L’Asec Mimosas s’est qualifiée pour le prochain tour de la Ligue des champions d’Afrique en venant difficilement à bout d’une accrocheuse équipe des Buffles du Bénin (3-2), ce mercredi 21 avril 2018, en match retour du tour préliminaire disputé au stade Félix Houphouët-Boigny.
Certes on dira que l’essentiel est sauf avec la qualification des champions en titre de Côte d’Ivoire, mais que ce fut laborieux. Contrairement aux déclarations du coach des Jaune et Noir, Amani Yao, après la manche aller à Cotonou (1-1), l’équipe ivoirienne n’est nullement au- dessus de son homologue béninoise.
Qui aurait pu créer la surprise dans les ultimes instants de l’opposition de ce mercredi, alors que les Jaune et Noir menaient 3-2 au score et étaient ainsi sous la menace d’une cruelle égalisation, qui aurait pu aboutir à une élimination sans gloire.
Pourtant, les choses avaient plutôt bien commencé pour des Mimosas sûrs de leur affaire et qui se déportaient tout de suite dans le camp adverse et tentaient d’en imposer à leurs adversaires.
Ces derniers tentaient tant bien que mal de résister et éprouvaient ainsi d’énormes difficultés à pénétrer la surface de réparation adverse. Mais après su résister à l’orage lors du fatidique premier quart d’heure de jeu, les Béninois se laissaient surprendre sur une talonnade à la Rabat Madjer de l’intenable Komlan Agbégniadan, sur une passe lumineuse d’Angbandji Alex (1-0, 28è).
C’est donc sur le score de 1-0 à la faveur des Mimosas que les deux formations regagnaient les vestiaires. A la reprise, le match gagnait soudainement en intensité et les choses basculaient d’un camp à camp à l’autre, pendant d’interminables minutes totalement folles.
C’est ainsi que quatre minutes seulement après la reprise, sur leur première descente, les visiteurs égalisaient par Abdel Bawa qui se jouait malicieusement de la défense jaune et noir pour battre Cissé Abdul-Karim (1-1, 49). A ce moment du match, les deux équipes étaient à égalité parfaite.
Mais les Ivoiriens réagissaient de la meilleure des manières en obtenant un pénalty sur un travail magnifique du très discret, mais combien efficace Ahmed Touré, l’arme fatale des champions de Côte d’Ivoire.
Préposé, Badié Gboagnon ne tremblait pas et redonnait l’avantage aux Mimosas (2-1, 50è).
Mais alors qu’on s’entendait à un envol des Jaune et Noir, ce sont plutôt les Buffles qui décidaient de passer à l’offensive et chargeaient à plusieurs reprises. Ils finissaient par créer la stupeur en égalisant sur une sortie hasardeuse de Cissé Abdul Karim, sur un corner, qui permettait ainsi à Agognon de remettre les pendules à l’heure (2-2, 68).
Une égalisation qui valait alors son pesant d’or. Puisqu’à ce moment précis, c’était les Béninois qui étaient qualifiés si le score en restait là, jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre nigérien Abdoulaye Rhissa.
Mais les champions de Côte d’Ivoire en titre, par l’entremise de l’inévitable Ahmed Touré, vont prouver qu’ils avaient des ressources et repoussaient courageusement une élimination sans gloire. Sur un centre de Wonlo Coulibaly, monté aux avant-postes ; l’attaquant vedette des Mimosas reprenait au premier poteau la balle qui finissait sa course dans les filets (3-2, 74è).
Les Mimosas avaient-ils fait l’essentiel ? Les visiteurs ne l’entendaient pas ainsi. Qui tentaient un baroud d’honneur. Mettant ainsi les Mimosas sous pression et créant de grosses frayeurs dans les gradins.
A noter que des quatre représentants ivoiriens en compétitions africaines des clubs, il n’en reste plus que deux. Si l’Asec Mimosas et le Wac de Williamsville, grand tombeur du Stade Malien (1-0, 1-1), sont encore en course au niveau de la Ligue des champions d’Afrique, l’Africa Sports d’Abidjan et l’As Tanda ne le sont plus au niveau de la Coupe de la Confédération.
Après les Etoiles du Gontougou qui ont pâli au Congo, face à La Mancha (1-0), mardi 20 février 2018, c’est au tour des Aiglons de piquer du nez au large de la Mauritanie, face à l’équipe de Nouadhibou (1-0), ce mercredi.
Jérémie Lasme
Certes on dira que l’essentiel est sauf avec la qualification des champions en titre de Côte d’Ivoire, mais que ce fut laborieux. Contrairement aux déclarations du coach des Jaune et Noir, Amani Yao, après la manche aller à Cotonou (1-1), l’équipe ivoirienne n’est nullement au- dessus de son homologue béninoise.
Qui aurait pu créer la surprise dans les ultimes instants de l’opposition de ce mercredi, alors que les Jaune et Noir menaient 3-2 au score et étaient ainsi sous la menace d’une cruelle égalisation, qui aurait pu aboutir à une élimination sans gloire.
Pourtant, les choses avaient plutôt bien commencé pour des Mimosas sûrs de leur affaire et qui se déportaient tout de suite dans le camp adverse et tentaient d’en imposer à leurs adversaires.
Ces derniers tentaient tant bien que mal de résister et éprouvaient ainsi d’énormes difficultés à pénétrer la surface de réparation adverse. Mais après su résister à l’orage lors du fatidique premier quart d’heure de jeu, les Béninois se laissaient surprendre sur une talonnade à la Rabat Madjer de l’intenable Komlan Agbégniadan, sur une passe lumineuse d’Angbandji Alex (1-0, 28è).
C’est donc sur le score de 1-0 à la faveur des Mimosas que les deux formations regagnaient les vestiaires. A la reprise, le match gagnait soudainement en intensité et les choses basculaient d’un camp à camp à l’autre, pendant d’interminables minutes totalement folles.
C’est ainsi que quatre minutes seulement après la reprise, sur leur première descente, les visiteurs égalisaient par Abdel Bawa qui se jouait malicieusement de la défense jaune et noir pour battre Cissé Abdul-Karim (1-1, 49). A ce moment du match, les deux équipes étaient à égalité parfaite.
Mais les Ivoiriens réagissaient de la meilleure des manières en obtenant un pénalty sur un travail magnifique du très discret, mais combien efficace Ahmed Touré, l’arme fatale des champions de Côte d’Ivoire.
Préposé, Badié Gboagnon ne tremblait pas et redonnait l’avantage aux Mimosas (2-1, 50è).
Mais alors qu’on s’entendait à un envol des Jaune et Noir, ce sont plutôt les Buffles qui décidaient de passer à l’offensive et chargeaient à plusieurs reprises. Ils finissaient par créer la stupeur en égalisant sur une sortie hasardeuse de Cissé Abdul Karim, sur un corner, qui permettait ainsi à Agognon de remettre les pendules à l’heure (2-2, 68).
Une égalisation qui valait alors son pesant d’or. Puisqu’à ce moment précis, c’était les Béninois qui étaient qualifiés si le score en restait là, jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre nigérien Abdoulaye Rhissa.
Mais les champions de Côte d’Ivoire en titre, par l’entremise de l’inévitable Ahmed Touré, vont prouver qu’ils avaient des ressources et repoussaient courageusement une élimination sans gloire. Sur un centre de Wonlo Coulibaly, monté aux avant-postes ; l’attaquant vedette des Mimosas reprenait au premier poteau la balle qui finissait sa course dans les filets (3-2, 74è).
Les Mimosas avaient-ils fait l’essentiel ? Les visiteurs ne l’entendaient pas ainsi. Qui tentaient un baroud d’honneur. Mettant ainsi les Mimosas sous pression et créant de grosses frayeurs dans les gradins.
A noter que des quatre représentants ivoiriens en compétitions africaines des clubs, il n’en reste plus que deux. Si l’Asec Mimosas et le Wac de Williamsville, grand tombeur du Stade Malien (1-0, 1-1), sont encore en course au niveau de la Ligue des champions d’Afrique, l’Africa Sports d’Abidjan et l’As Tanda ne le sont plus au niveau de la Coupe de la Confédération.
Après les Etoiles du Gontougou qui ont pâli au Congo, face à La Mancha (1-0), mardi 20 février 2018, c’est au tour des Aiglons de piquer du nez au large de la Mauritanie, face à l’équipe de Nouadhibou (1-0), ce mercredi.
Jérémie Lasme