Abidjan, le 14 février 2018 – Intervenant à une conférence de presse, le 14 février à Abidjan, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a insisté sur la confiance dont jouit la Côte d’Ivoire sur la scène internationale sous le leadership du Président Alassane Ouattara. Il a battu en brèche les allégations faisant croire que le budget de l’Etat aurait été entièrement alimenté par des apports extérieurs pour le paiement des salaires des fonctionnaires en décembre 2017.
« Le niveau de nos ressources intérieures, qui s’élèvent à 3227,8 milliards de FCFA en 2017, est largement suffisant pour permettre au gouvernement de faire face au paiement des salaires de nos fonctionnaires, dont le montant s’est élevé à 1512 milliards de FCFA », a indiqué le Chef du gouvernement.
Amadou Gon Coulibaly s’est aussi prononcé sur la suspension de l’application de l’annexe fiscale. Pour lui, le gouvernement a toujours privilégié le dialogue face aux revendications. « Ce n’est pas un manque de fermeté que de privilégier le dialogue, lorsqu’on a conscience de la nécessité de maintenir la sécurité, la paix sociale et le progrès économique, si durement acquis… », a-t-il dit. Et d’ajouter que le gouvernement et le secteur privé continueront à travailler à chercher ensemble des mesures privilégiant l’élargissement de l’assiette fiscale.
Abordant la question de l’endettement, Amadou Gon Coulibaly a rassuré ses concitoyens sur la politique d’endettement contrôlé et raisonnable de la Côte d’Ivoire. « En effet, avec un taux d’endettement de 42,1% en 2016, contre 57,4% pour le Sénégal, 54,4% pour le Kenya et 72,4% pour le Ghana, notre pays demeure l’un des bons élèves en la matière », a-t-il révélé, indiquant qu’en 2017, selon les chiffres provisoires, le niveau d’endettement du pays sera contenu à 42,8%, nettement en deçà de la norme communautaire UEMOA qui est de 70%.
Parlant de la polémique sur le Fonds de Souveraineté de la Présidence de la République, annoncé par certaines sources à 342 milliards FCFA, le Premier Ministre a dit qu’il y a une confusion entre « Dépenses de souveraineté » et « Fonds de souveraineté ». Il a expliqué que conformément à la nomenclature budgétaire, le montant faisant polémique est en réalité un agrégat de toutes les dépenses budgétaires relatives aux fonctions régaliennes de l’Etat. Ces dépenses sont libellées sous le vocable de « dépenses de souveraineté ». Elles ne comprennent pas celles de la Défense et de la Sécurité.
« Le niveau de nos ressources intérieures, qui s’élèvent à 3227,8 milliards de FCFA en 2017, est largement suffisant pour permettre au gouvernement de faire face au paiement des salaires de nos fonctionnaires, dont le montant s’est élevé à 1512 milliards de FCFA », a indiqué le Chef du gouvernement.
Amadou Gon Coulibaly s’est aussi prononcé sur la suspension de l’application de l’annexe fiscale. Pour lui, le gouvernement a toujours privilégié le dialogue face aux revendications. « Ce n’est pas un manque de fermeté que de privilégier le dialogue, lorsqu’on a conscience de la nécessité de maintenir la sécurité, la paix sociale et le progrès économique, si durement acquis… », a-t-il dit. Et d’ajouter que le gouvernement et le secteur privé continueront à travailler à chercher ensemble des mesures privilégiant l’élargissement de l’assiette fiscale.
Abordant la question de l’endettement, Amadou Gon Coulibaly a rassuré ses concitoyens sur la politique d’endettement contrôlé et raisonnable de la Côte d’Ivoire. « En effet, avec un taux d’endettement de 42,1% en 2016, contre 57,4% pour le Sénégal, 54,4% pour le Kenya et 72,4% pour le Ghana, notre pays demeure l’un des bons élèves en la matière », a-t-il révélé, indiquant qu’en 2017, selon les chiffres provisoires, le niveau d’endettement du pays sera contenu à 42,8%, nettement en deçà de la norme communautaire UEMOA qui est de 70%.
Parlant de la polémique sur le Fonds de Souveraineté de la Présidence de la République, annoncé par certaines sources à 342 milliards FCFA, le Premier Ministre a dit qu’il y a une confusion entre « Dépenses de souveraineté » et « Fonds de souveraineté ». Il a expliqué que conformément à la nomenclature budgétaire, le montant faisant polémique est en réalité un agrégat de toutes les dépenses budgétaires relatives aux fonctions régaliennes de l’Etat. Ces dépenses sont libellées sous le vocable de « dépenses de souveraineté ». Elles ne comprennent pas celles de la Défense et de la Sécurité.