La participation des 7011 grands électeurs (députés et élus locaux) à l'élection du premier Sénat de la Côte d'Ivoire était importante samedi dans les bureaux de vote d'Abidjan et de Bouaké (centre), ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les bureaux de vote doivent fermer à 17H et la commission électorale annoncera en soirée ou dimanche les résultats qui ne devraient pas donner lieu à des surprises: l'opposition a boycotté le scrutin et la coalition au pouvoir devrait donc remporter l'immense majorité des 66 sièges en jeu (33 autres sénateurs seront nommés par le président de la République).
"Tout se passe bien. Les choses se passent dans le calme et la sérénité", a affirmé Michel Loukou Kouadio, conseiller municipal à Bouaké.
Le Sénat, "c'est le développement et la démocratie. Cela participe aussi à la cohésion, à l'union, à la paix entre les peuples. C'est une très bonne chose", a-t-il assuré.
L'opposition ainsi que la société civile ont critiqué le scrutin et demandé
son report, soulignant notamment que l'opposition ayant boycotté les élections
locales de 2013, il aurait été plus juste de tenir l'élection de ce premier
Sénat après les élections locales qui doivent avoir lieu cette année
également, à une date restant à fixer.
"On pourrait dire que le gouvernement veut un Sénat monocolore", a déclaré
Bamba Sindou, coordonnateur de la Poeci, la Plateforme des Organisations de la
société civile pour l'Observation des Elections en Côte d'Ivoire.
L'opposition demande surtout une réforme de la Commission électorale
indépendante (CEI) qu'elle accuse d'être déséquilibrée en faveur du pouvoir,
avant toute élection sénatoriale ou municipale mais surtout avant la
présidentielle de 2020.
Le Sénat a été créé par la nouvelle Constitution de 2016, approuvée par
référendum. Les conseillers municipaux et régionaux des actuelles mairies et
régions ainsi que les députés constituent le collège électoral du scrutin au
suffrage universel indirect qui va se tenir dans chacune des 31 régions et 197
communes du pays.
L'opposition accuse le président Alassane Ouattara d'avoir succombé au
"clientélisme" en créant ce Sénat qui, selon elle, sera "budgétivore".
"Il n'y a que l'air qu'on respire qui est gratuit. On a besoin de ce Sénat
qui va représenter les élus" et les collectivités locales, estime quant à lui
Felicien Legré, conseiller municipal de Bingerville, membre de la coalition
présidentielle, après avoir déposé son bulletin dans l'urne à Abidjan.
pgf/sd
Les bureaux de vote doivent fermer à 17H et la commission électorale annoncera en soirée ou dimanche les résultats qui ne devraient pas donner lieu à des surprises: l'opposition a boycotté le scrutin et la coalition au pouvoir devrait donc remporter l'immense majorité des 66 sièges en jeu (33 autres sénateurs seront nommés par le président de la République).
"Tout se passe bien. Les choses se passent dans le calme et la sérénité", a affirmé Michel Loukou Kouadio, conseiller municipal à Bouaké.
Le Sénat, "c'est le développement et la démocratie. Cela participe aussi à la cohésion, à l'union, à la paix entre les peuples. C'est une très bonne chose", a-t-il assuré.
L'opposition ainsi que la société civile ont critiqué le scrutin et demandé
son report, soulignant notamment que l'opposition ayant boycotté les élections
locales de 2013, il aurait été plus juste de tenir l'élection de ce premier
Sénat après les élections locales qui doivent avoir lieu cette année
également, à une date restant à fixer.
"On pourrait dire que le gouvernement veut un Sénat monocolore", a déclaré
Bamba Sindou, coordonnateur de la Poeci, la Plateforme des Organisations de la
société civile pour l'Observation des Elections en Côte d'Ivoire.
L'opposition demande surtout une réforme de la Commission électorale
indépendante (CEI) qu'elle accuse d'être déséquilibrée en faveur du pouvoir,
avant toute élection sénatoriale ou municipale mais surtout avant la
présidentielle de 2020.
Le Sénat a été créé par la nouvelle Constitution de 2016, approuvée par
référendum. Les conseillers municipaux et régionaux des actuelles mairies et
régions ainsi que les députés constituent le collège électoral du scrutin au
suffrage universel indirect qui va se tenir dans chacune des 31 régions et 197
communes du pays.
L'opposition accuse le président Alassane Ouattara d'avoir succombé au
"clientélisme" en créant ce Sénat qui, selon elle, sera "budgétivore".
"Il n'y a que l'air qu'on respire qui est gratuit. On a besoin de ce Sénat
qui va représenter les élus" et les collectivités locales, estime quant à lui
Felicien Legré, conseiller municipal de Bingerville, membre de la coalition
présidentielle, après avoir déposé son bulletin dans l'urne à Abidjan.
pgf/sd