APA - L’artiste comédien et humoriste ivoirien Maréchal Zongo a plaidé mercredi à Abidjan pour que les autorités ivoiriennes mettent en place des «critères de diffusion» des œuvres musicales dans le pays estimant qu’en « Côte d’Ivoire, on danse trop».
M. Zongo a fait ce plaidoyer lors de la cérémonie de lancement de la 9è édition du Festival international du rire d’Abidjan (FIRA). « Il faut que les autorités mettent en place des critères de diffusion de la musique. La Côte d’Ivoire est le seul pays où il n’y a pas de grand prix des arts. Si chaque année on décerne des prix aux meilleurs artistes, ça va pousser les gens à travailler. Mais il n’y a pas de prix. Donc, on danse et on danse alors qu’un pays ne se construit pas que dans la danse», a-t-il soutenu.
Selon M. Zongo, « l’art sans revendications, ça n’a pas de sens». C’est pourquoi, faisant allusion au Coupé-Décalé (un rythme musical ivoirien en vogue depuis plus d’une décennie), Maréchal Zongo a déploré qu’en Côte d’Ivoire « on danse beaucoup » admettant en même temps que « ce n’est pas mauvais si on danse pour déstresser».
Relevant dans la même veine l’importance du théâtre dans la vie d’une société, le comédien a soutenu que « c’est parce qu’il y a moins de salles de théâtre en Côte d’Ivoire qu’il y a beaucoup de maquis».
Pour lui, « avec le bruit», on ne se construit pas, on se détruit. « La musique ivoirienne est en train d’être définie au plan international comme une musique d’amusement », a-t-il regretté soulignant que «nous, notre préoccupation, c’est de dire qu’en tant qu’artiste, nous avons une obligation de construction, de sensibilisation et de réparation des mentalités ».
LB/ls/APA
M. Zongo a fait ce plaidoyer lors de la cérémonie de lancement de la 9è édition du Festival international du rire d’Abidjan (FIRA). « Il faut que les autorités mettent en place des critères de diffusion de la musique. La Côte d’Ivoire est le seul pays où il n’y a pas de grand prix des arts. Si chaque année on décerne des prix aux meilleurs artistes, ça va pousser les gens à travailler. Mais il n’y a pas de prix. Donc, on danse et on danse alors qu’un pays ne se construit pas que dans la danse», a-t-il soutenu.
Selon M. Zongo, « l’art sans revendications, ça n’a pas de sens». C’est pourquoi, faisant allusion au Coupé-Décalé (un rythme musical ivoirien en vogue depuis plus d’une décennie), Maréchal Zongo a déploré qu’en Côte d’Ivoire « on danse beaucoup » admettant en même temps que « ce n’est pas mauvais si on danse pour déstresser».
Relevant dans la même veine l’importance du théâtre dans la vie d’une société, le comédien a soutenu que « c’est parce qu’il y a moins de salles de théâtre en Côte d’Ivoire qu’il y a beaucoup de maquis».
Pour lui, « avec le bruit», on ne se construit pas, on se détruit. « La musique ivoirienne est en train d’être définie au plan international comme une musique d’amusement », a-t-il regretté soulignant que «nous, notre préoccupation, c’est de dire qu’en tant qu’artiste, nous avons une obligation de construction, de sensibilisation et de réparation des mentalités ».
LB/ls/APA