Abidjan (Côte d’Ivoire) - Aucune sanction n’est prévue contre des imams et des fidèles musulmans «dissidents» de Kong (Nord-Est) et de Séguéla (Nord-ouest), deux villes ivoiriennes où certains ont refusé de célébrer la fête de Ramadan ou l’Aïd El-Fitr jeudi dernier, la date officielle annoncée par les autorités musulmanes du pays.
Ces derniers ont plutôt célébré l’Aïd El-Fitr, vendredi. « Aucune sanction n’est prévue contre ces imams. Nous sommes dans une phase d’organisation et on ne commence pas par des sanctions. Nous n’avons jamais pris de sanctions dans de tels cas», a confié, vendredi dans un entretien à APA, l’Imam Sékou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), soulignant néanmoins que son organisation «n’a pas encore fait le point» de cette situation.
« Ça peut vous paraître nouveau, mais pour nous, cette situation n’est pas nouvelle», a soutenu l’Imam Sylla expliquant que ces fidèles musulmans de ces deux villes ne sont pas à leur première dissidence.
Selon lui, « ce qui est bon à retenir, à Séguéla, il y a près de seize mosquées et c’est la grande mosquée seulement qui n’a pas fêté jeudi. A Kong, il n’y a qu’une seule mosquée également».
Poursuivant, le porte-parole du COSIM a minimisé cette fronde affirmant que si « 98% des fidèles musulmans ont prié jeudi dans le pays, les 2%, on ne va pas s’emmerder pour ça. Et puis, il y a des villes comme ça ».
Mercredi soir, un communiqué conjoint du COSIM et du CODIS (Conseil des Imams sunnites) rapporté par l’Imam Sékou Sylla sur les antennes de la télévision nationale ivoirienne annonçait l’observation du croissant lunaire dans trois localités du pays (Ouattaradougou, Zou et Fanhala), indiquant que la fête de Ramadan sera célébrée en Côte d’Ivoire jeudi.
S’opposant à cette annonce, des imams et fidèles musulmans de Séguéla et Kong ont refusé de célébrer l’Aïd El-Fitr jeudi estimant que cette fête marquant la fin du mois de jeûne devrait être célébrée vendredi.
LB/ls
Ces derniers ont plutôt célébré l’Aïd El-Fitr, vendredi. « Aucune sanction n’est prévue contre ces imams. Nous sommes dans une phase d’organisation et on ne commence pas par des sanctions. Nous n’avons jamais pris de sanctions dans de tels cas», a confié, vendredi dans un entretien à APA, l’Imam Sékou Sylla, le porte-parole du Conseil supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), soulignant néanmoins que son organisation «n’a pas encore fait le point» de cette situation.
« Ça peut vous paraître nouveau, mais pour nous, cette situation n’est pas nouvelle», a soutenu l’Imam Sylla expliquant que ces fidèles musulmans de ces deux villes ne sont pas à leur première dissidence.
Selon lui, « ce qui est bon à retenir, à Séguéla, il y a près de seize mosquées et c’est la grande mosquée seulement qui n’a pas fêté jeudi. A Kong, il n’y a qu’une seule mosquée également».
Poursuivant, le porte-parole du COSIM a minimisé cette fronde affirmant que si « 98% des fidèles musulmans ont prié jeudi dans le pays, les 2%, on ne va pas s’emmerder pour ça. Et puis, il y a des villes comme ça ».
Mercredi soir, un communiqué conjoint du COSIM et du CODIS (Conseil des Imams sunnites) rapporté par l’Imam Sékou Sylla sur les antennes de la télévision nationale ivoirienne annonçait l’observation du croissant lunaire dans trois localités du pays (Ouattaradougou, Zou et Fanhala), indiquant que la fête de Ramadan sera célébrée en Côte d’Ivoire jeudi.
S’opposant à cette annonce, des imams et fidèles musulmans de Séguéla et Kong ont refusé de célébrer l’Aïd El-Fitr jeudi estimant que cette fête marquant la fin du mois de jeûne devrait être célébrée vendredi.
LB/ls