Katiola - L’Unité pédagogique d’histoire-géographie des enseignants des établissements secondaires de Katiola et de Fronan a organisé, mercredi, à la mairie de Katiola, une conférence sur « L’industrialisation de la Côte d’Ivoire : enjeux et perspectives », à l’intention des élèves des classes de Troisième et de Terminale pour préparer les examens à grand tirage de fin d’année.
L’animateur de cette unité pédagogique, Bakayoko Bakary, a fait savoir que l’industrialisation est l’un des grands défis de l’émergence de la Côte d’Ivoire. Il a souligné que la conférence vise à élucider les grandes orientations de la politique industrielle, les défis sectoriels et structurels des industries ivoiriennes afin d’établir les bases indispensables pour une véritable révolution industrielle en Côte d’Ivoire.
Le conférencier, Tamegnon Kossi Nestor, coordonnateur disciplinaire d’histoire-géographie à l’antenne pédagogique et de la formation continue de Katiola, a retracé les orientations de la politique industrielle depuis 1960 avec la mise en place d’industries de substitution pour ravitailler le marché local et les industries d’import-export afin de conquérir le marché de la sous-région.
Il a ensuite rappelé l’installation d’importantes infrastructures économiques pour promouvoir l’essor industriel avec la création du port de San Pedro après celui d’Abidjan.
La période de 1980 à 1999 a été marquée par la crise économique liée à la baisse du prix des matières premières dont le café et le cacao, la réduction des investissements de l’Etat mettant fin à « l’Etat providence », la privatisation des entreprises publiques non rentables pour promouvoir la compétitivité et l’essor du secteur privé, après l’embellie des années 60-80, a-t-il dit.
De 1999 à 2011, le ralentissement de l’activité industrielle est lié à l’instabilité sociopolitique qui a entrainé la fermeture et la délocalisation de certaines entreprises et depuis 2011 des efforts sont engagés par l’Etat pour améliorer l’environnement des affaires et attirer les investissements étrangers directs.
En ce qui concerne les perspectives, le conférencier a mis l’accent sur la transformation des matières premières destinées à l’exportation, l’adoption d’un code d’investissement flexible, le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international, la réalisation d’infrastructures socioéconomiques pour promouvoir les industries structurantes et la création de nouvelles zones industrielles.
Le directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Coulibaly André Tiemoko Emmanuel, a salué la brillante prestation du conférencier et exhorté les élèves à mettre à profit ces enseignements qui leur ont été prodigués.
(AIP)
dg/aaa/cmas
L’animateur de cette unité pédagogique, Bakayoko Bakary, a fait savoir que l’industrialisation est l’un des grands défis de l’émergence de la Côte d’Ivoire. Il a souligné que la conférence vise à élucider les grandes orientations de la politique industrielle, les défis sectoriels et structurels des industries ivoiriennes afin d’établir les bases indispensables pour une véritable révolution industrielle en Côte d’Ivoire.
Le conférencier, Tamegnon Kossi Nestor, coordonnateur disciplinaire d’histoire-géographie à l’antenne pédagogique et de la formation continue de Katiola, a retracé les orientations de la politique industrielle depuis 1960 avec la mise en place d’industries de substitution pour ravitailler le marché local et les industries d’import-export afin de conquérir le marché de la sous-région.
Il a ensuite rappelé l’installation d’importantes infrastructures économiques pour promouvoir l’essor industriel avec la création du port de San Pedro après celui d’Abidjan.
La période de 1980 à 1999 a été marquée par la crise économique liée à la baisse du prix des matières premières dont le café et le cacao, la réduction des investissements de l’Etat mettant fin à « l’Etat providence », la privatisation des entreprises publiques non rentables pour promouvoir la compétitivité et l’essor du secteur privé, après l’embellie des années 60-80, a-t-il dit.
De 1999 à 2011, le ralentissement de l’activité industrielle est lié à l’instabilité sociopolitique qui a entrainé la fermeture et la délocalisation de certaines entreprises et depuis 2011 des efforts sont engagés par l’Etat pour améliorer l’environnement des affaires et attirer les investissements étrangers directs.
En ce qui concerne les perspectives, le conférencier a mis l’accent sur la transformation des matières premières destinées à l’exportation, l’adoption d’un code d’investissement flexible, le repositionnement de la Côte d’Ivoire sur l’échiquier international, la réalisation d’infrastructures socioéconomiques pour promouvoir les industries structurantes et la création de nouvelles zones industrielles.
Le directeur régional de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Coulibaly André Tiemoko Emmanuel, a salué la brillante prestation du conférencier et exhorté les élèves à mettre à profit ces enseignements qui leur ont été prodigués.
(AIP)
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