Korhogo– De nombreux candidats rencontrés, par l’AIP, au sortir de la dernière épreuve écrite du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), vendredi soir, à Korhogo, ont estimé que l’interruption du déroulement de l’examen a cause de la fête du ramadan ne leur a pas été profitable.
« Moi, ça ne m’a pas arrangée », a répondu, sans aucun préambule, Coulibaly Awa, interrogée alors revenait avec un petit groupe de camarades du Collège Sona Habid où elle venait de terminer l’épreuve d’EDHC.
Se présentant comme une musulmane, elle a estimé qu’il était difficile de rester concentrée et de penser à la suite de l’examen pendant que tout le monde était en fête autour de soi.
Ses quatre compagnons sont d’avis avec elle, « vraiment, c’était pas facile de se concentrer », confirme l’un des deux garçons du groupe, qui se dit pourtant non musulman. Pour lui, c’était « stressant » de passer du jour au lendemain d’une grande fête comme l’Aïd el-Fitr à un important examen comme le BEPC.
Une autre candidate, Yéo Ami, élève au Lycée Dominique Ouattara de la ville, qui a composé au lycée Houphouët-Boigny, dit avoir essayé de « bosser » malgré le bruit, mais qu’elle a dû interrompre pour porter de la nourriture à des grands-parents dans un village de la commune, à la demande de ses parents. Une fois arrivée chez les grands-parents, heureux de la revoir, elle aurait été happée par l’ambiance de la fête, à son corps dépendant, a-t-elle raconté.
Un garçon, qui a refusé de décliner son identité, avance une toute autre raison pour regretter la pause forcée intervenue durant la composition : « moi comme ça, mes parents ne sont pas ici. Donc, je voulais finir vite et partir (les retrouver, ndlr) ».
Coulibaly Alima est l’une des rares candidats qui dit avoir « pleinement » profité de l’interruption pour réviser. Chrétienne et vivant dans un quartier résidentiel d’ordinaire calme, elle s’est, en effet enfermée pour se replonger dans ses cahiers, et revenir sur ses points faibles dans les matières où il restait à composer. « En espagnol comme ça, je ne suis pas trop forte. Donc j’ai profité de la pause pour bien bosser là-bas », a-t-elle confié, l’air satisfaite.
Cette année, les épreuves écrites de l’examen du BEPC et du test d’orientation en seconde, débutées mardi, ont été suspendues durant la journée du jeudi, jour de la fête de la fin du ramadan. Elles ont repris et se sont achevées vendredi, rappelle-t-on.
kaem/fmo
« Moi, ça ne m’a pas arrangée », a répondu, sans aucun préambule, Coulibaly Awa, interrogée alors revenait avec un petit groupe de camarades du Collège Sona Habid où elle venait de terminer l’épreuve d’EDHC.
Se présentant comme une musulmane, elle a estimé qu’il était difficile de rester concentrée et de penser à la suite de l’examen pendant que tout le monde était en fête autour de soi.
Ses quatre compagnons sont d’avis avec elle, « vraiment, c’était pas facile de se concentrer », confirme l’un des deux garçons du groupe, qui se dit pourtant non musulman. Pour lui, c’était « stressant » de passer du jour au lendemain d’une grande fête comme l’Aïd el-Fitr à un important examen comme le BEPC.
Une autre candidate, Yéo Ami, élève au Lycée Dominique Ouattara de la ville, qui a composé au lycée Houphouët-Boigny, dit avoir essayé de « bosser » malgré le bruit, mais qu’elle a dû interrompre pour porter de la nourriture à des grands-parents dans un village de la commune, à la demande de ses parents. Une fois arrivée chez les grands-parents, heureux de la revoir, elle aurait été happée par l’ambiance de la fête, à son corps dépendant, a-t-elle raconté.
Un garçon, qui a refusé de décliner son identité, avance une toute autre raison pour regretter la pause forcée intervenue durant la composition : « moi comme ça, mes parents ne sont pas ici. Donc, je voulais finir vite et partir (les retrouver, ndlr) ».
Coulibaly Alima est l’une des rares candidats qui dit avoir « pleinement » profité de l’interruption pour réviser. Chrétienne et vivant dans un quartier résidentiel d’ordinaire calme, elle s’est, en effet enfermée pour se replonger dans ses cahiers, et revenir sur ses points faibles dans les matières où il restait à composer. « En espagnol comme ça, je ne suis pas trop forte. Donc j’ai profité de la pause pour bien bosser là-bas », a-t-elle confié, l’air satisfaite.
Cette année, les épreuves écrites de l’examen du BEPC et du test d’orientation en seconde, débutées mardi, ont été suspendues durant la journée du jeudi, jour de la fête de la fin du ramadan. Elles ont repris et se sont achevées vendredi, rappelle-t-on.
kaem/fmo
