Abidjan - La phase pilote du projet CJeune de la Fédération ivoirienne de football (FIF), destiné à promouvoir le football des jeunes, démarrera le 10 août, à la mairie d’Abidjan- Marcory, par l’enrôlement des adhérents, a annoncé mardi, l’administrateur Jean Marc Guillou, lors de la cérémonie de lancement, à la salle Félix Houphouët-Boigny de l’Hôtel du district du Plateau.
Réservée aux gamins d’au moins 8 ans, cette phase s’achèvera en février 2019. Elle concernera d’abord les 13 communes avant de s’étendre graduellement aux autres localités du pays à l’horizon 2030. Quarante équipes (garçons et filles) seront retenues dans chaque catégorie et s’affronteront dans diverses compétitions à savoir un championnat national et une coupe nationale dont les vainqueurs se retrouveront pour une apothéose en supercoupe.
La seconde phase dite « phase d’expansion » se tiendra sur la période 2019-2028 et débutera après le bilan de la phase pilote. Sa principale innovation sera son élargissement à d’autres régions avec le rajout d’une catégorie supplémentaire, a expliqué le technicien français, Jean Marc Guillou.
Initiateur de ce projet censé positionner la Côte d’Ivoire dans les 15 années à venir, dans la short liste des meilleurs pays de football, la FIF, à travers son premier vice-président, Sory Diabaté, s’est dit « heureux de voir ce rêve aboutir ». Concernant la mobilisation des fonds, le secrétaire exécutif, Jean-Baptise Sam Etiassé, a précisé que le projet s’auto-financera lui-même par le sponsoring et le mercenariat, et les ventes de cartes d’adhésion annuelle à hauteur de 30 000 francs CFA par personne.
Au nom du ministre, le directeur de cabinet, François Allah Yao, a indiqué l’importance de ce projet pour le premier responsable du sport, Paulin Claude Danho qui souhaite qu’il soit un franc succès. Il a rassuré du soutien du ministère à ce projet innovateur grâce à son maillage du territoire car « son succès sera celui de la Côte d’Ivoire ».
Il a exprimé sa gratitude au technicien français pour avoir accepté de revenir en terre d’Eburnie tenter encore une expérience de détection de talents après celle de l’épopée glorieuse de l’académie Mimosifcom des années 1990. Son retour vient donc pallier une insuffisance observée dans la politique de promotion du football de jeunes. « Ce que nous n’avons pas pu faire avant, vous venez nous aider à le faire », a-t-il souligné.
Le projet CJeune vise à amener le plus grand nombre de jeunes à participer à des compétitions structurées, stimuler le plaisir de pratiquer le football, révéler et orienter au plus tôt les meilleurs joueurs vers des structures d’excellence pour leur formation, professionnaliser le milieu du football, encourager les investissements dans cette activité et susciter la création de structures d’excellence agréées.
La cérémonie de lancement a été rehaussée de la présence de quelques académiciens de la première promotion de Mimosifcom dont Tiéné Siaka (Chico), Zézé Venance (Zézéto) et Aruna Dindané. La FIF a remis 200 ballons CAF à Jean Marc Guillou et les 36 techniciens formés pour l’enrôlement des postulants ont reçu leurs parchemins.
fmo
Réservée aux gamins d’au moins 8 ans, cette phase s’achèvera en février 2019. Elle concernera d’abord les 13 communes avant de s’étendre graduellement aux autres localités du pays à l’horizon 2030. Quarante équipes (garçons et filles) seront retenues dans chaque catégorie et s’affronteront dans diverses compétitions à savoir un championnat national et une coupe nationale dont les vainqueurs se retrouveront pour une apothéose en supercoupe.
La seconde phase dite « phase d’expansion » se tiendra sur la période 2019-2028 et débutera après le bilan de la phase pilote. Sa principale innovation sera son élargissement à d’autres régions avec le rajout d’une catégorie supplémentaire, a expliqué le technicien français, Jean Marc Guillou.
Initiateur de ce projet censé positionner la Côte d’Ivoire dans les 15 années à venir, dans la short liste des meilleurs pays de football, la FIF, à travers son premier vice-président, Sory Diabaté, s’est dit « heureux de voir ce rêve aboutir ». Concernant la mobilisation des fonds, le secrétaire exécutif, Jean-Baptise Sam Etiassé, a précisé que le projet s’auto-financera lui-même par le sponsoring et le mercenariat, et les ventes de cartes d’adhésion annuelle à hauteur de 30 000 francs CFA par personne.
Au nom du ministre, le directeur de cabinet, François Allah Yao, a indiqué l’importance de ce projet pour le premier responsable du sport, Paulin Claude Danho qui souhaite qu’il soit un franc succès. Il a rassuré du soutien du ministère à ce projet innovateur grâce à son maillage du territoire car « son succès sera celui de la Côte d’Ivoire ».
Il a exprimé sa gratitude au technicien français pour avoir accepté de revenir en terre d’Eburnie tenter encore une expérience de détection de talents après celle de l’épopée glorieuse de l’académie Mimosifcom des années 1990. Son retour vient donc pallier une insuffisance observée dans la politique de promotion du football de jeunes. « Ce que nous n’avons pas pu faire avant, vous venez nous aider à le faire », a-t-il souligné.
Le projet CJeune vise à amener le plus grand nombre de jeunes à participer à des compétitions structurées, stimuler le plaisir de pratiquer le football, révéler et orienter au plus tôt les meilleurs joueurs vers des structures d’excellence pour leur formation, professionnaliser le milieu du football, encourager les investissements dans cette activité et susciter la création de structures d’excellence agréées.
La cérémonie de lancement a été rehaussée de la présence de quelques académiciens de la première promotion de Mimosifcom dont Tiéné Siaka (Chico), Zézé Venance (Zézéto) et Aruna Dindané. La FIF a remis 200 ballons CAF à Jean Marc Guillou et les 36 techniciens formés pour l’enrôlement des postulants ont reçu leurs parchemins.
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