Chers compatriotes,
Le 23 mai de chaque année, le monde entier célèbre la Journée Internationale de lutte contre la Fistule Obstétricale.
L’occasion m’est donc donnée de rappeler à la communauté nationale et internationale l’engagement du Gouvernement à combattre cette pathologie et d’appeler à une mobilisation nationale contre ce phénomène.
Selon les Nations Unies, dans le monde, « chaque minute, une femme meurt des complications liées à la grossesse ou à la naissance dans le monde. Pour chaque femme qui meurt, 20 à 30 autres survivent mais avec des complications aiguës ou chroniques dont la plus grave est la fistule obstétricale ».
La fistule obstétricale est une lésion résultant de l’accouchement qui a été relativement négligée.
Une enquête du Fonds des Nations Unies pour la Population, évalue à 1.000 nouveaux cas de fistules obstétricales survenant chaque année.
Face à son évolution inquiétante, l’Etat ivoirien, avec l’appui de tous ses partenaires, a amélioré le plateau technique de plusieurs centres hospitaliers du pays en vue de la prise en charge gratuite de l’opération chirurgicale.
Depuis 2007, des campagnes de sensibilisation et de dépistage sont menées à travers tout le pays et plus de 1.400 femmes ont déjà été opérées dans ces centres.
En 2018, des programmes d’insertion socioéconomique viables, de même que la réfection de centres de réhabilitation sociocommunautaire en faveur des femmes guéries de fistules seront réalisés.
Au regard des progrès accomplis, le Gouvernement tient à saluer l’appui de tous ses partenaires, notamment la Commission de l’Union Africaine, la Commission de la CEDEAO et les Agences des Nations Unies.
Toutefois, certains défis restent à relever dans la lutte contre la fistule obstétricale et qui nous interpellent tous. Il s’agit du coût élevé de la réparation et du séjour hospitalier, de l’insuffisance de centres de réhabilitation communautaire de référence, de l’insuffisance des ressources allouées à la réinsertion socio-économique, de la persistance de pratiques traditionnelles comme l’excision et les mariages des enfants.
Le Gouvernement encourage tous les acteurs et partenaires engagés dans la lutte contre les fistules obstétricales à poursuivre les efforts. C’est ensemble, que nous pouvons relever tous les défis et venir à bout de cette pathologie, qui peut être évitée.
Je vous remercie.
Professeur Mariatou KONE
Ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité
Le 23 mai de chaque année, le monde entier célèbre la Journée Internationale de lutte contre la Fistule Obstétricale.
L’occasion m’est donc donnée de rappeler à la communauté nationale et internationale l’engagement du Gouvernement à combattre cette pathologie et d’appeler à une mobilisation nationale contre ce phénomène.
Selon les Nations Unies, dans le monde, « chaque minute, une femme meurt des complications liées à la grossesse ou à la naissance dans le monde. Pour chaque femme qui meurt, 20 à 30 autres survivent mais avec des complications aiguës ou chroniques dont la plus grave est la fistule obstétricale ».
La fistule obstétricale est une lésion résultant de l’accouchement qui a été relativement négligée.
Une enquête du Fonds des Nations Unies pour la Population, évalue à 1.000 nouveaux cas de fistules obstétricales survenant chaque année.
Face à son évolution inquiétante, l’Etat ivoirien, avec l’appui de tous ses partenaires, a amélioré le plateau technique de plusieurs centres hospitaliers du pays en vue de la prise en charge gratuite de l’opération chirurgicale.
Depuis 2007, des campagnes de sensibilisation et de dépistage sont menées à travers tout le pays et plus de 1.400 femmes ont déjà été opérées dans ces centres.
En 2018, des programmes d’insertion socioéconomique viables, de même que la réfection de centres de réhabilitation sociocommunautaire en faveur des femmes guéries de fistules seront réalisés.
Au regard des progrès accomplis, le Gouvernement tient à saluer l’appui de tous ses partenaires, notamment la Commission de l’Union Africaine, la Commission de la CEDEAO et les Agences des Nations Unies.
Toutefois, certains défis restent à relever dans la lutte contre la fistule obstétricale et qui nous interpellent tous. Il s’agit du coût élevé de la réparation et du séjour hospitalier, de l’insuffisance de centres de réhabilitation communautaire de référence, de l’insuffisance des ressources allouées à la réinsertion socio-économique, de la persistance de pratiques traditionnelles comme l’excision et les mariages des enfants.
Le Gouvernement encourage tous les acteurs et partenaires engagés dans la lutte contre les fistules obstétricales à poursuivre les efforts. C’est ensemble, que nous pouvons relever tous les défis et venir à bout de cette pathologie, qui peut être évitée.
Je vous remercie.
Professeur Mariatou KONE
Ministre de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité