Abidjan– L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a procédé au lancement officiel du rapport mondial sur l’éducation (RME), mardi, au Centre national de matériels scientifiques (CNMS) sis à Cocody, en présence de la ministre ivoirienne de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, ainsi que des partenaires au développement.
Ce rapport, axé sur l’obligation de rendre compte, implique la responsabilité de l’Etat d’offrir une éducation équitable et de qualité à tous les citoyens, des parents d’assurer la formation de leurs enfants, des progénitures « d’étudier et de réussir à l’école en vue d’honorer leurs géniteurs », selon le directeur régional Afrique de l’Ouest de l’UNESCO, Ydo Yao.
Dans le pilotage de cette politique, des discussions et des débats autour du contenu de ce rapport, ainsi que de l’utilisation des ressources mobilisées au profit de l’éducation (surtout au niveau des Comités de gestion des établissements scolaires, COGES) seront animés dans les différentes Directions régionales de l’éducation nationale (DREN) et les structures décentralisées du ministère, en vue d’améliorer la situation.
L’initiative résulte du constat, dans différents pays, de ce que 100 millions de jeunes ne savent ni lire ni écrire, un enseignant sur sept est formé, 60 % d’enseignants ne sont pas consultés dans l’élaboration des manuels scolaires, et de l’inexistence de réglementation sur les effectifs des classes, a motivé la présentatrice du rapport, Rokaya Diawara.
L’opération « nous permettra de faire notre autocritique, et d’agir valablement selon les sillons tracés par l’Objectif de développement durable 4 » incluant une éducation de qualité, a laissé entendre le ministre Kandia Camara. Elle était entourée entre autres des représentants de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement.
Ce rapport annuel, dont le bilan se fera progressivement à travers diverses zones, est également lancé dans huit autres pays africains.
ra/cmas
Ce rapport, axé sur l’obligation de rendre compte, implique la responsabilité de l’Etat d’offrir une éducation équitable et de qualité à tous les citoyens, des parents d’assurer la formation de leurs enfants, des progénitures « d’étudier et de réussir à l’école en vue d’honorer leurs géniteurs », selon le directeur régional Afrique de l’Ouest de l’UNESCO, Ydo Yao.
Dans le pilotage de cette politique, des discussions et des débats autour du contenu de ce rapport, ainsi que de l’utilisation des ressources mobilisées au profit de l’éducation (surtout au niveau des Comités de gestion des établissements scolaires, COGES) seront animés dans les différentes Directions régionales de l’éducation nationale (DREN) et les structures décentralisées du ministère, en vue d’améliorer la situation.
L’initiative résulte du constat, dans différents pays, de ce que 100 millions de jeunes ne savent ni lire ni écrire, un enseignant sur sept est formé, 60 % d’enseignants ne sont pas consultés dans l’élaboration des manuels scolaires, et de l’inexistence de réglementation sur les effectifs des classes, a motivé la présentatrice du rapport, Rokaya Diawara.
L’opération « nous permettra de faire notre autocritique, et d’agir valablement selon les sillons tracés par l’Objectif de développement durable 4 » incluant une éducation de qualité, a laissé entendre le ministre Kandia Camara. Elle était entourée entre autres des représentants de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement.
Ce rapport annuel, dont le bilan se fera progressivement à travers diverses zones, est également lancé dans huit autres pays africains.
ra/cmas
