Abidjan - L’opposition ivoirienne va boycotter les premières élections sénatoriales de Côte d’Ivoire fixées au 24 mars, et la coalition au pouvoir présente 33 listes, a annoncé vendredi la Commission électorale indépendante (CEI).
"A la clôture des candidatures fixée ce vendredi, nous avons enregistré 33 listes du Rassemblement des houphouetistes pour la paix (RHDP, la coalition soutenant le président ivoirien Alassane Ouattara), contre une dizaine de listes indépendantes" a expliqué à l’AFP, un responsable de la CEI, chargée du scrutin.
"Il n’y a pas une liste de l’opposition" a-t-il souligné.
Les premières élections sénatoriales, dont la campagne doit démarrer le 19 mars pour trois jours, visent à l’instauration du Sénat créé par la nouvelle constitution de 2016.
Les conseillers municipaux et régionaux des actuelles mairies et régions constituent le collège électoral du scrutin qui va se tenir dans chacune des 31 régions et 197 communes du pays.
Voulue par le président Alassane Ouattara, la nouvelle Constitution ivoirienne, approuvée par référendum le 30 octobre 2016n a notamment vu la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat.
L’opposition qui juge le texte "rétrograde" et "monarchique" a rappelé à maintes reprises qu’elle n’avait pas été consultée.
Le "Sénat assure la représentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de Côte d’ivoire", selon la Constitution. Il doit notamment jouer un rôle "fédérateur et modérateur" dans un pays secoué par les crises, selon ses défenseurs.
Le Sénat sera composé de 99 membres, 66 élus par suffrage universel indirect et 33 nommés par le président Ouattara, une disposition "clientéliste" selon l’opposition.
Ces sénatoriales vont se tenir avant les élections municipales et régionales couplées, prévues cette année et dont les dates ne sont pas encore officiellement connues.
L’opposition ivoirienne réclame depuis des années la mise en place d’une nouvelle commission électorale "consensuelle", menaçant de boycotter tout nouveau scrutin.
Pour une fois d’accord, les deux tendances rivales du Front populaire ivoirien (FPI), fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, actuellement jugé par la Cour pénale internationale, ont trouvé "injuste et inacceptable la surreprésentation du pouvoir dans la CEI", la commission électorale chargée d’organiser les scrutins.
ck/pgf/jpc
"A la clôture des candidatures fixée ce vendredi, nous avons enregistré 33 listes du Rassemblement des houphouetistes pour la paix (RHDP, la coalition soutenant le président ivoirien Alassane Ouattara), contre une dizaine de listes indépendantes" a expliqué à l’AFP, un responsable de la CEI, chargée du scrutin.
"Il n’y a pas une liste de l’opposition" a-t-il souligné.
Les premières élections sénatoriales, dont la campagne doit démarrer le 19 mars pour trois jours, visent à l’instauration du Sénat créé par la nouvelle constitution de 2016.
Les conseillers municipaux et régionaux des actuelles mairies et régions constituent le collège électoral du scrutin qui va se tenir dans chacune des 31 régions et 197 communes du pays.
Voulue par le président Alassane Ouattara, la nouvelle Constitution ivoirienne, approuvée par référendum le 30 octobre 2016n a notamment vu la création d’un poste de vice-président et d’un Sénat.
L’opposition qui juge le texte "rétrograde" et "monarchique" a rappelé à maintes reprises qu’elle n’avait pas été consultée.
Le "Sénat assure la représentation des collectivités territoriales et des Ivoiriens établis hors de Côte d’ivoire", selon la Constitution. Il doit notamment jouer un rôle "fédérateur et modérateur" dans un pays secoué par les crises, selon ses défenseurs.
Le Sénat sera composé de 99 membres, 66 élus par suffrage universel indirect et 33 nommés par le président Ouattara, une disposition "clientéliste" selon l’opposition.
Ces sénatoriales vont se tenir avant les élections municipales et régionales couplées, prévues cette année et dont les dates ne sont pas encore officiellement connues.
L’opposition ivoirienne réclame depuis des années la mise en place d’une nouvelle commission électorale "consensuelle", menaçant de boycotter tout nouveau scrutin.
Pour une fois d’accord, les deux tendances rivales du Front populaire ivoirien (FPI), fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo, actuellement jugé par la Cour pénale internationale, ont trouvé "injuste et inacceptable la surreprésentation du pouvoir dans la CEI", la commission électorale chargée d’organiser les scrutins.
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