Abidjan-(Côte d’Ivoire)- Le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré a déploré, mardi à Abidjan, «le faible niveau de recouvrement» des recettes dans les collectivités territoriales qui s’élève à 47, 18% au 31 décembre 2017.
Il a fait cette annonce lors d’une rencontre d’échanges avec les ordonnateurs des collectivités du pays, en révélant qu’au « 31 décembre 2017, le niveau de recouvrement des recettes propres des communes était de 47, 18 % ».
«En dépit de l’autonomie financière reconnue aux collectivités territoriales, notamment aux districts et communes, celles-ci restent fortement dépendantes des subventions de l’Etat pour le financement de leur budget », a-t-il relevé. Selon lui, la part des ressources propres dans les prévisions budgétaires sur ces quatre dernières années s’élevait en moyenne à 12 %.
Par ailleurs, Jacques Konan Assohoré a rappelé que l’année 2018 est placée «sous le sceau de l’optimisation des ressources intérieures » .
De son explication, il en ressort que cet objectif répond « à la nécessité de renforcer les capacités financières de l’Etat, afin de lui permettre de réaliser ce vaste programme de consolidation de la croissance économique et d’amélioration de la croissance économique du bien-être des populations».
Le maire de la commune de Bouaké et 2ème Vice-Président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), Nicolas Youssouf Djibo et le 3ème Vice-président de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), Siama Bamba, également président du Conseil régional de la Bagoué (Boundiali), ont tour à tour relevé l’importance de cette problématique.
L’identification exhaustive des contribuables, l’apport du Comité local de finances, la mise en place d’une brigade mixte de contrôle sont entre autres les actions proposées lors de ces échanges.
SY/ls
Il a fait cette annonce lors d’une rencontre d’échanges avec les ordonnateurs des collectivités du pays, en révélant qu’au « 31 décembre 2017, le niveau de recouvrement des recettes propres des communes était de 47, 18 % ».
«En dépit de l’autonomie financière reconnue aux collectivités territoriales, notamment aux districts et communes, celles-ci restent fortement dépendantes des subventions de l’Etat pour le financement de leur budget », a-t-il relevé. Selon lui, la part des ressources propres dans les prévisions budgétaires sur ces quatre dernières années s’élevait en moyenne à 12 %.
Par ailleurs, Jacques Konan Assohoré a rappelé que l’année 2018 est placée «sous le sceau de l’optimisation des ressources intérieures » .
De son explication, il en ressort que cet objectif répond « à la nécessité de renforcer les capacités financières de l’Etat, afin de lui permettre de réaliser ce vaste programme de consolidation de la croissance économique et d’amélioration de la croissance économique du bien-être des populations».
Le maire de la commune de Bouaké et 2ème Vice-Président de l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI), Nicolas Youssouf Djibo et le 3ème Vice-président de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (ARDCI), Siama Bamba, également président du Conseil régional de la Bagoué (Boundiali), ont tour à tour relevé l’importance de cette problématique.
L’identification exhaustive des contribuables, l’apport du Comité local de finances, la mise en place d’une brigade mixte de contrôle sont entre autres les actions proposées lors de ces échanges.
SY/ls