Vous avez été récemment été nommé nouveau Directeur technique national de la Fédération ivoirienne de Rugby. Quelle sera votre feuille de route pour mener à bien cette mission ?
Il est trop tôt pour en parler. J’avoue, la difficulté c’est que, je ne réside pas en Côte d’Ivoire. Il y a longtemps que je ne connais pas la réalité en Côte d’Ivoire. Je sais comment développer le rugby parce que, je vis dans le milieu du rugby en France. La première des choses est de connaître l’existant. Avec l’existant, on verra ce qu’il faut mettre en place. L’une des conditions que j’ai posées pour occuper ce poste, c’est d’avoir un adjoint qui connaît le milieu du rugby en Côte d’Ivoire. J’ai donc exigé que Siaka Traoré soit mon adjoint. C’est à travers lui que je vais mener ma mission au niveau de la direction technique nationale.
Précisément, quel sera votre rôle?
Je suis le DNT, je suis aussi le responsable de toutes les équipes nationales. En clair, je suis le manager général, même si cela n’a pas été spécifié. Dans un premier temps, je gère les équipes nationales. Ensuite, il s’agira de travailler pour le développement du rugby en Côte d’Ivoire. Et ce, à partir des Ecoles de rugby avec le programme du GIR ( Get Into Rugby). Il faut faire une différence nette entre une école de rugby et un centre de formation. Les centres de formation n’existent pas en Côte d’Ivoire. La mise en place d’un centre de formation obéit à des règles. Nous allons mettre en place de véritable Centres Techniques Régionaux ( CTR) afin de savoir faire une différence entre un président de club et un CTR ; le CTR est un conseiller technique. Nous allons, nous appuyer sur ces conseillers techniques pour développer le rugby dans les différents régionaux. Le constat que je fais aujourd’hui, c’est que certains Conseillers Techniques Régionaux sont présidents de clubs. Ils confondent leurs rôles de dirigeants et celui de conseiller technique. Il va nous falloir spécifier les choses. Il y’a du travail à faire. Aujourd’hui, World Rugby met en place des formations. Et nous allons utiliser ces formations. Nous allons faire en sorte que nos encadreurs aient des formations diplômantes pour entrainer. Dans le projet que nous voulons mettre en place, nous aller exiger que tous les clubs en Ligue Ivoire de Rugby aient toutes les catégories de joueurs. Un club de première division doit avoir une catégorie U16, U20, U10, U8 de sorte à avoir des plateaux de compétitions. Les centres de formations qui auront des éducateurs formés auront la possibilité de diriger un centre de formation de rugby. Une école de rugby ne pourrait existe que s’il a des éducateurs formés estampillés fédération ivoirienne de rugby. N’importe qui ne peut pas venir dire qu’il a un centre de formation.
À vous entendre parler, vous allez plus vous focaliser sur les sélections nationales, et laisser la tâche locale à votre adjoint, Traoré Siaka ?
Non. Nous allons travailler de concert. Mais, il sera le fer de lance du projet étant donné qu’il est sur place.
Que faut-il au rugby ivoirien pour qu’il retrouve son niveau d’antan?
Il faut beaucoup de choses. La première des choses est d’avoir des éducateurs formés. Nous avons certes aujourd’hui des passionnés, mais il faut fait la différence entre passionnés et formateurs. Le passionné peut donner ce qu’il sait ; son vécu. Mais à un moment donné son vécu peut être limité. Il faut des personnes qui ont fait des formations qui ont des contenus et qui ont des possibilités de les transmettre. Ensuite, il faut faire en sorte que les personne qui dirigent le rugby viennent pour donner et non pour recevoir. Il faut de l’organisation dans ce que l’on met en place. Aujourd’hui, il faut arrêter cette formule du championnat en aller simple pour avoir des joueurs compétitifs. Pour cela, il faut un maximum de temps de jeu. Nous avons une petite idée sur la question, mais nous allons beau parler, la base pour la réussite de ce projet, ce sont moyens. Sans moyens, on ne peut pas y arriver.
Quel pourrait être la meilleure formule pour avoir un véritable championnat compétitif ?
C’est un championnat à une poule en aller-retour. C’est la meilleure des solutions pour moi. Celui qui gagne le championnat doit être fier d’avoir rencontré et battu tout le monde. C’est un vrai champion.
Réalisé par Ange Kouadio
Il est trop tôt pour en parler. J’avoue, la difficulté c’est que, je ne réside pas en Côte d’Ivoire. Il y a longtemps que je ne connais pas la réalité en Côte d’Ivoire. Je sais comment développer le rugby parce que, je vis dans le milieu du rugby en France. La première des choses est de connaître l’existant. Avec l’existant, on verra ce qu’il faut mettre en place. L’une des conditions que j’ai posées pour occuper ce poste, c’est d’avoir un adjoint qui connaît le milieu du rugby en Côte d’Ivoire. J’ai donc exigé que Siaka Traoré soit mon adjoint. C’est à travers lui que je vais mener ma mission au niveau de la direction technique nationale.
Précisément, quel sera votre rôle?
Je suis le DNT, je suis aussi le responsable de toutes les équipes nationales. En clair, je suis le manager général, même si cela n’a pas été spécifié. Dans un premier temps, je gère les équipes nationales. Ensuite, il s’agira de travailler pour le développement du rugby en Côte d’Ivoire. Et ce, à partir des Ecoles de rugby avec le programme du GIR ( Get Into Rugby). Il faut faire une différence nette entre une école de rugby et un centre de formation. Les centres de formation n’existent pas en Côte d’Ivoire. La mise en place d’un centre de formation obéit à des règles. Nous allons mettre en place de véritable Centres Techniques Régionaux ( CTR) afin de savoir faire une différence entre un président de club et un CTR ; le CTR est un conseiller technique. Nous allons, nous appuyer sur ces conseillers techniques pour développer le rugby dans les différents régionaux. Le constat que je fais aujourd’hui, c’est que certains Conseillers Techniques Régionaux sont présidents de clubs. Ils confondent leurs rôles de dirigeants et celui de conseiller technique. Il va nous falloir spécifier les choses. Il y’a du travail à faire. Aujourd’hui, World Rugby met en place des formations. Et nous allons utiliser ces formations. Nous allons faire en sorte que nos encadreurs aient des formations diplômantes pour entrainer. Dans le projet que nous voulons mettre en place, nous aller exiger que tous les clubs en Ligue Ivoire de Rugby aient toutes les catégories de joueurs. Un club de première division doit avoir une catégorie U16, U20, U10, U8 de sorte à avoir des plateaux de compétitions. Les centres de formations qui auront des éducateurs formés auront la possibilité de diriger un centre de formation de rugby. Une école de rugby ne pourrait existe que s’il a des éducateurs formés estampillés fédération ivoirienne de rugby. N’importe qui ne peut pas venir dire qu’il a un centre de formation.
À vous entendre parler, vous allez plus vous focaliser sur les sélections nationales, et laisser la tâche locale à votre adjoint, Traoré Siaka ?
Non. Nous allons travailler de concert. Mais, il sera le fer de lance du projet étant donné qu’il est sur place.
Que faut-il au rugby ivoirien pour qu’il retrouve son niveau d’antan?
Il faut beaucoup de choses. La première des choses est d’avoir des éducateurs formés. Nous avons certes aujourd’hui des passionnés, mais il faut fait la différence entre passionnés et formateurs. Le passionné peut donner ce qu’il sait ; son vécu. Mais à un moment donné son vécu peut être limité. Il faut des personnes qui ont fait des formations qui ont des contenus et qui ont des possibilités de les transmettre. Ensuite, il faut faire en sorte que les personne qui dirigent le rugby viennent pour donner et non pour recevoir. Il faut de l’organisation dans ce que l’on met en place. Aujourd’hui, il faut arrêter cette formule du championnat en aller simple pour avoir des joueurs compétitifs. Pour cela, il faut un maximum de temps de jeu. Nous avons une petite idée sur la question, mais nous allons beau parler, la base pour la réussite de ce projet, ce sont moyens. Sans moyens, on ne peut pas y arriver.
Quel pourrait être la meilleure formule pour avoir un véritable championnat compétitif ?
C’est un championnat à une poule en aller-retour. C’est la meilleure des solutions pour moi. Celui qui gagne le championnat doit être fier d’avoir rencontré et battu tout le monde. C’est un vrai champion.
Réalisé par Ange Kouadio