La salle Christian Lattier du palais de la Culture d’Abidjan-Treichville a été, le mercredi 14 mars 2018, le cadre d’une conférence de presse donnée par le professeur Yacouba Konaté, directeur général du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) pour faire le bilan à mi-parcours.
Yacouba Konaté a révélé que le Masa 2018, c’est un budget de 1,0400 milliard de francs, soit 640 millions de francs de l’État de Côte d’Ivoire dont 130 pour le fonctionnement, 300 millions du District d’Abidjan et 200 millions de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif). Cependant, il a annoncé que pour cette 10è édition, bien qu’il n’y ait pas assez d’argent, le Masa a hébergé 1631 festivaliers et offert 360 billets d’avion. Puis, le Masa a aidé ceux venus par la route du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Bénin et autres de la sous-région ouest-africaine à arriver à Abidjan. Le conférencier a indiqué que le Masa 2018 donne 102 spectacles et chaque groupe musical ou artistique doit jouer au moins deux fois c’est-à-dire au palais de la Culture et hors (scène centrale et scène périphérique). Faisant, le bilan à mi-parcours, il s’est dit satisfait dans la mesure où tout se passe bien. Mais, il a avoué que le bilan, pour le moment, est constaté parce que tous les tickets pour le concert les Éléphants du jazz ont été tous été arrachés ainsi que ceux du concert d’ouverture le samedi 10 mars. En outre, le directeur général a regretté que l’édition 2016 ait laissé une dette de 100 millions de francs, il fallait payer. C’est pourquoi, cette année, le comité d’organisation a fait appel au secteur privé (promoteur de spectacle) pour organiser les concerts et gérer les tickets d’entrée. En revanche, il a précisé que les spectacles périphériques c’est-à-dire dans les quartiers sont gratuits. Parlant de bilan de l’édition 2014, le professeur s’est dit outré par le comportement de certains artistes qui ont touché leur cachet et ont refusé de jouer. Pour cela, il a révélé que l’affaire est en justice. Il en a profité pour faire la genèse du Masa. Selon lui, la première édition du Masa était prévue pour se tenir à Kinshasa (RDC ex-Zaïre) en 1991. Mais vu les troubles politiques dans ce pays, l’Oif a décidé de la délocaliser à Lomé au Togo. Là-bas, c’était encore des troubles et la Côte d’Ivoire s’est proposée de l’organiser en 1993 et l’accord lui a été donné. Après cette première édition presque réussie, la Côte d’Ivoire a demandé si l’on ne pouvait pas laisser le Masa à Abidjan. Depuis lors le Masa se tient en Côte d’Ivoire qui a décidé de se l’approprier en changeant sa déclinaison qui devient le marché des arts du spectacle d’Abidjan.
M. Ouattara
Yacouba Konaté a révélé que le Masa 2018, c’est un budget de 1,0400 milliard de francs, soit 640 millions de francs de l’État de Côte d’Ivoire dont 130 pour le fonctionnement, 300 millions du District d’Abidjan et 200 millions de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif). Cependant, il a annoncé que pour cette 10è édition, bien qu’il n’y ait pas assez d’argent, le Masa a hébergé 1631 festivaliers et offert 360 billets d’avion. Puis, le Masa a aidé ceux venus par la route du Burkina Faso, du Mali, du Togo, du Bénin et autres de la sous-région ouest-africaine à arriver à Abidjan. Le conférencier a indiqué que le Masa 2018 donne 102 spectacles et chaque groupe musical ou artistique doit jouer au moins deux fois c’est-à-dire au palais de la Culture et hors (scène centrale et scène périphérique). Faisant, le bilan à mi-parcours, il s’est dit satisfait dans la mesure où tout se passe bien. Mais, il a avoué que le bilan, pour le moment, est constaté parce que tous les tickets pour le concert les Éléphants du jazz ont été tous été arrachés ainsi que ceux du concert d’ouverture le samedi 10 mars. En outre, le directeur général a regretté que l’édition 2016 ait laissé une dette de 100 millions de francs, il fallait payer. C’est pourquoi, cette année, le comité d’organisation a fait appel au secteur privé (promoteur de spectacle) pour organiser les concerts et gérer les tickets d’entrée. En revanche, il a précisé que les spectacles périphériques c’est-à-dire dans les quartiers sont gratuits. Parlant de bilan de l’édition 2014, le professeur s’est dit outré par le comportement de certains artistes qui ont touché leur cachet et ont refusé de jouer. Pour cela, il a révélé que l’affaire est en justice. Il en a profité pour faire la genèse du Masa. Selon lui, la première édition du Masa était prévue pour se tenir à Kinshasa (RDC ex-Zaïre) en 1991. Mais vu les troubles politiques dans ce pays, l’Oif a décidé de la délocaliser à Lomé au Togo. Là-bas, c’était encore des troubles et la Côte d’Ivoire s’est proposée de l’organiser en 1993 et l’accord lui a été donné. Après cette première édition presque réussie, la Côte d’Ivoire a demandé si l’on ne pouvait pas laisser le Masa à Abidjan. Depuis lors le Masa se tient en Côte d’Ivoire qui a décidé de se l’approprier en changeant sa déclinaison qui devient le marché des arts du spectacle d’Abidjan.
M. Ouattara