A l’initiative de l’Institut Amadeus, think tank marocain indépendant, fortement impliqué dans les problématiques africaines, en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la collaboration du Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES), a eu lieu ce vendredi 20 avril 2018, à Abidjan un débat relatif à l’adhésion du Maroc dans la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), autour du thème ‘’le Maroc dans la CEDEAO : Elargissement ou approfondissement ?’’.
Selon le Président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, cette rencontre débat, dont celle d’Abidjan constitue la deuxième édition après la première à Dakar au Sénégal, vise à offrir un cadre d’échanges sérieux, serein et respectueux entre les acteurs de la société civile du Maroc et ceux de la CEDEAO. Cela est d’autant plus important, a affirmé Brahimi Fassi Fihri, que la demande d’adhésion du Maroc n’est pas une action unilatérale du Royaume chérifien, mais elle s’inscrit dans un cadre beaucoup plus large d’adhésion dans une communauté régionale ‘’exemplaire’’.
Cette conférence d’Abidjan, à l’instar de celle de Dakar, a pour objectif d’amener les différents acteurs à pouvoir dépasser les inquiétudes et les réticences, par ailleurs ‘’légitimes’’. ‘’Nous comprenons qu’il y’ait des réticences, mais nous souhaitons que le Maroc puisse prendre part au débat. L’idée, c’est que la demande d’adhésion du Maroc à la CEDEAO soit un projet commun porté par l’ensemble des pays de la sous-région, mais surtout par des pays comme la Côte d’Ivoire, avec qui le Maroc partage une très longue tradition de coopération économique et politique’’, a déclaré le président de l’Institut Amadeus.
L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani a rappelé qu’une adhésion de principe a été octroyée au Maroc par les chefs d’Etat de la CEDEAO, lors du Sommet de l’organisation sous régionale en juin 2017, après que le Maroc a formulé la demande d’adhésion dans l’organisation en février de la même année. Alors que des études approfondies sont en cours en vue de rendre effective l’adhésion du Maroc au sein de la CEDEAO, le diplomate marocain fait noter que de nombreux enjeux aussi bien économiques que politiques se cachent derrière cette démarche. Avec le Maroc, la CEDEAO se consolide davantage devant la 16ème puissance économique mondiale avec 700 milliards de dollars de PIB. Ce sera une zone qui offrira encore plus d’opportunités d’investissement et un marché significatif, a expliqué Abdelmalek Kettani. ‘’Nous avons la volonté de contribuer à atténuer le problème du chômage qui se pose aussi bien au Maroc que dans les pays de la CEDEAO. Ensemble nous allons y arriver’’, a conclu le diplomate marocain.
‘’Une CEDEAO à 16: un plus grand marché pour quels avantages ?’’, ‘’ Regards croisés sur la CEDEAO’’ et ‘’ Renforcer la solidarité régionale, vers un espace politique commun’’ sont les sous thèmes qui ont meublé les trois panels qui ont permis aux responsables politiques, opérateurs économiques, universitaires et acteurs de la société civile ivoiriens et marocains dans le cadre d’une écoute respective et attentive, de débattre à travers un dialogue franc et ouvert.
Elisée B.
Selon le Président de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, cette rencontre débat, dont celle d’Abidjan constitue la deuxième édition après la première à Dakar au Sénégal, vise à offrir un cadre d’échanges sérieux, serein et respectueux entre les acteurs de la société civile du Maroc et ceux de la CEDEAO. Cela est d’autant plus important, a affirmé Brahimi Fassi Fihri, que la demande d’adhésion du Maroc n’est pas une action unilatérale du Royaume chérifien, mais elle s’inscrit dans un cadre beaucoup plus large d’adhésion dans une communauté régionale ‘’exemplaire’’.
Cette conférence d’Abidjan, à l’instar de celle de Dakar, a pour objectif d’amener les différents acteurs à pouvoir dépasser les inquiétudes et les réticences, par ailleurs ‘’légitimes’’. ‘’Nous comprenons qu’il y’ait des réticences, mais nous souhaitons que le Maroc puisse prendre part au débat. L’idée, c’est que la demande d’adhésion du Maroc à la CEDEAO soit un projet commun porté par l’ensemble des pays de la sous-région, mais surtout par des pays comme la Côte d’Ivoire, avec qui le Maroc partage une très longue tradition de coopération économique et politique’’, a déclaré le président de l’Institut Amadeus.
L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani a rappelé qu’une adhésion de principe a été octroyée au Maroc par les chefs d’Etat de la CEDEAO, lors du Sommet de l’organisation sous régionale en juin 2017, après que le Maroc a formulé la demande d’adhésion dans l’organisation en février de la même année. Alors que des études approfondies sont en cours en vue de rendre effective l’adhésion du Maroc au sein de la CEDEAO, le diplomate marocain fait noter que de nombreux enjeux aussi bien économiques que politiques se cachent derrière cette démarche. Avec le Maroc, la CEDEAO se consolide davantage devant la 16ème puissance économique mondiale avec 700 milliards de dollars de PIB. Ce sera une zone qui offrira encore plus d’opportunités d’investissement et un marché significatif, a expliqué Abdelmalek Kettani. ‘’Nous avons la volonté de contribuer à atténuer le problème du chômage qui se pose aussi bien au Maroc que dans les pays de la CEDEAO. Ensemble nous allons y arriver’’, a conclu le diplomate marocain.
‘’Une CEDEAO à 16: un plus grand marché pour quels avantages ?’’, ‘’ Regards croisés sur la CEDEAO’’ et ‘’ Renforcer la solidarité régionale, vers un espace politique commun’’ sont les sous thèmes qui ont meublé les trois panels qui ont permis aux responsables politiques, opérateurs économiques, universitaires et acteurs de la société civile ivoiriens et marocains dans le cadre d’une écoute respective et attentive, de débattre à travers un dialogue franc et ouvert.
Elisée B.