« Depuis le démarrage de la grande phase, mes services et moi-même sommes à la tâche pour servir au mieux les victimes. Toutes les prestations sont entièrement gratuites et se font sans intermédiaire. Le Ministère n’a mandaté personne pour agir, en son nom, auprès des victimes. Les uniques interlocuteurs des victimes sur le terrain sont les autorités préfectorales et les directions régionales du Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité.» a déclaré la Ministre Mariatou Koné, le vendredi 06 avril à Toulepleu.
C’était à l’occasion d’une cérémonie de remise de chèques à une centaine de victimes composée de 88 ayants droit de personnes décédées et des prises en charge médicale pour douze blessées pour un coût total d’environs cent millions.
Le Professeur Mariatou Koné a saisi cette opportunité pour faire des mises au point : « Etre victime et bénéficier de la réparation exige la production des documents de preuves fiables de la matérialité des faits et de preuve de lien de parenté avec la victime dans le cas des décès. C’est au vu de ces documents, que nous prenons le soin de vérifier auprès de l’administration publique et des mairies pour éviter de nombreux cas de fraudes constatés, que la victime aura réparation. On ne distribue pas l’argent de l’Etat sans les documents et preuves nécessaires. C’est une exigence de transparence et de redevabilité.» a-t-elle insisté.
C’est pourquoi, invite-t-elle à la vigilance des victimes de l’ouest du pays et au-delà, à toutes les victimes de Côte d’Ivoire. « Des personnes véreuses et sans scrupule veulent profiter de la détresse des victimes. Soumises à la forte pression de ceux à qui elles ont soutiré de l’argent, qu’elles ont aidé à faire du faux, à qui elles ont même fait miroiter la réalisation de projets immobiliers pour lesquels des droits d’inscription ont été payés pour figurer sur la liste des bénéficiaires, ces personnes mènent une croisade contre la lenteur du processus. Les supposées victimes, qui ne sont pas toujours capables d’indiquer et de prouver les préjudices qu’elles ont subis, n’osent pas afficher leur intention réelle qui est de pouvoir bénéficier de ristournes attendues sur ce qui sera versé aux vraies victimes. Je demande à mes parents de l’ouest, de rester vigilants car leurs régions demeurent une zone privilégiée où pullulent les escrocs qui veulent exploiter la souffrance des victimes à leur propre profit et s’enrichir de leurs douleurs » a-t-elle expliqué.
Des précisions qui ont valu à la Ministre, des acclamations nourries de l’assistance. Pour Ouesse Claude, Président de la plate-forme des organisations de défense des droits des victimes de Toulepleu, l’indemnisation des victimes est une réalité avec la Ministre Mariatou Koné. « Plusieurs de nos parents ont reçu leurs chèques. Le processus pour nous est transparent » a-t-il témoigné.
Après Toulepleu où la Ministre Mariatou Koné y est à sa troisième visite dans le cadre de l’indemnisation des victimes, le cap a été mis sur Daloa pour l’indemnisation d’une centaine de victimes de Vavoua, de Mononko Zohi et d’Issia .
C’était à l’occasion d’une cérémonie de remise de chèques à une centaine de victimes composée de 88 ayants droit de personnes décédées et des prises en charge médicale pour douze blessées pour un coût total d’environs cent millions.
Le Professeur Mariatou Koné a saisi cette opportunité pour faire des mises au point : « Etre victime et bénéficier de la réparation exige la production des documents de preuves fiables de la matérialité des faits et de preuve de lien de parenté avec la victime dans le cas des décès. C’est au vu de ces documents, que nous prenons le soin de vérifier auprès de l’administration publique et des mairies pour éviter de nombreux cas de fraudes constatés, que la victime aura réparation. On ne distribue pas l’argent de l’Etat sans les documents et preuves nécessaires. C’est une exigence de transparence et de redevabilité.» a-t-elle insisté.
C’est pourquoi, invite-t-elle à la vigilance des victimes de l’ouest du pays et au-delà, à toutes les victimes de Côte d’Ivoire. « Des personnes véreuses et sans scrupule veulent profiter de la détresse des victimes. Soumises à la forte pression de ceux à qui elles ont soutiré de l’argent, qu’elles ont aidé à faire du faux, à qui elles ont même fait miroiter la réalisation de projets immobiliers pour lesquels des droits d’inscription ont été payés pour figurer sur la liste des bénéficiaires, ces personnes mènent une croisade contre la lenteur du processus. Les supposées victimes, qui ne sont pas toujours capables d’indiquer et de prouver les préjudices qu’elles ont subis, n’osent pas afficher leur intention réelle qui est de pouvoir bénéficier de ristournes attendues sur ce qui sera versé aux vraies victimes. Je demande à mes parents de l’ouest, de rester vigilants car leurs régions demeurent une zone privilégiée où pullulent les escrocs qui veulent exploiter la souffrance des victimes à leur propre profit et s’enrichir de leurs douleurs » a-t-elle expliqué.
Des précisions qui ont valu à la Ministre, des acclamations nourries de l’assistance. Pour Ouesse Claude, Président de la plate-forme des organisations de défense des droits des victimes de Toulepleu, l’indemnisation des victimes est une réalité avec la Ministre Mariatou Koné. « Plusieurs de nos parents ont reçu leurs chèques. Le processus pour nous est transparent » a-t-il témoigné.
Après Toulepleu où la Ministre Mariatou Koné y est à sa troisième visite dans le cadre de l’indemnisation des victimes, le cap a été mis sur Daloa pour l’indemnisation d’une centaine de victimes de Vavoua, de Mononko Zohi et d’Issia .