La Côte d’Ivoire a célébré officiellement mardi, l’édition 2018 de la journée internationale de la famille (JIFA 2018) autour du thème « l’enfant au cœur des familles » lors d’une cérémonie dans la commune populaire d’Abobo dans le Nord d’Abidjan au cours de laquelle les parents ont été invités à s’investir davantage dans l’éducation de leurs enfants en jouant pleinement leur rôle d’éducateurs.
«Nous devons conjuguer nos efforts afin que la famille ivoirienne redevienne un lieu d’éducation et de sécurité pour les enfants. L’Ivoirien nouveau doit être le produit d’une famille où les parents assument pleinement leurs rôle d’éducateurs», a encouragé Mariatou Koné, ministre ivoirienne de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité qui a présidé cette célébration officielle en présence de son collègue de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité.
Mme Koné a lancé cet appel aux parents estimant que ceux-ci ont « démissionné » et « abandonné » leurs enfants. « Face au manque de repères sociaux familiaux, les enfants sont de plus en plus livrés à eux-mêmes et entraînés sur des chemins qui menacent leur propre existence », a-t-elle déploré citant au nombre desdits menaces la cybercriminalité et le phénomène des enfants microbes, (jeunes délinquants mineurs).
«Chers parents, nous devons nous ressaisir », a insisté le professeur Mariatou Koné ajoutant également que « la Côte d’Ivoire elle-même est une grande famille que nous devons préserver et tous les enfants de cette grande famille, nous pouvons vivre ensemble ».
Poursuivant, elle a soutenu que « l’État ne peut pas tout faire» encourageant à nouveau, les parents «à aider l’Etat à protéger nos enfants ». De l’avis du ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, la commune d’Abobo, « a toujours été un bel exemple d’engagement et de solidarité ».
Cette cérémonie a été également ponctuée par la remise symbolique de vivres à cinq familles économiquement faibles de la commune d’Abobo sur la cinquantaine sélectionnée pour recevoir ces dons dans les jours à venir. Dix familles de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, ont aussi reçu de la part du gouvernement ivoirien, un chèque de 1 million FCFA chacun.
Le prix de la «famille modèle» ivoirienne 2017, un concours initié par le ministère de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité pour récompenser chaque année, la meilleure famille ivoirienne, est revenu à la famille Yara Richard, un agent de la police nationale ivoirienne à la retraite.
« Nous les parents des victimes, nous avons pardonné et nous demandons à tout le monde de pardonner », a déclaré le porte-parole des parents des victimes, Sanogo Sidiki réitérant sa gratitude au gouvernement ivoirien pour son appui constant aux victimes et parents de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire.
C’est le 20 septembre 1993, rappelle -t-on, que l’Assemblée générale des Nations Unies a décrété le 15 mai de chaque année, la journée internationale de la famille. Cette journée dédiée aux familles est l’occasion de mieux connaître les questions relatives à la famille ainsi que les processus sociaux, économiques et démographiques qui affectent les familles.
LB/ls/APA
«Nous devons conjuguer nos efforts afin que la famille ivoirienne redevienne un lieu d’éducation et de sécurité pour les enfants. L’Ivoirien nouveau doit être le produit d’une famille où les parents assument pleinement leurs rôle d’éducateurs», a encouragé Mariatou Koné, ministre ivoirienne de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité qui a présidé cette célébration officielle en présence de son collègue de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité.
Mme Koné a lancé cet appel aux parents estimant que ceux-ci ont « démissionné » et « abandonné » leurs enfants. « Face au manque de repères sociaux familiaux, les enfants sont de plus en plus livrés à eux-mêmes et entraînés sur des chemins qui menacent leur propre existence », a-t-elle déploré citant au nombre desdits menaces la cybercriminalité et le phénomène des enfants microbes, (jeunes délinquants mineurs).
«Chers parents, nous devons nous ressaisir », a insisté le professeur Mariatou Koné ajoutant également que « la Côte d’Ivoire elle-même est une grande famille que nous devons préserver et tous les enfants de cette grande famille, nous pouvons vivre ensemble ».
Poursuivant, elle a soutenu que « l’État ne peut pas tout faire» encourageant à nouveau, les parents «à aider l’Etat à protéger nos enfants ». De l’avis du ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, la commune d’Abobo, « a toujours été un bel exemple d’engagement et de solidarité ».
Cette cérémonie a été également ponctuée par la remise symbolique de vivres à cinq familles économiquement faibles de la commune d’Abobo sur la cinquantaine sélectionnée pour recevoir ces dons dans les jours à venir. Dix familles de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire, ont aussi reçu de la part du gouvernement ivoirien, un chèque de 1 million FCFA chacun.
Le prix de la «famille modèle» ivoirienne 2017, un concours initié par le ministère de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité pour récompenser chaque année, la meilleure famille ivoirienne, est revenu à la famille Yara Richard, un agent de la police nationale ivoirienne à la retraite.
« Nous les parents des victimes, nous avons pardonné et nous demandons à tout le monde de pardonner », a déclaré le porte-parole des parents des victimes, Sanogo Sidiki réitérant sa gratitude au gouvernement ivoirien pour son appui constant aux victimes et parents de victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire.
C’est le 20 septembre 1993, rappelle -t-on, que l’Assemblée générale des Nations Unies a décrété le 15 mai de chaque année, la journée internationale de la famille. Cette journée dédiée aux familles est l’occasion de mieux connaître les questions relatives à la famille ainsi que les processus sociaux, économiques et démographiques qui affectent les familles.
LB/ls/APA