Quelque 379 concours administratifs ont été ouverts en Côte d'Ivoire au titre de la session 2018 pour 9644 postes budgétaires, a annoncé mardi à Abidjan, le ministre ivoirien de la fonction publique, le général Issa Coulibaly.
« Les concours administratifs session 2018 démarrent demain mercredi 14 mars par les inscriptions en ligne pour prendre fin le 30 novembre 2018. Le coût de l'inscription est fixé à 23.500 FCFA. Il est prévu l'organisation de 379 concours pour 9 644 postes budgétaires », a expliqué M. Coulibaly, soulignant que le secteur de la santé aura encore une place de choix lors de cette session avec 2 945 recrutements.
Onze villes du pays ont été retenues pour abriter les compositions de ces concours, a-t-il précisé, rappelant qu’entre 2014 et 2017, ce sont plus de 30.000 recrutements qui ont été faits à travers les différents concours organisés par le ministère de la fonction publique.
« Je profite de cette tribune pour clamer haut et fort que les réseaux dans les concours administratifs, c'est fini», a rassuré M. Coulibaly ajoutant que « notre crédo est d'amener les ivoiriens à sortir de la logique des réseaux pour s'inscrire dans la logique du mérite ».
C'est pourquoi, il a mis garde le personnel de son administration à éviter de s'associer à la fraude lors de ces concours administratifs. « Tous ceux des agents et du personnel qui se laisseront prendre, je serai sans pitié. Ma main ne tremblera pas pour les châtier», a-t-il, prévenu.
S'offusquant dans le même élan, des critiques des uns et des autres relativement à l'attribution des concours administratifs sur des bases ethniques ( rattrapage), M. Coulibaly a estimé que c'est " une entreprise hasardeuse " que de se baser sur les noms et prénoms des candidats admis pour savoir à quelle ethnie ils appartiennent.
« Je mets quiconque au défi de dire qu'ici à la fonction publique, qu'un tel a été favorisé par rapport à tel autre», a-t-il défié indiquant que « je ne serai jamais un acteur du rattrapage ».
Se félicitant des réformes initiées par son institution, M. Coulibaly a fait savoir qu'en moins de six mois, « nous avons traité un passif de 6 012 dossiers de nouveaux fonctionnaires et 4 654 dossiers de pension dont certains étaient en souffrance depuis une dizaine d'années ».
Dans un autre registre, le général Coulibaly a estimé «satisfaisant », le bilan du dialogue social avec les syndicats de fonctionnaires ivoiriens sept mois après l'entame des pourparlers indiquant « qu'à ce jour, toutes les sept mesures convenues avec les syndicats connaissent un début d'exécution ». Il a conclu son intervention en appelant les ivoiriens à « mettre au cœur de nos actions, la notion du mérite ».
LB/ls/APA
« Les concours administratifs session 2018 démarrent demain mercredi 14 mars par les inscriptions en ligne pour prendre fin le 30 novembre 2018. Le coût de l'inscription est fixé à 23.500 FCFA. Il est prévu l'organisation de 379 concours pour 9 644 postes budgétaires », a expliqué M. Coulibaly, soulignant que le secteur de la santé aura encore une place de choix lors de cette session avec 2 945 recrutements.
Onze villes du pays ont été retenues pour abriter les compositions de ces concours, a-t-il précisé, rappelant qu’entre 2014 et 2017, ce sont plus de 30.000 recrutements qui ont été faits à travers les différents concours organisés par le ministère de la fonction publique.
« Je profite de cette tribune pour clamer haut et fort que les réseaux dans les concours administratifs, c'est fini», a rassuré M. Coulibaly ajoutant que « notre crédo est d'amener les ivoiriens à sortir de la logique des réseaux pour s'inscrire dans la logique du mérite ».
C'est pourquoi, il a mis garde le personnel de son administration à éviter de s'associer à la fraude lors de ces concours administratifs. « Tous ceux des agents et du personnel qui se laisseront prendre, je serai sans pitié. Ma main ne tremblera pas pour les châtier», a-t-il, prévenu.
S'offusquant dans le même élan, des critiques des uns et des autres relativement à l'attribution des concours administratifs sur des bases ethniques ( rattrapage), M. Coulibaly a estimé que c'est " une entreprise hasardeuse " que de se baser sur les noms et prénoms des candidats admis pour savoir à quelle ethnie ils appartiennent.
« Je mets quiconque au défi de dire qu'ici à la fonction publique, qu'un tel a été favorisé par rapport à tel autre», a-t-il défié indiquant que « je ne serai jamais un acteur du rattrapage ».
Se félicitant des réformes initiées par son institution, M. Coulibaly a fait savoir qu'en moins de six mois, « nous avons traité un passif de 6 012 dossiers de nouveaux fonctionnaires et 4 654 dossiers de pension dont certains étaient en souffrance depuis une dizaine d'années ».
Dans un autre registre, le général Coulibaly a estimé «satisfaisant », le bilan du dialogue social avec les syndicats de fonctionnaires ivoiriens sept mois après l'entame des pourparlers indiquant « qu'à ce jour, toutes les sept mesures convenues avec les syndicats connaissent un début d'exécution ». Il a conclu son intervention en appelant les ivoiriens à « mettre au cœur de nos actions, la notion du mérite ».
LB/ls/APA