Abidjan - Le ministre des Transports, Amadou Koné a procédé vendredi, sur l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, au lancement de la campagne de sensibilisation à la sécurité routière en période de fête, en prélude des festivités de Pâques 2018.
Cette campagne, qui a pour thème, «la sécurité dans le transport interurbain de personnes », a débuté le 22 mars pour prendre fin le 8 avril sur toute l’étendue du territoire national.
En effet, compte tenu des déplacements massifs d’usagers de la route pendant la période de Pâques, cette action vise à l’intensification de l’information et de la sensibilisation des usagers de la route, à l’amélioration de la signalisation routière et au traitement des points noirs, des voies les plus dégradées, à l’enlèvement des véhicules immobilisés, accidentés ou en panne et au renforcement du contrôle routier et à la répression.
Selon le ministre des Transports, la semaine pascale 2017 a enregistré 292 accidents dont 136 à l’intérieur et 156 à Abidjan occasionnant 461 blessés dont 273 à l’intérieur et 188 à Abidjan et causant 34 tués dont 23 à l’intérieur et 11 à Abidjan.
«On note que les accidents ont enregistré à Pâques représentent environ 3% des accidents de toute l’année 2017. Les tués représentent également près de 3%. Comme on le voit, le poids de l’accidentologie pour seulement sept jours de fête sur les 365 jours de 2017 est considérable », a déploré le ministre.
Il a précisé que les causes des accidents sont entre autres l’excès de vitesse, l’imprudence du conducteur, le stationnement dangereux, la défaillance mécanique, la fatigue, la forte présomption de consommation de stupéfiants…
Pour le ministre, outre l’impact social en termes de douleur et traumatisme, le coût économique est non négligeable car en 2015, le coût des accidents a été estimé à 100 milliards francs CFA, soit 0,5% du Produit national brut (PIB).
Il a souligné que son département ministériel, qui s’est engagé à réduire considérablement le nombre d’accidents, a inscrit dans son plan stratégique national d’action de la sécurité routière 2016-2020, le renforcement des capacités des gestionnaires et conducteurs, le rajeunissement et le renouvellement du parc automobile, le déploiement des radars fixes automatiques, l’installation de cameras de surveillance routière.
Le ministre des Infrastructures économiques, Amedé Kouakou, a, pour sa part, appelé les usagers à respecter le code de la route, les installations sur les ouvrages et les règles de bonnes conduites.
Initiée par le ministère des Transports, cette campagne de sensibilisation, bénéficie du soutien des ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité, de l’Economie et des Finances, de la Santé et de l’Hygiène Publique, des Infrastructures Economiques, de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité et le Secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat.
bsp/fmo
Cette campagne, qui a pour thème, «la sécurité dans le transport interurbain de personnes », a débuté le 22 mars pour prendre fin le 8 avril sur toute l’étendue du territoire national.
En effet, compte tenu des déplacements massifs d’usagers de la route pendant la période de Pâques, cette action vise à l’intensification de l’information et de la sensibilisation des usagers de la route, à l’amélioration de la signalisation routière et au traitement des points noirs, des voies les plus dégradées, à l’enlèvement des véhicules immobilisés, accidentés ou en panne et au renforcement du contrôle routier et à la répression.
Selon le ministre des Transports, la semaine pascale 2017 a enregistré 292 accidents dont 136 à l’intérieur et 156 à Abidjan occasionnant 461 blessés dont 273 à l’intérieur et 188 à Abidjan et causant 34 tués dont 23 à l’intérieur et 11 à Abidjan.
«On note que les accidents ont enregistré à Pâques représentent environ 3% des accidents de toute l’année 2017. Les tués représentent également près de 3%. Comme on le voit, le poids de l’accidentologie pour seulement sept jours de fête sur les 365 jours de 2017 est considérable », a déploré le ministre.
Il a précisé que les causes des accidents sont entre autres l’excès de vitesse, l’imprudence du conducteur, le stationnement dangereux, la défaillance mécanique, la fatigue, la forte présomption de consommation de stupéfiants…
Pour le ministre, outre l’impact social en termes de douleur et traumatisme, le coût économique est non négligeable car en 2015, le coût des accidents a été estimé à 100 milliards francs CFA, soit 0,5% du Produit national brut (PIB).
Il a souligné que son département ministériel, qui s’est engagé à réduire considérablement le nombre d’accidents, a inscrit dans son plan stratégique national d’action de la sécurité routière 2016-2020, le renforcement des capacités des gestionnaires et conducteurs, le rajeunissement et le renouvellement du parc automobile, le déploiement des radars fixes automatiques, l’installation de cameras de surveillance routière.
Le ministre des Infrastructures économiques, Amedé Kouakou, a, pour sa part, appelé les usagers à respecter le code de la route, les installations sur les ouvrages et les règles de bonnes conduites.
Initiée par le ministère des Transports, cette campagne de sensibilisation, bénéficie du soutien des ministères de la Défense, de l’Intérieur et de la Sécurité, de l’Economie et des Finances, de la Santé et de l’Hygiène Publique, des Infrastructures Economiques, de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité et le Secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat.
bsp/fmo