Grand-Bassam- Le ministère de la Défense, avec l'appui de la Coopération française organise de lundi à vendredi à Grand-Bassam, la 3e session internationale de réflexions stratégiques de l'Institut d'études Stratégiques et de Défense (IESD) sous le thème « Reconstruction de l'outil de défense post- conflit : cas des pays africains ».
Pendant cinq jours, des experts internationaux mènent une réflexion globale et profonde sur la reconstruction de l'outil de défense en situation post-conflit. Spécifiquement, ils identifient les problèmes qui freinent l'établissement d'un outil de défense performant dans les pays africains sortant de crise, réfléchissent à la question de la cohésion sociale au sein de forces nationales constructives à partir d'unités de belligérants.
Ils évaluent également les dangers d'une RSS inaboutie en matière de reconstruction de l'outil de défense, proposeront des solutions concrètes aux décideurs afin qu'ils réussissent le pari de rebâtir des forces armées républicaines et efficaces au lendemain des crises sur le continent. Ils examinent aussi la place des Armées et de la Gendarmerie dans la société à l'issue d'une crise.
Le ministre d'État, le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko a marqué l'importance d'une telle rencontre d'échange et de partage d'expérience sur la question. Pour lui, cela permettra de fédérer les énergies pour contribuer à consolider la paix dans les pays post crise.
Selon le ministre, « la reconstruction de l'outil de défense post crise n'est pas une chose aisée, c'est un processus délicat à cause du manque de confiance entre les belligérants ». Il a donc proposé quelques pistes de réflexion aux participants notamment sur l'impartialité de la gouvernance de l'outil de défense pour une cohésion totale, l'équipement et la formation des militaires.
ko/kkf/cmas
Pendant cinq jours, des experts internationaux mènent une réflexion globale et profonde sur la reconstruction de l'outil de défense en situation post-conflit. Spécifiquement, ils identifient les problèmes qui freinent l'établissement d'un outil de défense performant dans les pays africains sortant de crise, réfléchissent à la question de la cohésion sociale au sein de forces nationales constructives à partir d'unités de belligérants.
Ils évaluent également les dangers d'une RSS inaboutie en matière de reconstruction de l'outil de défense, proposeront des solutions concrètes aux décideurs afin qu'ils réussissent le pari de rebâtir des forces armées républicaines et efficaces au lendemain des crises sur le continent. Ils examinent aussi la place des Armées et de la Gendarmerie dans la société à l'issue d'une crise.
Le ministre d'État, le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko a marqué l'importance d'une telle rencontre d'échange et de partage d'expérience sur la question. Pour lui, cela permettra de fédérer les énergies pour contribuer à consolider la paix dans les pays post crise.
Selon le ministre, « la reconstruction de l'outil de défense post crise n'est pas une chose aisée, c'est un processus délicat à cause du manque de confiance entre les belligérants ». Il a donc proposé quelques pistes de réflexion aux participants notamment sur l'impartialité de la gouvernance de l'outil de défense pour une cohésion totale, l'équipement et la formation des militaires.
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