Le ministre des Transports, M. Amadou Koné a effectué ce mardi 12 juin, une visite au Guichet unique de l’automobile (GUA) d’Abidjan, suivie d’une conférence de presse pour faire l’état des lieux aux fins d’apprécier les dispositions mises en place, après le scandale qui a secoué ce secteur d’activité depuis le 18 avril 2018.
‘’En effet, pendant cette crise qui a survenu plus de 1000 dossiers ont été traités manuellement, mais aujourd’hui, nous redémarrons les activités avec le service informatique, les dossiers ne seront plus traités manuellement’’. Cette nouvelle a été annoncée par le DG par intérim du Guichet unique de l’automobile, le Col Teya Pascal pour rassurer le ministre et tous les Directeurs généraux qui ont pris part à cette rencontre, notamment le DG de la Douane, DG de CIL, DG de QUIPUX, DG de la SICTA, DGTTC et les représentants du Trésor et du Haut Conseil des Transports.
D’entrée de jeu, le ministre des Transports, M. Amadou Koné, a fait preuve de sagesse pour présenter les excuses du Gouvernement à tous les acteurs de cette filière pour les nombreux désagréments et difficultés causés par le scandale du GUA. Il a précisé que ce scandale a éclaté alors qu’il était hors du pays. Encore une fois, le ministre Adama Koné a répété ce qu’il avait dit dès sa prise de fonction, à savoir qu’il fallait dématérialiser le Guichet unique pour le rendre plus performant. « Tout mon combat était de réduire les tarifs pour avoir des coûts à l’importation raisonnables, pour que les frais soient ceux prévus par l’Etat. Nous travaillons aussi à ce que le contrôle automobile soit libéralisé », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs indiqué que des dispositions seront prises pour numériser les archives du GUA.
Quant aux responsabilités à situer par rapport aux coupables de cette affaire de véhicules non dédouanés, il a lancé un appel à tout le monde : « c’est une affaire qui est désormais aux mains de la Justice et de la Douane. Il faudra manipuler les informations avec de la retenue. Faisons confiance à la justice. Ne livrons pas tout le monde à la vindicte populaire », a-t-il conseillé. Selon lui, la Douane et la Justice continuent les investigations pour que les coupables soient sanctionnés. « Il y a eu fraude, c’est vrai. Des autorités (citées Ndlr) ont commencé à payer », a confié Amadou Koné.
Face à cette situation qui corrobore les supputations de corruption au GUA, le ministre Amadou Koné a beaucoup insisté sur le fait qu’il faut raccourcir les délais et permettre aux clients de suivre le processus. Ce pourquoi, il faut dématérialiser les procédures pour avoir une base de données consultable par le client et le transitaire. ‘’ Il faut 12 semaines pour sortir un véhicule, cela créé beaucoup de frais et de lourdeurs’’. Il faut donc assainir les mécanismes du GUA pour la sécurisation et la transparence dans les transactions avec le suivie de livraison du véhicule. « Il s’agit de sortir des procédures manuels avec un point d’entrée et un point de sortie du véhicule », a indiqué le ministre Amadou Koné.
JOB
‘’En effet, pendant cette crise qui a survenu plus de 1000 dossiers ont été traités manuellement, mais aujourd’hui, nous redémarrons les activités avec le service informatique, les dossiers ne seront plus traités manuellement’’. Cette nouvelle a été annoncée par le DG par intérim du Guichet unique de l’automobile, le Col Teya Pascal pour rassurer le ministre et tous les Directeurs généraux qui ont pris part à cette rencontre, notamment le DG de la Douane, DG de CIL, DG de QUIPUX, DG de la SICTA, DGTTC et les représentants du Trésor et du Haut Conseil des Transports.
D’entrée de jeu, le ministre des Transports, M. Amadou Koné, a fait preuve de sagesse pour présenter les excuses du Gouvernement à tous les acteurs de cette filière pour les nombreux désagréments et difficultés causés par le scandale du GUA. Il a précisé que ce scandale a éclaté alors qu’il était hors du pays. Encore une fois, le ministre Adama Koné a répété ce qu’il avait dit dès sa prise de fonction, à savoir qu’il fallait dématérialiser le Guichet unique pour le rendre plus performant. « Tout mon combat était de réduire les tarifs pour avoir des coûts à l’importation raisonnables, pour que les frais soient ceux prévus par l’Etat. Nous travaillons aussi à ce que le contrôle automobile soit libéralisé », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs indiqué que des dispositions seront prises pour numériser les archives du GUA.
Quant aux responsabilités à situer par rapport aux coupables de cette affaire de véhicules non dédouanés, il a lancé un appel à tout le monde : « c’est une affaire qui est désormais aux mains de la Justice et de la Douane. Il faudra manipuler les informations avec de la retenue. Faisons confiance à la justice. Ne livrons pas tout le monde à la vindicte populaire », a-t-il conseillé. Selon lui, la Douane et la Justice continuent les investigations pour que les coupables soient sanctionnés. « Il y a eu fraude, c’est vrai. Des autorités (citées Ndlr) ont commencé à payer », a confié Amadou Koné.
Face à cette situation qui corrobore les supputations de corruption au GUA, le ministre Amadou Koné a beaucoup insisté sur le fait qu’il faut raccourcir les délais et permettre aux clients de suivre le processus. Ce pourquoi, il faut dématérialiser les procédures pour avoir une base de données consultable par le client et le transitaire. ‘’ Il faut 12 semaines pour sortir un véhicule, cela créé beaucoup de frais et de lourdeurs’’. Il faut donc assainir les mécanismes du GUA pour la sécurisation et la transparence dans les transactions avec le suivie de livraison du véhicule. « Il s’agit de sortir des procédures manuels avec un point d’entrée et un point de sortie du véhicule », a indiqué le ministre Amadou Koné.
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