Bingerville, 17 juin (AIP) - Le Gouvernement entend appliquer désormais«la tolérance zéro» envers toute personne qui viendrait à se rendre coupable d’actes de violence sur un enfant à travers l’ensemble du territoire national, ce quelque soit sa situation sociale, son groupe ethnique ou encore sa religion.
« Par ses actions sur le terrain, le ministère de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité compte déclarer la politique de tolérance zéro à l’égard des violences faites aux enfants. Tous ceux qui portent atteinte à la vie ou à l’intégrité physique des enfants, trouveront l’Etat de Côte d’Ivoire sur leur chemin même si ces actes sont commis par des parents ou des proches», a déclaré samedi, à la faveur de la célébration officielle de la Journée de l’enfant africain à l’orphelinat de Bingerville, la ministre Mariatou Koné.
Selon les derniers chiffres de l’UNICEF, 72% des enfants d’un à deux ans en Côte d’Ivoire ont fait l’objet de mesures disciplinaires violentes. Les taux de violences à l’école sont nombreux. 40% des élèves, garçons et filles, sont physiquement sanctionnés par un enseignant.
Pour la ministre Mariatou, rien ne pourrait justifier le fait d’ôter la vie à un enfant, de le battre, de le priver de soins, de nourritures et d’attention.
«La politique nationale de protection de l’enfant est à la fois la traduction de la vision du gouvernement pour le bien-être des enfants de Côte d’Ivoire et l’expression de son pragmatisme de leur protection contre toute forme d’abus, de violence et d’exploitation. Non à la négligence, non à la maltraitance, non à la violence. Soyons vigilants et protégeons nos enfants », a ajouté Mariatou Koné traduisant sa reconnaissance à la Première Dame Dominique Ouattara pour toutes ses actions en faveurs des enfants dont la dernière en date est la construction d’un centre d’accueil à Soubré pour les enfants victimes de traite.
La Journée de l’enfant africain, rappelle-t-on, a instituée par l’Union africaine en juillet 1990. Elle commémore la répression sanglante de la marche des milliers d’élèves descendus dans la rue à Sowétho en 1976 pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation. La présente édition a pour thème, «Protéger les enfants contre les violences, c’est notre responsabilité à tous», tel est le thème de cette édition.
(AIP)
sn/bsp/kam
« Par ses actions sur le terrain, le ministère de la femme, de la protection de l’enfant et de la solidarité compte déclarer la politique de tolérance zéro à l’égard des violences faites aux enfants. Tous ceux qui portent atteinte à la vie ou à l’intégrité physique des enfants, trouveront l’Etat de Côte d’Ivoire sur leur chemin même si ces actes sont commis par des parents ou des proches», a déclaré samedi, à la faveur de la célébration officielle de la Journée de l’enfant africain à l’orphelinat de Bingerville, la ministre Mariatou Koné.
Selon les derniers chiffres de l’UNICEF, 72% des enfants d’un à deux ans en Côte d’Ivoire ont fait l’objet de mesures disciplinaires violentes. Les taux de violences à l’école sont nombreux. 40% des élèves, garçons et filles, sont physiquement sanctionnés par un enseignant.
Pour la ministre Mariatou, rien ne pourrait justifier le fait d’ôter la vie à un enfant, de le battre, de le priver de soins, de nourritures et d’attention.
«La politique nationale de protection de l’enfant est à la fois la traduction de la vision du gouvernement pour le bien-être des enfants de Côte d’Ivoire et l’expression de son pragmatisme de leur protection contre toute forme d’abus, de violence et d’exploitation. Non à la négligence, non à la maltraitance, non à la violence. Soyons vigilants et protégeons nos enfants », a ajouté Mariatou Koné traduisant sa reconnaissance à la Première Dame Dominique Ouattara pour toutes ses actions en faveurs des enfants dont la dernière en date est la construction d’un centre d’accueil à Soubré pour les enfants victimes de traite.
La Journée de l’enfant africain, rappelle-t-on, a instituée par l’Union africaine en juillet 1990. Elle commémore la répression sanglante de la marche des milliers d’élèves descendus dans la rue à Sowétho en 1976 pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation. La présente édition a pour thème, «Protéger les enfants contre les violences, c’est notre responsabilité à tous», tel est le thème de cette édition.
(AIP)
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