Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé, ce lundi 26 Mars 2018, la cérémonie d’ouverture de la 6ème édition du ‘’ Africa CEO Forum’’, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.
Cette Conférence annuelle du secteur privé et des investissements a enregistré, outre le Président Alassane OUATTARA, la présence des Chefs d’Etat du Ghana et du Zimbabwé, Leurs Excellences Nanan Addo Dankwa AKUFO-ADDO et Emmerson MNANGAGWA, du Vice- Président de la République, Daniel Kablan DUNCAN, du Premier Ministre, Amadou Gon COULIBALY, des membres du Gouvernement et du Corps diplomatique ainsi que plus de 1600 participants dont 80% venus de l’étranger.
Dans son adresse faite à cette occasion, le Chef de l’Etat a exprimé sa grande joie d’accueillir à Abidjan ses deux homologues, des hommes d’affaires et des Chefs d’entreprises.
Abordant le thème central de cette 6ème édition du ‘’Africa CEO Forum : ‘’Champions africains : l’heure de la transformation’’, le Président de la République a indiqué que la rencontre d’Abidjan permettra d’échanger sur les questions majeures de notre continent, en vue de passer très rapidement à une transformation vers l’industrialisation, et donc vers l’émergence.
Pour lui, cela n’est pas impossible, car l’Afrique a tout ce qu’il faut pour se développer ; d’autant que 60% des terres arables du monde se trouvent sur notre continent, auxquelles il faut ajouter des ressources minières et énergétiques en abondance. De plus, a-t-il révélé, en 2017, quatre (4) des dix (10) économies les plus dynamiques au monde se trouvaient sur le continent africain, dont la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Par ailleurs, il a indiqué qu’en 2050, une personne sur quatre sera africaine et le continent comptera le plus grand nombre de jeunes dans le monde. Ce qui
constituera, selon lui, un bon réservoir de main d’oeuvre et un « atout considérable », à condition que cette jeunesse soit bien « éduquée et soignée’’.
En dépit de tous ces atouts, l’Afrique, de l’avis du Chef de l’Etat, présente encore quelques faiblesses. Ainsi, notre continent ne compte que 400 entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard de dollar ; et aucune des entreprises africaines ne fait partie du classement du top cinq des plus grandes entreprises dans le monde. Par ailleurs, le secteur manufacturier est moins performant.
Après avoir évoqué l’importance de l’économie numérique pour les économies africaines, il a dit être persuadé que pour parvenir à une indépendance réelle, le secteur privé doit être le « moteur » de la croissance.
A cet égard, il a fait remarquer que pour ce qui est des pouvoirs publics, l’accent doit être mis sur quatre priorités : la nécessité de la production et de la diversification de nos économies ainsi que l’amélioration du climat des affaires pour attirer le secteur privé ; l’économie numérique comme moteur de la croissance et de l’amélioration de la gouvernance (la Côte d’Ivoire est passée de 200.000 abonnés à Internet en 2011 à 17 millions en 2017) ; des investissements importants dans les infrastructures ; l’intégration régionale et l’éducation des jeunes en particulier des jeunes filles.
Quant au secteur privé, a souligné le Président de la République, il doit également faire des « efforts» en vue d’améliorer sa productivité et ses performances, tout en mettant l’accent sur l’innovation technologique. Il doit, par ailleurs, établir des relations de confiance avec les pouvoirs publics pour trouver des solutions à certains problèmes.
Pour terminer, le Chef de l’Etat a dit attendre de ce Forum des « propositions concrètes » tout en invitant les dirigeants d’entreprises à venir nombreux en Côte d’Ivoire et en Afrique. Dans ce cadre, il a pris l’engagement, au nom de ses pairs, d’améliorer davantage le climat des affaires et d’approfondir la démocratie et la stabilité.
Avant le Président Alassane OUATTARA, les Chefs d’Etat du Zimbabwe et du Ghana se sont succédé à la tribune pour exalter les atouts de leurs pays respectifs et leur foi dans le secteur privé comme moteur essentiel de la croissance. Aussi, ont-ils invité les investisseurs et les hommes d’affaires à entreprendre dans leur pays.
Quant à M. Amir BEN YAHMED, Président du ‘’Africa CEO Forum », il a expliqué les raisons du choix du thème central de la présente Conférence. Pour lui, le constat aujourd’hui est que le monde change, se transforme, avec notamment la montée du digital et la place du plus en plus prépondérante du secteur privé dans la transformation de l’économie mondiale. D’où la nécessité pour l’Afrique de s’inscrire dans ce mouvement planétaire.
Notons que cette 6ème édition du ‘’Africa CEO Forum’’ prend fin le mardi 27 mars 2018.
Cette Conférence annuelle du secteur privé et des investissements a enregistré, outre le Président Alassane OUATTARA, la présence des Chefs d’Etat du Ghana et du Zimbabwé, Leurs Excellences Nanan Addo Dankwa AKUFO-ADDO et Emmerson MNANGAGWA, du Vice- Président de la République, Daniel Kablan DUNCAN, du Premier Ministre, Amadou Gon COULIBALY, des membres du Gouvernement et du Corps diplomatique ainsi que plus de 1600 participants dont 80% venus de l’étranger.
Dans son adresse faite à cette occasion, le Chef de l’Etat a exprimé sa grande joie d’accueillir à Abidjan ses deux homologues, des hommes d’affaires et des Chefs d’entreprises.
Abordant le thème central de cette 6ème édition du ‘’Africa CEO Forum : ‘’Champions africains : l’heure de la transformation’’, le Président de la République a indiqué que la rencontre d’Abidjan permettra d’échanger sur les questions majeures de notre continent, en vue de passer très rapidement à une transformation vers l’industrialisation, et donc vers l’émergence.
Pour lui, cela n’est pas impossible, car l’Afrique a tout ce qu’il faut pour se développer ; d’autant que 60% des terres arables du monde se trouvent sur notre continent, auxquelles il faut ajouter des ressources minières et énergétiques en abondance. De plus, a-t-il révélé, en 2017, quatre (4) des dix (10) économies les plus dynamiques au monde se trouvaient sur le continent africain, dont la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Par ailleurs, il a indiqué qu’en 2050, une personne sur quatre sera africaine et le continent comptera le plus grand nombre de jeunes dans le monde. Ce qui
constituera, selon lui, un bon réservoir de main d’oeuvre et un « atout considérable », à condition que cette jeunesse soit bien « éduquée et soignée’’.
En dépit de tous ces atouts, l’Afrique, de l’avis du Chef de l’Etat, présente encore quelques faiblesses. Ainsi, notre continent ne compte que 400 entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard de dollar ; et aucune des entreprises africaines ne fait partie du classement du top cinq des plus grandes entreprises dans le monde. Par ailleurs, le secteur manufacturier est moins performant.
Après avoir évoqué l’importance de l’économie numérique pour les économies africaines, il a dit être persuadé que pour parvenir à une indépendance réelle, le secteur privé doit être le « moteur » de la croissance.
A cet égard, il a fait remarquer que pour ce qui est des pouvoirs publics, l’accent doit être mis sur quatre priorités : la nécessité de la production et de la diversification de nos économies ainsi que l’amélioration du climat des affaires pour attirer le secteur privé ; l’économie numérique comme moteur de la croissance et de l’amélioration de la gouvernance (la Côte d’Ivoire est passée de 200.000 abonnés à Internet en 2011 à 17 millions en 2017) ; des investissements importants dans les infrastructures ; l’intégration régionale et l’éducation des jeunes en particulier des jeunes filles.
Quant au secteur privé, a souligné le Président de la République, il doit également faire des « efforts» en vue d’améliorer sa productivité et ses performances, tout en mettant l’accent sur l’innovation technologique. Il doit, par ailleurs, établir des relations de confiance avec les pouvoirs publics pour trouver des solutions à certains problèmes.
Pour terminer, le Chef de l’Etat a dit attendre de ce Forum des « propositions concrètes » tout en invitant les dirigeants d’entreprises à venir nombreux en Côte d’Ivoire et en Afrique. Dans ce cadre, il a pris l’engagement, au nom de ses pairs, d’améliorer davantage le climat des affaires et d’approfondir la démocratie et la stabilité.
Avant le Président Alassane OUATTARA, les Chefs d’Etat du Zimbabwe et du Ghana se sont succédé à la tribune pour exalter les atouts de leurs pays respectifs et leur foi dans le secteur privé comme moteur essentiel de la croissance. Aussi, ont-ils invité les investisseurs et les hommes d’affaires à entreprendre dans leur pays.
Quant à M. Amir BEN YAHMED, Président du ‘’Africa CEO Forum », il a expliqué les raisons du choix du thème central de la présente Conférence. Pour lui, le constat aujourd’hui est que le monde change, se transforme, avec notamment la montée du digital et la place du plus en plus prépondérante du secteur privé dans la transformation de l’économie mondiale. D’où la nécessité pour l’Afrique de s’inscrire dans ce mouvement planétaire.
Notons que cette 6ème édition du ‘’Africa CEO Forum’’ prend fin le mardi 27 mars 2018.
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