Songon - La ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, Pr Mariatou Koné a annoncé vendredi, en marge de sa visite à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), un projet de création d’une prison pour les femmes en Côte d’Ivoire, en vue d’améliorer leurs conditions de détentions dans les établissements pénitentiaires.
« La création d’une maison d’arrêt et de correction pour les femmes vise à mettre les femmes détenues et condamnées à l’abri des hommes prisonniers qui se ruent sur elles lors des mutineries et à leur octroyer un cadre de détention spécifique au genre féminin », a expliqué la ministre. Sur plus de 6.000 détenus à la MACA, il y a environ 200 femmes incarcérées, a-t-elle précisé.
Ce projet est un souhait émis par les officiers contrôleurs des établissements pénitentiaires et des condamnées pour permettre aux femmes détenues d’être également moins exposées au viol et autres agressions sexuelles commis par des hommes qui sont plus nombreux qu’elles à la MACA.
En attendant la réalisation de ce projet, la sage-femme, Geneviève Abazin, a demandé à la ministre d’octroyer à l’infirmerie de la MACA, une dotation en médicaments infantiles pour la prise en compte des enfants des nourrices et des enfants des détenues.
« Ici à la MACA, les enfants ne sont pas considérés comme des détenus, alors les médicaments disponibles à l’infirmerie sont uniquement pour des adultes et les jeunes », a-t-elle souligné.
Auparavant, Prof Mariatou Koné a fait savoir que des démarches avaient été entreprises par son ministère pour confier la garde de ces enfants de détenues aux pouponnières, mais leurs mères condamnées à purger des peines avaient refusé cette proposition, au prétexte que « leur enfant était leur seul espoir ».
Selon la base de données de la MACA, il y a 124 femmes détenues, 75 autres condamnées et deux mineures qui sont derrière les barreaux.
(AIP)
tg/cmas
« La création d’une maison d’arrêt et de correction pour les femmes vise à mettre les femmes détenues et condamnées à l’abri des hommes prisonniers qui se ruent sur elles lors des mutineries et à leur octroyer un cadre de détention spécifique au genre féminin », a expliqué la ministre. Sur plus de 6.000 détenus à la MACA, il y a environ 200 femmes incarcérées, a-t-elle précisé.
Ce projet est un souhait émis par les officiers contrôleurs des établissements pénitentiaires et des condamnées pour permettre aux femmes détenues d’être également moins exposées au viol et autres agressions sexuelles commis par des hommes qui sont plus nombreux qu’elles à la MACA.
En attendant la réalisation de ce projet, la sage-femme, Geneviève Abazin, a demandé à la ministre d’octroyer à l’infirmerie de la MACA, une dotation en médicaments infantiles pour la prise en compte des enfants des nourrices et des enfants des détenues.
« Ici à la MACA, les enfants ne sont pas considérés comme des détenus, alors les médicaments disponibles à l’infirmerie sont uniquement pour des adultes et les jeunes », a-t-elle souligné.
Auparavant, Prof Mariatou Koné a fait savoir que des démarches avaient été entreprises par son ministère pour confier la garde de ces enfants de détenues aux pouponnières, mais leurs mères condamnées à purger des peines avaient refusé cette proposition, au prétexte que « leur enfant était leur seul espoir ».
Selon la base de données de la MACA, il y a 124 femmes détenues, 75 autres condamnées et deux mineures qui sont derrière les barreaux.
(AIP)
tg/cmas