Les ministres de l’Energie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis vendredi à Cotonou, au Bénin, à l’occasion de leur 12ème réunion, ont approuvé plusieurs documents et recommandé leur adoption par les instances statutaires de l’organisation régionale.
Il s’agit du règlement sur les sanctions du marché régional de l’électricité, de l’étude pour l’élaboration du Plan directeur d’électrification rurale et périurbaine en Afrique de l’Ouest, et de celle relative à la faisabilité pour l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.
Les ministres ont également recommandé la création d’une Unité de coordination des programmes d’électrification rurale au sein de la direction de l’Energie de la Commission de la CEDEAO, rapporte un communiqué de presse de l’organisation régionale transmis à l’AIP, samedi.
Ils ont, par ailleurs, décidé de la mise en place d’un réseau des ministres de l’Energie de l’espace communautaire pour animer et échanger davantage d’expérience et d’information, en vue d’accélérer le développement du secteur de l’énergie dans l’espace communautaire.
Le bureau du réseau est composé d’un Vice-président et d’un Secrétaire général que sont respectivement le Ghana et le Niger, alors que les deux rapporteurs sont le Burkina Faso et le Cabo Verde. Quant à la présidence, elle est assurée par le Bénin.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Energie de ce pays, Dona Jean-Claude Houssou, a rappelé l’objectif de la réunion qui est de permettre aux ministres en charge de l’Energie de la Cedeao d’échanger sur le développement actuel du secteur en Afrique de l’Ouest, et de discuter du renforcement de la collaboration existante dans le secteur.
Pour le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, représenté par le Commissaire chargé de l’Energie et des Mines de ladite Commission, Sédiko Douka, l’absence d’électrification est l’un des obstacles majeurs au développement des activités économiques, et à la satisfaction des besoins basiques des populations ouest-africaines.
« En Afrique, ce sont environ 645 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité, soit 53 % de la population non connecté au réseau. Un tiers de cette population vient de notre espace », a-t-il indiqué.
Dans l’espace CEDEAO, a dit M. Douka, l’accès à l’électricité est de 42%, dont seulement 8% en milieu rural, et la consommation d’électricité par habitant, 150 kWh/an, est l’une des plus faibles de la planète, en comparaison avec 6 500 kWh en Europe et 13 000 kWh aux Etats-Unis.
Selon lui, les coûts de l’électricité sont élevés, les sociétés nationales d’électricité en Afrique de l’Ouest connaissent des difficultés financières et de gestion, et enregistrent des pertes techniques et commerciales, rendant les rendements de réseaux et les recouvrements faibles.
« C’est pourquoi, notre ambition première est d’accroître la coopération régionale et l’accès à l’électricité à travers l’harmonisation des politiques et des programmes des Etats membres de la Cedeao, l’interconnexion de l’Afrique de l’Ouest et le développement des énergies renouvelables dans la perspective d’un marché régional de l’électricité », a-t-il déclaré.
(AIP)
cmas
Il s’agit du règlement sur les sanctions du marché régional de l’électricité, de l’étude pour l’élaboration du Plan directeur d’électrification rurale et périurbaine en Afrique de l’Ouest, et de celle relative à la faisabilité pour l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest.
Les ministres ont également recommandé la création d’une Unité de coordination des programmes d’électrification rurale au sein de la direction de l’Energie de la Commission de la CEDEAO, rapporte un communiqué de presse de l’organisation régionale transmis à l’AIP, samedi.
Ils ont, par ailleurs, décidé de la mise en place d’un réseau des ministres de l’Energie de l’espace communautaire pour animer et échanger davantage d’expérience et d’information, en vue d’accélérer le développement du secteur de l’énergie dans l’espace communautaire.
Le bureau du réseau est composé d’un Vice-président et d’un Secrétaire général que sont respectivement le Ghana et le Niger, alors que les deux rapporteurs sont le Burkina Faso et le Cabo Verde. Quant à la présidence, elle est assurée par le Bénin.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Energie de ce pays, Dona Jean-Claude Houssou, a rappelé l’objectif de la réunion qui est de permettre aux ministres en charge de l’Energie de la Cedeao d’échanger sur le développement actuel du secteur en Afrique de l’Ouest, et de discuter du renforcement de la collaboration existante dans le secteur.
Pour le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou, représenté par le Commissaire chargé de l’Energie et des Mines de ladite Commission, Sédiko Douka, l’absence d’électrification est l’un des obstacles majeurs au développement des activités économiques, et à la satisfaction des besoins basiques des populations ouest-africaines.
« En Afrique, ce sont environ 645 millions de personnes qui n’ont pas accès à l’électricité, soit 53 % de la population non connecté au réseau. Un tiers de cette population vient de notre espace », a-t-il indiqué.
Dans l’espace CEDEAO, a dit M. Douka, l’accès à l’électricité est de 42%, dont seulement 8% en milieu rural, et la consommation d’électricité par habitant, 150 kWh/an, est l’une des plus faibles de la planète, en comparaison avec 6 500 kWh en Europe et 13 000 kWh aux Etats-Unis.
Selon lui, les coûts de l’électricité sont élevés, les sociétés nationales d’électricité en Afrique de l’Ouest connaissent des difficultés financières et de gestion, et enregistrent des pertes techniques et commerciales, rendant les rendements de réseaux et les recouvrements faibles.
« C’est pourquoi, notre ambition première est d’accroître la coopération régionale et l’accès à l’électricité à travers l’harmonisation des politiques et des programmes des Etats membres de la Cedeao, l’interconnexion de l’Afrique de l’Ouest et le développement des énergies renouvelables dans la perspective d’un marché régional de l’électricité », a-t-il déclaré.
(AIP)
cmas