Après des jours d’arrêt de travail, les travailleurs du secteur de l’enseignement préscolaire et des affaires sociales, réunis au sein du Collectif des syndicats d’enseignants et travailleurs sociaux de Côte d’Ivoire (Cesetsci), ont décidé de mettre fin à leur grève et reprendre les cours ce lundi 14 mai. Ils se sont réunis le samedi dernier à Adjamé, dans le cadre d’une assemblée générale extraordinaire. A l’ordre du jour de cette énième assemblée générale, l’issue de la grève illimitée qu’ils observent depuis deux semaines, pour revendiquer une amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Il ressort des échanges, qu’à l’issue des rencontres avec leurs tutelles, les cinq syndicats du collectif, notant quelques satisfactions, ont décidé de reprendre le travail. « Le Csets-ci, s’alignant sur les résolutions de sa dernière Assemblée générale extraordinaire tenue le Samedi 12 Mai 2018 au Complexe Socio-éducatif d’Adjamé Santé de 10h à 13 h , annonce la suspension de son mot d’ordre de grève. Il invite par conséquent tous les camarades éducateurs spécialisés, maîtres d’éducation spécialisée, éducateurs préscolaires, éducateurs préscolaires adjoints, conseillers d’éducation préscolaire, maitres d’éducation permanent, maitresses adjointes d’éducation permanente, attachés sociaux, assistants sociaux et assistants sociaux adjoints à la reprise du travail ce Lundi 14 mai 2018 à partir de 7 heures 30 minutes. Il les appelle à rester mobilisés et à son écoute pour les échéances futures », peut-on lire dans la déclaration, qui a sanctionné l’Assemblée générale. Les enseignants et travailleurs sociaux de Côte d’Ivoire revendiquent entre autres, la signature du décret modifiant et complétant l’annexe 3 du décret du 17 novembre 1993 déterminant le droit au logement ou à une indemnité contributive au logement en faveur de certains fonctionnaires et agents de l’Etat, donnant ainsi droit à une indemnité de logement en faveur des éducateurs préscolaires adjoints, des maîtres d’éducation spécialisée, des maîtresses adjointes d’éducation permanente et des instructeurs de formation professionnelle de base adjoints ; la création de cadres de dialogue social au sein du ministère en charges de Femme et de la Protection de l’enfant, ainsi que celui de l’Emploi et de la Protection sociale, tel que recommandé dans le protocole d’accord portant trêve sociale, signée par le gouvernement et les organisations sociales ; et le paiement et la revalorisation des primes d’encadrement dans les institutions spécialisées (orphelinats, pouponnières…).
DA et AA
DA et AA