Après Bayota, Oumé, c’est le tour de Gagnoa, chef lieu de la région du Goh, d’accueillir la caravane d’indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d’Ivoire.
Au total 46 personnes dont 12 ayants droits de victimes, 32 blessés qui ont reçu respectivement des mains du Professeur Mariatou Koné, Ministre de la Femme de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité des chèques et bons de prises en charge médicale. Le tout, pour un peu plus de 20 millions de francs CFA. La cérémonie de remise de chèques a eu lieu le vendredi 29 juin à la préfecture de Gagnoa.
« Nous parcourons toutes les régions de Côte d’Ivoire pour traduire la compassion de l’État voulue par son Excellence Monsieur le Président de la République Alassane Ouattara… Aujourd’hui nous sommes dans le Goh où chaque ayant droit percevra la somme symbolique d’un million de francs CFA et chaque blessé un bon de prise en charge médicale et une enveloppe de 150 000 francs CFA comme frais de transport. Les victimes qui n’ont pas été prises en compte aujourd’hui le seront une autre fois, le temps que leurs dossiers soient traités. Nous devons procéder à toutes les vérifications avant de valider les dossiers pour éviter les cas de fraude. C’est l’argent de l’Etat et nous devons le gérer avec rigueur et dans la plus grande transparence», a expliqué la Ministre en charge de l’indemnisation des victimes.
Aussi a-t-elle rappelé le caractère inclusif et gratuit de l’opération de réparation des préjudices. « La réparation des préjudices est un droit pour les victimes. Elle concerne tout le monde, sans distinction d’origine géographique où ethnique, de nationalité, de catégorie socioprofessionnelle, d’appartenance religieuse ou politique. Mais, pour en bénéficier, il faut figurer sur une liste et apporter la preuve du lien avec l’une des crises que notre pays a connues. Sachez chers parents que la réparation des préjudices est entièrement gratuite…», a rappelé le Professeur Mariatou Koné.
Par ailleurs, elle a invité les populations surtout les victimes à s’inscrire dans la consolidation de la paix et de l’unité nationale. « Réparer permet de soulager mais réparer ne ramènera pas à la vie tous ceux qui sont morts. Réparer ne pourra pas toujours guérir des traumatismes physiques et/ou psychologiques aux séquelles irréversibles chez certains de nos compatriotes. Pour éviter les conséquences douloureuses de nos incompréhensions, il faudra nous engager dans une culture de la paix qui privilégie les voies pacifiques de gestion et de résolution des contradictions et conflits. Nous aurons bientôt des élections. Nous devons éviter à notre pays de nouveaux pleurs comme par exemple les conséquences les élections contestées. Les voies de recours sur le plan juridique existent » a insisté la Ministre Mariatou Koné.
Les victimes ont remercié le Chef de l’État et le Gouvernement avec à leur tête le Premier Ministre qui ont mandaté la Ministre Mariatou Koné « Cela participe au renforcement de la cohésion sociale. Nous venons d’avoir la preuve que nous n’avons pas été oubliés » s’est ainsi exprimé le porte parole des victimes.
Au total 46 personnes dont 12 ayants droits de victimes, 32 blessés qui ont reçu respectivement des mains du Professeur Mariatou Koné, Ministre de la Femme de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité des chèques et bons de prises en charge médicale. Le tout, pour un peu plus de 20 millions de francs CFA. La cérémonie de remise de chèques a eu lieu le vendredi 29 juin à la préfecture de Gagnoa.
« Nous parcourons toutes les régions de Côte d’Ivoire pour traduire la compassion de l’État voulue par son Excellence Monsieur le Président de la République Alassane Ouattara… Aujourd’hui nous sommes dans le Goh où chaque ayant droit percevra la somme symbolique d’un million de francs CFA et chaque blessé un bon de prise en charge médicale et une enveloppe de 150 000 francs CFA comme frais de transport. Les victimes qui n’ont pas été prises en compte aujourd’hui le seront une autre fois, le temps que leurs dossiers soient traités. Nous devons procéder à toutes les vérifications avant de valider les dossiers pour éviter les cas de fraude. C’est l’argent de l’Etat et nous devons le gérer avec rigueur et dans la plus grande transparence», a expliqué la Ministre en charge de l’indemnisation des victimes.
Aussi a-t-elle rappelé le caractère inclusif et gratuit de l’opération de réparation des préjudices. « La réparation des préjudices est un droit pour les victimes. Elle concerne tout le monde, sans distinction d’origine géographique où ethnique, de nationalité, de catégorie socioprofessionnelle, d’appartenance religieuse ou politique. Mais, pour en bénéficier, il faut figurer sur une liste et apporter la preuve du lien avec l’une des crises que notre pays a connues. Sachez chers parents que la réparation des préjudices est entièrement gratuite…», a rappelé le Professeur Mariatou Koné.
Par ailleurs, elle a invité les populations surtout les victimes à s’inscrire dans la consolidation de la paix et de l’unité nationale. « Réparer permet de soulager mais réparer ne ramènera pas à la vie tous ceux qui sont morts. Réparer ne pourra pas toujours guérir des traumatismes physiques et/ou psychologiques aux séquelles irréversibles chez certains de nos compatriotes. Pour éviter les conséquences douloureuses de nos incompréhensions, il faudra nous engager dans une culture de la paix qui privilégie les voies pacifiques de gestion et de résolution des contradictions et conflits. Nous aurons bientôt des élections. Nous devons éviter à notre pays de nouveaux pleurs comme par exemple les conséquences les élections contestées. Les voies de recours sur le plan juridique existent » a insisté la Ministre Mariatou Koné.
Les victimes ont remercié le Chef de l’État et le Gouvernement avec à leur tête le Premier Ministre qui ont mandaté la Ministre Mariatou Koné « Cela participe au renforcement de la cohésion sociale. Nous venons d’avoir la preuve que nous n’avons pas été oubliés » s’est ainsi exprimé le porte parole des victimes.