Abidjan- Les Etats-Unis ont annoncé mardi, se retirer du Conseil des droits de l’homme à Genève, selon une annonce faite à Washington, par le secrétaire d’Etat Mike Pompeo et l’ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley.
Nikki Haley, l’ambassadrice américaine, faisait planer la menace depuis un an. « Les Etats-Unis se retirent officiellement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Je voudrais dire très clairement que cette initiative ne signe pas un retrait de nos engagements en faveur des droits de l’homme».
L’ambassadrice est montée au créneau pour dénoncer, selon elle, la partialité de ce Conseil, accusé de mener des politiques à géométrie variable : « pendant trop longtemps, le Conseil des droits de l’homme a protégé les auteurs de violations des droits de l’homme et il a été un cloaque de partis pris politiques. Cette institution a fait passer plus de cinq résolutions contre Israël. C’est plus que ce qui a été adopté en tout contre la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie, la République démocratique du Congo (RDC), tout comme le Venezuela, la Chine, ou l’Egypte ».
Cette annonce intervient au lendemain des critiques virulentes émises par le secrétaire général Antonio Guterres et son haut-commissaire aux Droits de l’homme qui se sont indignés du traitement réservé aux familles de migrants. L’administration Trump est accusée de violer les droits de l’homme en séparant les migrants de leurs enfants.
Ce départ fait suite à la longue liste des désengagements américain, à savoir, la sortie d’un accord de libre-échange transpacifique, à celle de l’accord de Paris sur le climat, ainsi qu’à celle de l’accord sur le nucléaire iranien. Il vient par ailleurs s’ajouter au retrait de l’Unesco, effectif depuis décembre 2017.
Le Conseil des droits de l’homme est un organe de l’ONU, créé en 2006, pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde.
tls/fmo
Nikki Haley, l’ambassadrice américaine, faisait planer la menace depuis un an. « Les Etats-Unis se retirent officiellement du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Je voudrais dire très clairement que cette initiative ne signe pas un retrait de nos engagements en faveur des droits de l’homme».
L’ambassadrice est montée au créneau pour dénoncer, selon elle, la partialité de ce Conseil, accusé de mener des politiques à géométrie variable : « pendant trop longtemps, le Conseil des droits de l’homme a protégé les auteurs de violations des droits de l’homme et il a été un cloaque de partis pris politiques. Cette institution a fait passer plus de cinq résolutions contre Israël. C’est plus que ce qui a été adopté en tout contre la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie, la République démocratique du Congo (RDC), tout comme le Venezuela, la Chine, ou l’Egypte ».
Cette annonce intervient au lendemain des critiques virulentes émises par le secrétaire général Antonio Guterres et son haut-commissaire aux Droits de l’homme qui se sont indignés du traitement réservé aux familles de migrants. L’administration Trump est accusée de violer les droits de l’homme en séparant les migrants de leurs enfants.
Ce départ fait suite à la longue liste des désengagements américain, à savoir, la sortie d’un accord de libre-échange transpacifique, à celle de l’accord de Paris sur le climat, ainsi qu’à celle de l’accord sur le nucléaire iranien. Il vient par ailleurs s’ajouter au retrait de l’Unesco, effectif depuis décembre 2017.
Le Conseil des droits de l’homme est un organe de l’ONU, créé en 2006, pour promouvoir les droits de l’homme dans le monde.
tls/fmo