Diabaté Bachir, président de l’Entente Sportive de Bingerville est opposé à la tenue d’une assemblée générale extraordinaire et au départ précoce de Sidy Diallo et de son comité exécutif, mais se dit favorable à une médiation pour un apaisement. Entretien !
Quel est le sens du rassemblement à Bassam ? Est-ce pour une médiation?
Nous ne sommes pas des médiateurs. Il y’a un conflit ouvert entre certains dirigeants de clubs et la Fédération Ivoirienne de Football. Depuis un certain moment, l’on constate beaucoup de choses entre frères- dirigeants de clubs. C’est en cela que certains d’entre nous ont fait des sorties, pour dire : « si nous ne répliquons pas, bien que nous soyons un nombre bien limité de 81 membres actifs, l’opinion pensera que ce qui se dit, est juste et qu’il faut faire partir Sidy Diallo et son Comité exécutif tel que souhaité par certains des dirigeants de clubs ». Or, à côté, il y’a une majorité silencieuse qui estime que c’est une tempête qui va passer. Mais le constat, c’est que nous sommes en train de sortir dans le cadre du sport pour des attaques personnelles. C’est fort de ce constat que nous avons décidé de nous rencontrer pour plancher sur la question. Au terme des travaux, nous avons produit une déclaration qui se résume en 4 points. Le premier point consiste à dire que nous sommes ouverts à toutes les médiations ; le second point indique que nous souhaitons la paix. Parce que sans la paix, tous les sponsors vont fuir. Autre point, nous avons souligné que nous soutenons le président de la FIF et son comité exécutif afin qu’ils finissent leur mandat. Nous avons demandé à la FIF de poursuivre ses réformes.
Avez-vous rencontré vos pairs dirigeants d’en face pour en parler?
Certains dirigeants l’ont fait. Il y’a Vassiriki Diabaté, président de Man FC et Blai Gbahi qui ont mis sur pied un groupe de médiation pour rencontrer certains d’entre eux pour aller à l’apaisement.
Si tant est que vous êtes la majorité silencieuse, pourquoi ne pas aller en assemblée générale extraordinaire ?
Ce n’est pas nous qui validons la tenue de l’assemblée générale. La Fédération a ses règles. À travers un communiqué, elle a rejeté la demande d’organisation de l’Assemblée générale extraordinaire. Je ne peux pas commenter cette décision. Si après tout ceci, la fédération trouve qu’il faut aller en assemblée générale extraordinaire, on ira. Je n’ai aucun problème à ce niveau.
Si vous êtes convié à une assemblée générale par le G42, répondrez-vous présent ?
C’est la FIF qui peut nous convoquer en AGE. Nous avons des présidents de clubs qui se plaignent déjà de ce que leur document a été altéré ; ils ne se reconnaissent pas dans l’ordre du jour original qu’ils avaient signé. Dans cette confusion, aucun responsable ne peut se mettre à organiser ou participer à une assemblée générale extraordinaire.
Peut-on avoir une idée des réformes évoquées au cours de ce conclave ?
Il s’agit des amendements de textes. Aujourd’hui, le vote du président de Ligue 1 équivaut à trois voix, celui de Ligue 2 vaut deux voix et D3 équivaut à une voix. Alors qu’à la FIFA, chacune des fédérations membres a une voix. Voici une des réformes qui, pour moi, est plus importante que de demander le départ d’un président après chaque défaite. Si on doit le faire ainsi, je pense qu’aucun des présidents ne fera un an de mandat. Parce que les Éléphants jouent à tout moment et il n’est pas exclu qu’on fasse des défaites. En 2002, quand Jacques Anouma est arrivé, la première compétition officielle était les éliminatoires de la CAN 2004. On ne s’est pas qualifié pour la CAN 2004 alors que depuis 84, la Côte d’Ivoire se qualifiait régulièrement pour 9 éditions de la Coupe d’Afrique des Nations. On n’a mis personne dehors. En 2009, bousculade au Stade Félix Houphouët-Boigny, plus de 20 morts , des handicapés à vie. On n’a pas fait de pétition pour demander le départ de quelqu’un. Pensez-vous qu’il y a pire que la mort d’un homme ? En son temps, nous avons soutenu le président de la FIF. Il y’a plus important que cela. Si ce président part, je connais des gens qui peuvent réunir dans un mois, ¾ des membres actifs ou 2/3 pour faire une assemblée générale extraordinaire pour évoquer d’autres problèmes. Ceci ne rendra pas service au football ivoirien. Nous devons nous mettre ensemble. Nous sommes ouverts à la médiation, s’il doit voir une médiation.
Pensez-vous qu’il y’a espoir pour sortir de cette crise ?
Il y’a espoir. Il y’a beaucoup de choses qui nous lient.
Réalisé par Ange Kouadio
Quel est le sens du rassemblement à Bassam ? Est-ce pour une médiation?
Nous ne sommes pas des médiateurs. Il y’a un conflit ouvert entre certains dirigeants de clubs et la Fédération Ivoirienne de Football. Depuis un certain moment, l’on constate beaucoup de choses entre frères- dirigeants de clubs. C’est en cela que certains d’entre nous ont fait des sorties, pour dire : « si nous ne répliquons pas, bien que nous soyons un nombre bien limité de 81 membres actifs, l’opinion pensera que ce qui se dit, est juste et qu’il faut faire partir Sidy Diallo et son Comité exécutif tel que souhaité par certains des dirigeants de clubs ». Or, à côté, il y’a une majorité silencieuse qui estime que c’est une tempête qui va passer. Mais le constat, c’est que nous sommes en train de sortir dans le cadre du sport pour des attaques personnelles. C’est fort de ce constat que nous avons décidé de nous rencontrer pour plancher sur la question. Au terme des travaux, nous avons produit une déclaration qui se résume en 4 points. Le premier point consiste à dire que nous sommes ouverts à toutes les médiations ; le second point indique que nous souhaitons la paix. Parce que sans la paix, tous les sponsors vont fuir. Autre point, nous avons souligné que nous soutenons le président de la FIF et son comité exécutif afin qu’ils finissent leur mandat. Nous avons demandé à la FIF de poursuivre ses réformes.
Avez-vous rencontré vos pairs dirigeants d’en face pour en parler?
Certains dirigeants l’ont fait. Il y’a Vassiriki Diabaté, président de Man FC et Blai Gbahi qui ont mis sur pied un groupe de médiation pour rencontrer certains d’entre eux pour aller à l’apaisement.
Si tant est que vous êtes la majorité silencieuse, pourquoi ne pas aller en assemblée générale extraordinaire ?
Ce n’est pas nous qui validons la tenue de l’assemblée générale. La Fédération a ses règles. À travers un communiqué, elle a rejeté la demande d’organisation de l’Assemblée générale extraordinaire. Je ne peux pas commenter cette décision. Si après tout ceci, la fédération trouve qu’il faut aller en assemblée générale extraordinaire, on ira. Je n’ai aucun problème à ce niveau.
Si vous êtes convié à une assemblée générale par le G42, répondrez-vous présent ?
C’est la FIF qui peut nous convoquer en AGE. Nous avons des présidents de clubs qui se plaignent déjà de ce que leur document a été altéré ; ils ne se reconnaissent pas dans l’ordre du jour original qu’ils avaient signé. Dans cette confusion, aucun responsable ne peut se mettre à organiser ou participer à une assemblée générale extraordinaire.
Peut-on avoir une idée des réformes évoquées au cours de ce conclave ?
Il s’agit des amendements de textes. Aujourd’hui, le vote du président de Ligue 1 équivaut à trois voix, celui de Ligue 2 vaut deux voix et D3 équivaut à une voix. Alors qu’à la FIFA, chacune des fédérations membres a une voix. Voici une des réformes qui, pour moi, est plus importante que de demander le départ d’un président après chaque défaite. Si on doit le faire ainsi, je pense qu’aucun des présidents ne fera un an de mandat. Parce que les Éléphants jouent à tout moment et il n’est pas exclu qu’on fasse des défaites. En 2002, quand Jacques Anouma est arrivé, la première compétition officielle était les éliminatoires de la CAN 2004. On ne s’est pas qualifié pour la CAN 2004 alors que depuis 84, la Côte d’Ivoire se qualifiait régulièrement pour 9 éditions de la Coupe d’Afrique des Nations. On n’a mis personne dehors. En 2009, bousculade au Stade Félix Houphouët-Boigny, plus de 20 morts , des handicapés à vie. On n’a pas fait de pétition pour demander le départ de quelqu’un. Pensez-vous qu’il y a pire que la mort d’un homme ? En son temps, nous avons soutenu le président de la FIF. Il y’a plus important que cela. Si ce président part, je connais des gens qui peuvent réunir dans un mois, ¾ des membres actifs ou 2/3 pour faire une assemblée générale extraordinaire pour évoquer d’autres problèmes. Ceci ne rendra pas service au football ivoirien. Nous devons nous mettre ensemble. Nous sommes ouverts à la médiation, s’il doit voir une médiation.
Pensez-vous qu’il y’a espoir pour sortir de cette crise ?
Il y’a espoir. Il y’a beaucoup de choses qui nous lient.
Réalisé par Ange Kouadio