporter leur savoir au développement du football » a-t-il conclu.
Atapointe