La ministre ivoirienne de la femme, de la protection de l'enfant et de la solidarité, Mariatou Koné a prévenu samedi que « tous ceux qui portent atteinte à la vie ou à l'intégrité physique des enfants trouveront l'État sur leur chemin ».
Mme Koné a fait cette mise en garde depuis Bingerville, une banlieue à l'Est d'Abidjan où elle a présidé la cérémonie officielle de la commémoration de la 28è édition de la journée de l'enfant africain ( JEA) à l'orphelinat des garçons de cette ville autour du thème « protéger les enfants contre les violences, c'est notre responsabilité à tous».
« Nous devons rester vigilants face au phénomène d'enlèvement d'enfants qui a défrayé la chronique dans notre pays cette année et qui provoque une véritable psychose au sein des familles et des communautés », a-t-elle exhorté estimant « qu'il est inadmissible de sacrifier nos enfants sur l'autel des ambitions d'enrichissement ou de conquête du pouvoir ».
Selon elle, « rien ne peut justifier le fait de tuer un enfant, de le battre ou de le priver de soins ». Dressant auparavant, l'état des lieux de la situation de l'enfant dans la sous-région en se fondant sur une étude du fonds des Nations Unies pour l'enfance ( UNICEF), Mme Koné a révélé que des données provenant de 37 pays de l'Afrique subsaharienne montrent que 86% des enfants de 2 à 14 ans subissent des châtiments corporels ou des pressions psychologiques.
« Plus d'un enfant sur trois travaillent en Afrique subsaharienne. Pour ce qui est des mutilations génitales féminines, environ 60% des filles ou femmes ont subi une excision en Afrique subsaharienne et s'agissant du mariage des enfants, le taux est de 33%», a-t-elle ajouté citant la même source.
Poursuivant, la ministre a appelé avec insistance à une synergie d'action des pouvoirs publics, des parents et de la communauté toute entière pour la protection de l'enfant contre tous les abus.
« Nous sommes convaincus que la situation de l'enfant de notre pays peut devenir meilleure si chacun de nous s'engage avec une réelle conviction », a-t-elle soutenu annonçant que dans le cadre du déploiement de ses actions sur le terrain, son département ministériel « compte déclarer la politique de tolérance zéro à l'égard des violences, des abus et de l'exploitation des enfants ».
Elle a, par ailleurs rappelé les actions du gouvernement ivoirien pour la protection des enfants dans le pays admettant que malgré tout, des défis subsistent. « Non à la négligeance, non à la maltraitance des enfants. Soyons vigilants et protégeons nos enfants », a conclu Mme Koné.
Avant elle, la présidente du parlement national des enfants de Côte d'Ivoire, Grâce AKaffou et la représentante adjointe de l'UNICEF dans le pays, Dr Sophie Leonard, ont successivement appelé les différents acteurs à travailler de concert pour mieux protéger les enfants.
« Les enfants de Côte d'Ivoire comptent sur vous. Chacun à son niveau à la responsabilité de protéger les enfants », a plaidé Mademoiselle Akaffou.
La Journée de l'enfant africain a été instituée depuis 1990 par l'organisation de l'unité africaine ( OUA) pour commémorer la répression sanglante d'une marche d'élèves sud-africains à Soweto en 1976 qui s'est soldée par le massacre d'une centaine d'enfants alors qu'ils ne réclamaient que des meilleurs conditions d'éducation.
LB/ls/APA
Mme Koné a fait cette mise en garde depuis Bingerville, une banlieue à l'Est d'Abidjan où elle a présidé la cérémonie officielle de la commémoration de la 28è édition de la journée de l'enfant africain ( JEA) à l'orphelinat des garçons de cette ville autour du thème « protéger les enfants contre les violences, c'est notre responsabilité à tous».
« Nous devons rester vigilants face au phénomène d'enlèvement d'enfants qui a défrayé la chronique dans notre pays cette année et qui provoque une véritable psychose au sein des familles et des communautés », a-t-elle exhorté estimant « qu'il est inadmissible de sacrifier nos enfants sur l'autel des ambitions d'enrichissement ou de conquête du pouvoir ».
Selon elle, « rien ne peut justifier le fait de tuer un enfant, de le battre ou de le priver de soins ». Dressant auparavant, l'état des lieux de la situation de l'enfant dans la sous-région en se fondant sur une étude du fonds des Nations Unies pour l'enfance ( UNICEF), Mme Koné a révélé que des données provenant de 37 pays de l'Afrique subsaharienne montrent que 86% des enfants de 2 à 14 ans subissent des châtiments corporels ou des pressions psychologiques.
« Plus d'un enfant sur trois travaillent en Afrique subsaharienne. Pour ce qui est des mutilations génitales féminines, environ 60% des filles ou femmes ont subi une excision en Afrique subsaharienne et s'agissant du mariage des enfants, le taux est de 33%», a-t-elle ajouté citant la même source.
Poursuivant, la ministre a appelé avec insistance à une synergie d'action des pouvoirs publics, des parents et de la communauté toute entière pour la protection de l'enfant contre tous les abus.
« Nous sommes convaincus que la situation de l'enfant de notre pays peut devenir meilleure si chacun de nous s'engage avec une réelle conviction », a-t-elle soutenu annonçant que dans le cadre du déploiement de ses actions sur le terrain, son département ministériel « compte déclarer la politique de tolérance zéro à l'égard des violences, des abus et de l'exploitation des enfants ».
Elle a, par ailleurs rappelé les actions du gouvernement ivoirien pour la protection des enfants dans le pays admettant que malgré tout, des défis subsistent. « Non à la négligeance, non à la maltraitance des enfants. Soyons vigilants et protégeons nos enfants », a conclu Mme Koné.
Avant elle, la présidente du parlement national des enfants de Côte d'Ivoire, Grâce AKaffou et la représentante adjointe de l'UNICEF dans le pays, Dr Sophie Leonard, ont successivement appelé les différents acteurs à travailler de concert pour mieux protéger les enfants.
« Les enfants de Côte d'Ivoire comptent sur vous. Chacun à son niveau à la responsabilité de protéger les enfants », a plaidé Mademoiselle Akaffou.
La Journée de l'enfant africain a été instituée depuis 1990 par l'organisation de l'unité africaine ( OUA) pour commémorer la répression sanglante d'une marche d'élèves sud-africains à Soweto en 1976 qui s'est soldée par le massacre d'une centaine d'enfants alors qu'ils ne réclamaient que des meilleurs conditions d'éducation.
LB/ls/APA