Abidjan- La Fédération ivoirienne de football (FIF) accuse la fédération internationale de football association (FIFA), instance mondiale de la discipline de vouloir aller au-delà de ses prérogatives dans l’audit judiciaire de ses comptes qu’elle entend mener à partir de lundi, à Abidjan, par le truchement de son cabinet PWC.
Son directeur exécutif, Jean-Baptiste Sam Etiassé et le président de la commission juridique, Athanase Raux, ont animé vendredi, une conférence de presse, au siège de la Fédération, à Treichville, pour dénoncer cette situation et expliqué sa démarche de voir la FIFA, leur expliquer la pertinence de son audit juridique.
« Nous n’avons pas peur des audits mais nous voulons que cela se fasse en conformité avec les dispositions des textes de la FIFA », a martelé Me Raux Athanase, précisant que les textes de l’instance mondiale ne l’autorisent qu’à auditer sur les fonds qu’elle octroie aux fédérations membres dans le cadre de programme de développement et non les recettes propres.
En effet, la FIF s’insurge contre le fait que la mission le cabinet PWC commis par la FIFA et qui débutera sa mission lundi, veuille auditer les fonds reçus de l’Etat ivoirien ainsi que leurs sponsors. Une démarche qui s’aligne sur celle du groupe des dissidents réunis au sein du G42 alors qu’elle vient de boucler un audit en avril sur les fonds de développement du football de jeunes.
Le 20 mars, une table ronde a réuni les protagonistes de la crise ivoirienne, à Zurich, en Suisse, à l’initiative de la FIFA. Au sortir des discussions, la FIFA avait produit un communiqué pour constater l’échec de sa mission de conciliation car n’ayant pas pu rapprocher les points de vue des parties.
Suite à l’élimination de la côte d’Ivoire de la phase finale de la coupe de monde de juin en Russie, un groupe de présidents de clubs ont saisi, depuis le 29 décembre 2017, par voie d’huissier, la FIF, pour réclamer du comité exécutif, une assemblée générale extraordinaire en vue de se prononcer sur 19 points dont la révocation du président Augustin Sidy Diallo et de son comité.
La FIF a réagi en janvier par une déclaration de son directeur exécutif, Sam Etassé, pour relever « l’irrecevabilité » de la plainte du G42 au motif que quatre pétitionnaires de leurs rangs, avaient fait défection et donc que ce groupe n’avait pus le quorum pour exiger une assemblée générale à la FIF qui compte 81 clubs et groupements d'intérêt affiliés.
D’où l’intervention de la FIFA dans cette crise après avoir été saisie par le G42.
fmo
Son directeur exécutif, Jean-Baptiste Sam Etiassé et le président de la commission juridique, Athanase Raux, ont animé vendredi, une conférence de presse, au siège de la Fédération, à Treichville, pour dénoncer cette situation et expliqué sa démarche de voir la FIFA, leur expliquer la pertinence de son audit juridique.
« Nous n’avons pas peur des audits mais nous voulons que cela se fasse en conformité avec les dispositions des textes de la FIFA », a martelé Me Raux Athanase, précisant que les textes de l’instance mondiale ne l’autorisent qu’à auditer sur les fonds qu’elle octroie aux fédérations membres dans le cadre de programme de développement et non les recettes propres.
En effet, la FIF s’insurge contre le fait que la mission le cabinet PWC commis par la FIFA et qui débutera sa mission lundi, veuille auditer les fonds reçus de l’Etat ivoirien ainsi que leurs sponsors. Une démarche qui s’aligne sur celle du groupe des dissidents réunis au sein du G42 alors qu’elle vient de boucler un audit en avril sur les fonds de développement du football de jeunes.
Le 20 mars, une table ronde a réuni les protagonistes de la crise ivoirienne, à Zurich, en Suisse, à l’initiative de la FIFA. Au sortir des discussions, la FIFA avait produit un communiqué pour constater l’échec de sa mission de conciliation car n’ayant pas pu rapprocher les points de vue des parties.
Suite à l’élimination de la côte d’Ivoire de la phase finale de la coupe de monde de juin en Russie, un groupe de présidents de clubs ont saisi, depuis le 29 décembre 2017, par voie d’huissier, la FIF, pour réclamer du comité exécutif, une assemblée générale extraordinaire en vue de se prononcer sur 19 points dont la révocation du président Augustin Sidy Diallo et de son comité.
La FIF a réagi en janvier par une déclaration de son directeur exécutif, Sam Etassé, pour relever « l’irrecevabilité » de la plainte du G42 au motif que quatre pétitionnaires de leurs rangs, avaient fait défection et donc que ce groupe n’avait pus le quorum pour exiger une assemblée générale à la FIF qui compte 81 clubs et groupements d'intérêt affiliés.
D’où l’intervention de la FIFA dans cette crise après avoir été saisie par le G42.
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