Abidjan (Côte d’Ivoire) - L’observatoire du Code de bonne conduite des partis et groupements politiques de Côte d’Ivoire, une plateforme composée de quatre réseaux d’organisations de la société civile ivoirienne, souhaite "une réforme des textes fondateurs de la Commission électorale indépendante (CEI)", a dit jeudi son président Pierre Kouamé Adjoumani, ajoutant que cette plateforme a déployé 73 agents dans le pays pour l’observation des sénatoriales de samedi.
"Nous sommes dans une dynamique avec d’autres faitières pour qu’il y ait une réforme au niveau des textes fondateurs de la CEI et en même temps une réforme du fonctionnement de la CEI", institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, a indiqué M. Adjoumani lors d’une conférence de presse.
Il a relevé que la marche avortée de la Plateforme EDS (Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté), un mouvement proche de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, intervient dans le cadre de la réforme de la Commission électorale indépendante.
"Dans un pays démocratique, on doit permettre à tout le monde de s’exprimer et cela bien consacré dans la Constitution ivoirienne. Nous pensons qu’on devait permettre à ce que ces personnes puissent s’exprimer librement et les décideurs prendront les décisions qui s’imposent. Donc, nous ne sommes pas contre cette marche", a-t-il estimé.
L’observatoire du Code de bonne conduite des partis et groupements politiques a fait "des propositions de lois et des plaidoyers sont faits aujourd’hui auprès des décideurs. Ce qui est en train d’être fait, nous devons l’avouer, nous intéresse aussi. Mais, en tant qu’organisation de la société civile, nous sommes tenus d’observer de façon citoyenne", a-t-il ajouté.
M. Adjoumani a annoncé pour les élections sénatoriales du 24 mars le déploiement de 73 observateurs dont 13 à Abidjan et 60 observateurs regroupés en bureaux dans 15 Régions d’un pays (Abengourou, Bondoukou, Bongouanou, Bouaké, Bouna, Daloa, Divo, Duekoué, Gagnoa, Man, Korhogo, Odienné, Séguéla, San-Pedro et Yamoussoukro).
Pour ces élections sénatoriales, quelque 7.000 électeurs dénommés grands électeurs sont appelés à départager les candidats. Selon M. Pierre Adjoumani, la campagne entamée lundi se déroule "dans le calme sur toute l’étendue du territoire national".
L’observatoire du Code de bonne conduite des partis et groupements politiques, des candidats et candidates aux élections de Côte d’Ivoire a pour rôle de veiller au respect des engagements pris par les différents acteurs politiques afin d’éviter que des élections ne soient causes de troubles.
L’opposition ivoirienne qui réclame une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), estime que la mise en place d’un Sénat n’est pas nécessaire. Le Sénat a été institué par la Constitution de novembre 2016 qui fonde la troisième République de Côte d’Ivoire.
AP/ls/APA
"Nous sommes dans une dynamique avec d’autres faitières pour qu’il y ait une réforme au niveau des textes fondateurs de la CEI et en même temps une réforme du fonctionnement de la CEI", institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, a indiqué M. Adjoumani lors d’une conférence de presse.
Il a relevé que la marche avortée de la Plateforme EDS (Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté), un mouvement proche de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, intervient dans le cadre de la réforme de la Commission électorale indépendante.
"Dans un pays démocratique, on doit permettre à tout le monde de s’exprimer et cela bien consacré dans la Constitution ivoirienne. Nous pensons qu’on devait permettre à ce que ces personnes puissent s’exprimer librement et les décideurs prendront les décisions qui s’imposent. Donc, nous ne sommes pas contre cette marche", a-t-il estimé.
L’observatoire du Code de bonne conduite des partis et groupements politiques a fait "des propositions de lois et des plaidoyers sont faits aujourd’hui auprès des décideurs. Ce qui est en train d’être fait, nous devons l’avouer, nous intéresse aussi. Mais, en tant qu’organisation de la société civile, nous sommes tenus d’observer de façon citoyenne", a-t-il ajouté.
M. Adjoumani a annoncé pour les élections sénatoriales du 24 mars le déploiement de 73 observateurs dont 13 à Abidjan et 60 observateurs regroupés en bureaux dans 15 Régions d’un pays (Abengourou, Bondoukou, Bongouanou, Bouaké, Bouna, Daloa, Divo, Duekoué, Gagnoa, Man, Korhogo, Odienné, Séguéla, San-Pedro et Yamoussoukro).
Pour ces élections sénatoriales, quelque 7.000 électeurs dénommés grands électeurs sont appelés à départager les candidats. Selon M. Pierre Adjoumani, la campagne entamée lundi se déroule "dans le calme sur toute l’étendue du territoire national".
L’observatoire du Code de bonne conduite des partis et groupements politiques, des candidats et candidates aux élections de Côte d’Ivoire a pour rôle de veiller au respect des engagements pris par les différents acteurs politiques afin d’éviter que des élections ne soient causes de troubles.
L’opposition ivoirienne qui réclame une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), estime que la mise en place d’un Sénat n’est pas nécessaire. Le Sénat a été institué par la Constitution de novembre 2016 qui fonde la troisième République de Côte d’Ivoire.
AP/ls/APA