A l’initiative du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), un colloque sur les enjeux et perspectives des réformes politiques en Afrique de l’Ouest (2015-2017) se déroule lundi et mardi à Abidjan.
Ce colloque qui regroupe 50 experts et participants, des représentants des seize pays de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que des représentants des organisations régionales et internationales comme l’Union africaine, la CEDEAO, et la société civile traitera de la série de réformes politiques initiées depuis 2015, des contextes, des causes, et des facteurs de déclenchement des réformes.
La rencontre fera aussi un diagnostic des réformes politiques réussies et celles qui ont connu un échec.
Ouvrant les travaux, lundi, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas a précisé que des avancées majeures ont été réalisées en Afrique de l’Ouest suite à des élections libres et crédibles qui ont permis une alternance politique pacifique dans plusieurs pays de la sous-région.
Selon lui, les réformes politiques ont touché, entre autres, le mandat présidentiel, l’organisation des élections, les institutions de gouvernance y compris la Cour constitutionnelle, l’indépendance de la justice, le système partisan notamment le statut de l’opposition et de son chef, le statut de la chefferie traditionnelle, le droit des enfants.
Mohamed Ibn Chambas a relevé que les Etats s’efforcent d’organiser leurs élections avec le moins d’assistance extérieure possible. Les institutions impliquées dans le processus s’affirment de plus en plus tout comme le citoyen. Il a souhaité que ces acquis doivent être consolidés.
Toutefois, le représentant du SG des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a déploré le taux de pauvreté malgré la croissance économique positive dans la plupart des pays.
« Les mécontentements et mouvements sociaux se multiplient. Le besoin d’Etat se manifeste sous des formes parfois violentes comme dans les régions confrontées aux activités terroristes. La forme de l’Etat est remise en question par endroits», a-t-il indiqué.
Au nom du président de la commission de la CEDEAO, le représentant permanent en Côte d’Ivoire, Babacar Carlos Mbaye a salué les avancées majeures des réformes politiques en Afrique de l’Ouest. Il a appelé à un dialogue inclusif entre les acteurs politiques en vue de préserver la paix et la cohésion.
« Seul le dialogue inclusif peut permettre aux acteurs de s’écrouter », a-t-il préconisé.
bsp/fmo
Ce colloque qui regroupe 50 experts et participants, des représentants des seize pays de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que des représentants des organisations régionales et internationales comme l’Union africaine, la CEDEAO, et la société civile traitera de la série de réformes politiques initiées depuis 2015, des contextes, des causes, et des facteurs de déclenchement des réformes.
La rencontre fera aussi un diagnostic des réformes politiques réussies et celles qui ont connu un échec.
Ouvrant les travaux, lundi, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas a précisé que des avancées majeures ont été réalisées en Afrique de l’Ouest suite à des élections libres et crédibles qui ont permis une alternance politique pacifique dans plusieurs pays de la sous-région.
Selon lui, les réformes politiques ont touché, entre autres, le mandat présidentiel, l’organisation des élections, les institutions de gouvernance y compris la Cour constitutionnelle, l’indépendance de la justice, le système partisan notamment le statut de l’opposition et de son chef, le statut de la chefferie traditionnelle, le droit des enfants.
Mohamed Ibn Chambas a relevé que les Etats s’efforcent d’organiser leurs élections avec le moins d’assistance extérieure possible. Les institutions impliquées dans le processus s’affirment de plus en plus tout comme le citoyen. Il a souhaité que ces acquis doivent être consolidés.
Toutefois, le représentant du SG des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a déploré le taux de pauvreté malgré la croissance économique positive dans la plupart des pays.
« Les mécontentements et mouvements sociaux se multiplient. Le besoin d’Etat se manifeste sous des formes parfois violentes comme dans les régions confrontées aux activités terroristes. La forme de l’Etat est remise en question par endroits», a-t-il indiqué.
Au nom du président de la commission de la CEDEAO, le représentant permanent en Côte d’Ivoire, Babacar Carlos Mbaye a salué les avancées majeures des réformes politiques en Afrique de l’Ouest. Il a appelé à un dialogue inclusif entre les acteurs politiques en vue de préserver la paix et la cohésion.
« Seul le dialogue inclusif peut permettre aux acteurs de s’écrouter », a-t-il préconisé.
bsp/fmo