Abidjan - Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a procédé, vendredi, au lancement des travaux de réhabilitation du pont Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan, d’un coût de 41,776 milliards FCFA, financés par le Contrat de désendettement et de développement (C2D).
Selon le chef du gouvernement ivoirien, ce pont est un passage obligé pour le trafic en provenance du port d’Abidjan avec plus de 85% des échanges commerciaux du pays qui y transite.
Il a souhaité que les travaux qui sont prévus pour durer 30 mois soient accélérés afin que l’inauguration se fasse avant octobre 2020.
«Cela pourrait conduire à avoir des travaux d’une durée un peu moins longue mais je compte sur votre engagement», a-t-il indiqué.
Pour le chef du gouvernement, la réalisation des travaux permettra d’améliorer sensiblement la sécurité des usagers du pont, la fluidité de la circulation des personnes et des biens et la productivité des activités économiques.
Il a invité les acteurs du projet à une bonne exécution des travaux afin de livrer une infrastructure de qualité.
«Je suis convaincu qu’avec l’expérience de l’entreprise et le savoir-faire des agents toutes les dispositions seront prises pour réduire au maximum les difficultés de déplacement des Abidjanais durant la période des travaux », a souhaité le Premier ministre ivoirien.
Le ministre des Infrastructures Economiques, Amédé Kouakou a relevé que le pont Félix Houphouët-Boigny d’une longueur totale de 550 mètres est constitué d’un ouvrage principal en caisson franchissant la lagune Ebrié, de 372 m de long et de deux ouvrages d’accès terrestres, de 89 m de long chacun.
Selon lui, la réhabilitation de cet ouvrage consistera au renforcement des fondations en lagune par la réalisation de 56 nouveaux pieux, et à la réhabilitation totale des caissons qui supportent les trafics routier et ferroviaire ainsi que le remplacement des éléments de protection des usagers de la route (garde-corps).
Les travaux seront réalisés par le groupement d’entreprises françaises Eiffage genie civil/SPIE fondations. La mission de contrôle sera assurée par le groupement de Bureaux d’études et de contrôle SGI international, Setec TPI, SETEC CI, IETF.
Le ministre Amédé Kouakou a pour sa part appelé les entreprises en charges des travaux et le groupement de Bureaux d’études et de contrôle à la plus grande application dans le cadre de l’exécution des travaux.
«Le pont Houphouët-Boigny est un ouvrage essentiel pour la Côte d’ivoire, j’allais même dire emblématique pour notre Pays. Je n’ai aucun doute sur leur capacité à nous rendre dans 30 mois un ouvrage impeccable. Pour ma part, je veillerai au grain pour rappeler à l’ordre si nécessaire », a-t-il prévenu.
L’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson a précisé qu’avec ce décaissement, c’est un montant de 350 milliards FCFA que la France a déjà débloqué en faveur de la Côte d’Ivoire dans le cadre du C2D.
Il a rassuré de la bonne santé des relations de coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire.
Le pont Félix Houphouët-Boigny, ouvrage sur la lagune Ebrié dont les travaux de construction ont commencé en 1954 a été mis en service le 20 mai 1957, rappelle-t-on.
bsp/tm
Selon le chef du gouvernement ivoirien, ce pont est un passage obligé pour le trafic en provenance du port d’Abidjan avec plus de 85% des échanges commerciaux du pays qui y transite.
Il a souhaité que les travaux qui sont prévus pour durer 30 mois soient accélérés afin que l’inauguration se fasse avant octobre 2020.
«Cela pourrait conduire à avoir des travaux d’une durée un peu moins longue mais je compte sur votre engagement», a-t-il indiqué.
Pour le chef du gouvernement, la réalisation des travaux permettra d’améliorer sensiblement la sécurité des usagers du pont, la fluidité de la circulation des personnes et des biens et la productivité des activités économiques.
Il a invité les acteurs du projet à une bonne exécution des travaux afin de livrer une infrastructure de qualité.
«Je suis convaincu qu’avec l’expérience de l’entreprise et le savoir-faire des agents toutes les dispositions seront prises pour réduire au maximum les difficultés de déplacement des Abidjanais durant la période des travaux », a souhaité le Premier ministre ivoirien.
Le ministre des Infrastructures Economiques, Amédé Kouakou a relevé que le pont Félix Houphouët-Boigny d’une longueur totale de 550 mètres est constitué d’un ouvrage principal en caisson franchissant la lagune Ebrié, de 372 m de long et de deux ouvrages d’accès terrestres, de 89 m de long chacun.
Selon lui, la réhabilitation de cet ouvrage consistera au renforcement des fondations en lagune par la réalisation de 56 nouveaux pieux, et à la réhabilitation totale des caissons qui supportent les trafics routier et ferroviaire ainsi que le remplacement des éléments de protection des usagers de la route (garde-corps).
Les travaux seront réalisés par le groupement d’entreprises françaises Eiffage genie civil/SPIE fondations. La mission de contrôle sera assurée par le groupement de Bureaux d’études et de contrôle SGI international, Setec TPI, SETEC CI, IETF.
Le ministre Amédé Kouakou a pour sa part appelé les entreprises en charges des travaux et le groupement de Bureaux d’études et de contrôle à la plus grande application dans le cadre de l’exécution des travaux.
«Le pont Houphouët-Boigny est un ouvrage essentiel pour la Côte d’ivoire, j’allais même dire emblématique pour notre Pays. Je n’ai aucun doute sur leur capacité à nous rendre dans 30 mois un ouvrage impeccable. Pour ma part, je veillerai au grain pour rappeler à l’ordre si nécessaire », a-t-il prévenu.
L’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson a précisé qu’avec ce décaissement, c’est un montant de 350 milliards FCFA que la France a déjà débloqué en faveur de la Côte d’Ivoire dans le cadre du C2D.
Il a rassuré de la bonne santé des relations de coopération entre son pays et la Côte d’Ivoire.
Le pont Félix Houphouët-Boigny, ouvrage sur la lagune Ebrié dont les travaux de construction ont commencé en 1954 a été mis en service le 20 mai 1957, rappelle-t-on.
bsp/tm