Cinq jours après l'ouverture du dépôt des dossiers, la Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les élections sénatoriales en Côte d‘Ivoire, n’a reçu aucune candidature pour le scrutin du 24 mars, a appris ALERTE INFO mardi auprès de l’institution.
"Des personnes viennent se renseigner, mais aucune candidature formelle n’a été enregistrée", a confié un responsable de la CEI à ALERTE INFO.
La réception des candidatures pour cette élection est prévue du 23 février au 09 mars.
Pour ce scrutin au suffrage universel indirect, qui se tiendra dans 33 lieux de vote dont Abidjan et Yamoussoukro (capitale politique), la nouveauté est "le marquage au stylo à encre indélébile", selon la commission.
Mercredi, des partis d’opposition, qui réclament depuis plusieurs mois une réforme de la CEI, ont dénoncé une "violation de la Constitution", estimant que "c'est au législateur qu’il revient d'organiser le Sénat, par l'effet d'une loi organique", après que le président Alassane Ouattara a signé une ordonnance relative à cette élection, le 14 février.
Dans une interview accordée à ALERTE INFO, l’ancien ministre Gnamien Konan, fondateur de l’Union pour la paix en Côte d’Ivoire (UPCI, mouvance présidentielle) et député de Botro (centre) a appelé au boycott des sénatoriales, estimant que la CEI "ne sera pas juste" dans l’organisation de ce scrutin.
La Constitution de la IIIe République (novembre 2016) institue une deuxième chambre, en plus de l'Assemblée nationale, pour former le Parlement.
EFI
"Des personnes viennent se renseigner, mais aucune candidature formelle n’a été enregistrée", a confié un responsable de la CEI à ALERTE INFO.
La réception des candidatures pour cette élection est prévue du 23 février au 09 mars.
Pour ce scrutin au suffrage universel indirect, qui se tiendra dans 33 lieux de vote dont Abidjan et Yamoussoukro (capitale politique), la nouveauté est "le marquage au stylo à encre indélébile", selon la commission.
Mercredi, des partis d’opposition, qui réclament depuis plusieurs mois une réforme de la CEI, ont dénoncé une "violation de la Constitution", estimant que "c'est au législateur qu’il revient d'organiser le Sénat, par l'effet d'une loi organique", après que le président Alassane Ouattara a signé une ordonnance relative à cette élection, le 14 février.
Dans une interview accordée à ALERTE INFO, l’ancien ministre Gnamien Konan, fondateur de l’Union pour la paix en Côte d’Ivoire (UPCI, mouvance présidentielle) et député de Botro (centre) a appelé au boycott des sénatoriales, estimant que la CEI "ne sera pas juste" dans l’organisation de ce scrutin.
La Constitution de la IIIe République (novembre 2016) institue une deuxième chambre, en plus de l'Assemblée nationale, pour former le Parlement.
EFI