Abidjan - Les Membres du Comité National et du Comité technique interministériel de la REDD+ ont tenu leur première réunion extraordinaire ce Vendredi 03 Août 2018 à la Primature. Les travaux ont porté sur l’analyse du document du Cadre National d’Investissement de la Stratégie Nationale REDD+ quelques semaines avant sa validation. Ils visent à présenter un contexte d’investissement, donner un ordre d’idées du coût nécessaire pour atteindre l’objectif fixé, définir la viabilité d’une solution financière et souligner les outils financiers les plus adaptés à un programme ou à un projet ainsi que la suite logique et chronologique de ces investissements dans l’espace national.
La Stratégie Nationale REDD+ représente une perspective de développement prometteuse, capable de générer des profits significatifs pour supporter un développement compatible avec la Vision 2040 du pays indique le Secrétaire Exécutif Permanent de la REDD+, le Lieutenant-Colonel KOUAME AHOULOU Ernest.
La Banque mondiale se dit prête à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa stratégie Nationale REDD+ à travers au moins 4 projets : le Programme d’investissement forestier (PIF), la REDD+, le Mécanisme Spécial de Dons en faveur des communautés locales (DGM) en phase de préparation et le système de paiements pour services environnementaux (PSE).
Concernant la REDD+, l’institution financière a débloqué plus de 2 milliards de F CFA soit 3.8 millions de dollars avant un financement additionnel d’environ 3 milliards de F CFA soit 5 millions de dollars, souligne le Spécialiste principal en environnement à la Banque mondiale. M. Abdoulaye GADIERE estime à 50 millions de dollars soit près de 29 milliards de F CFA, le montant qui sera alloué aux activités d’investissements sur le terrain pour les paiements pour services environnementaux. Ce sont les rémunérations d’un agent pour un service rendu à d’autres agents (où qu’ils soient dans le temps et l’espace) au moyen d’une action intentionnelle visant à préserver, restaurer ou augmenter un service environnemental convenu par les parties.
Après l’adoption de la Stratégie nationale REDD+ par la Côte d’Ivoire en Novembre 2017, il est nécessaire d’avoir un cadre stratégique d’investissement avant d’entamer la phase d’opérationnalisation qui identifie les principaux facteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts dans le pays ainsi que les différentes politiques et mesures à mettre en œuvre pour réduire ces phénomènes ,estime Mme Adeline DONTENVILLE , Experte à la Facilité REDD de l’Union Européenne.
Ce cadre permettra de décliner les objectifs en activités concrètes et de définir leurs coûts ainsi que les sources de financement à mobiliser.
Par ailleurs , Mme Adeline DONTENVILLE tire la sonnette d’alarme quant aux risques qui menacent la mise en œuvre de la Stratégie nationale REDD+ mais aussi par rapport aux objectifs d’émergence que la Côte d’Ivoire s’est fixée dans sa vision 2040 : une compétition entre l’usage des terres pour la production agricole et le reboisement, qui, si rien n’est fait, pourrait aboutir à la disparition des sols pour ces différents usages.
Pour l’experte à la Facilité REDD de l’Union Européenne, il est indispensable dès aujourd’hui de libérer jusqu’à 4 millions d’hectares de terres pour le reboisement à travers une intensification agricole accrue d’où l’intérêt du Cadre National d’Investissement qui propose des mesures d’atténuation de ces risques. Au nombre de ces solutions : l’agriculture sans déforestation, l’énergie durable ou encore la recherche d’alternatives au bois énergie. « Plus tôt ce cadre sera mis en œuvre et opérationnalisé, plus de chances on aura de faire face à ces risques » confie Mme Adeline DONTENVILLE.
Les sauvegardes sociales et environnementales constituent un pan important des projets financés par la Banque mondiale. Elles visent à ce que les investissements puissent atteindre leurs objectifs de développement tout en préservant l’environnement et les communautés ; raison pour laquelle la Stratégie Nationale REDD+ est accompagnée de l’évaluation sociale et environnementale, le cadre de gestion environnemental et social, le plan de gestion des pesticides (pour encadrer les effets néfastes de ces substances), un cadre sur la gestion des ressources culturelles physiques(afin que les activités n’impactent pas le patrimoine culturel ivoirien), un cadre de politique de réinstallation de personnes pouvant être amenées à se déplacer physiquement dans le cadre de la mise en œuvre de certains projets, des constats d’impact environnemental et social.
La Côte d’Ivoire s’est engagée dans le mécanisme international de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+) en juin 2011 afin de restaurer son couvert forestier fortement dégradé et de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique.
Ce mécanisme REDD+ dont la mise en œuvre se fait en 3 phases (préparation, mise en œuvre et paiement basé sur les résultats) vise à fournir des incitations positives aux pays en développement. C’est une approche innovante d’atténuation des changements climatiques basée sur les forêts dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
L’engagement de la Côte d’Ivoire dans ce mécanisme a été réaffirmé au plus haut sommet de l’Etat en 2012 par la prise d’un décret instituant la Commission Nationale REDD+, qui dispose de 3 organes dont le Secrétariat Exécutif Permanent (SEP-REDD+). Dans le cadre de la mise en œuvre de ce mécanisme, une stratégie nationale REDD+ a été adoptée par le Gouvernement en novembre 2017.
En vue de rendre opérationnel ledit document, le processus d’élaboration du cadre national d’investissement a démarré en 2017 avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sous la conduite d’un cabinet recruté à cet effet. Une première version du document a été présentée le 27 novembre 2017 aux parties prenantes afin de recueillir leurs avis et contributions.
La version du document intégrant les contributions des parties prenantes a été transmise au Secrétariat Exécutif permanent de la REDD+ le 18 juillet 2018 et soumise à ses membres statutaires élargis à des Représentants du Secteur public-privé les 25 et 26 Juillet à Abidjan. Les membres statutaires représentent : Le gouvernement ivoirien, la société civile, les élus, les universités, centres de recherche et les partenaires techniques et financiers que sont : la Banque mondiale, l’ONU-REDD (PNUD, FAO, ONU-environnement), la facilité REDD+ de l’Union européenne (EFI), l’Institut de Recherches pour le Développement (IRD) et l’Agence Française pour le Développement (AFD).
La Stratégie Nationale REDD+ représente une perspective de développement prometteuse, capable de générer des profits significatifs pour supporter un développement compatible avec la Vision 2040 du pays indique le Secrétaire Exécutif Permanent de la REDD+, le Lieutenant-Colonel KOUAME AHOULOU Ernest.
La Banque mondiale se dit prête à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa stratégie Nationale REDD+ à travers au moins 4 projets : le Programme d’investissement forestier (PIF), la REDD+, le Mécanisme Spécial de Dons en faveur des communautés locales (DGM) en phase de préparation et le système de paiements pour services environnementaux (PSE).
Concernant la REDD+, l’institution financière a débloqué plus de 2 milliards de F CFA soit 3.8 millions de dollars avant un financement additionnel d’environ 3 milliards de F CFA soit 5 millions de dollars, souligne le Spécialiste principal en environnement à la Banque mondiale. M. Abdoulaye GADIERE estime à 50 millions de dollars soit près de 29 milliards de F CFA, le montant qui sera alloué aux activités d’investissements sur le terrain pour les paiements pour services environnementaux. Ce sont les rémunérations d’un agent pour un service rendu à d’autres agents (où qu’ils soient dans le temps et l’espace) au moyen d’une action intentionnelle visant à préserver, restaurer ou augmenter un service environnemental convenu par les parties.
Après l’adoption de la Stratégie nationale REDD+ par la Côte d’Ivoire en Novembre 2017, il est nécessaire d’avoir un cadre stratégique d’investissement avant d’entamer la phase d’opérationnalisation qui identifie les principaux facteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts dans le pays ainsi que les différentes politiques et mesures à mettre en œuvre pour réduire ces phénomènes ,estime Mme Adeline DONTENVILLE , Experte à la Facilité REDD de l’Union Européenne.
Ce cadre permettra de décliner les objectifs en activités concrètes et de définir leurs coûts ainsi que les sources de financement à mobiliser.
Par ailleurs , Mme Adeline DONTENVILLE tire la sonnette d’alarme quant aux risques qui menacent la mise en œuvre de la Stratégie nationale REDD+ mais aussi par rapport aux objectifs d’émergence que la Côte d’Ivoire s’est fixée dans sa vision 2040 : une compétition entre l’usage des terres pour la production agricole et le reboisement, qui, si rien n’est fait, pourrait aboutir à la disparition des sols pour ces différents usages.
Pour l’experte à la Facilité REDD de l’Union Européenne, il est indispensable dès aujourd’hui de libérer jusqu’à 4 millions d’hectares de terres pour le reboisement à travers une intensification agricole accrue d’où l’intérêt du Cadre National d’Investissement qui propose des mesures d’atténuation de ces risques. Au nombre de ces solutions : l’agriculture sans déforestation, l’énergie durable ou encore la recherche d’alternatives au bois énergie. « Plus tôt ce cadre sera mis en œuvre et opérationnalisé, plus de chances on aura de faire face à ces risques » confie Mme Adeline DONTENVILLE.
Les sauvegardes sociales et environnementales constituent un pan important des projets financés par la Banque mondiale. Elles visent à ce que les investissements puissent atteindre leurs objectifs de développement tout en préservant l’environnement et les communautés ; raison pour laquelle la Stratégie Nationale REDD+ est accompagnée de l’évaluation sociale et environnementale, le cadre de gestion environnemental et social, le plan de gestion des pesticides (pour encadrer les effets néfastes de ces substances), un cadre sur la gestion des ressources culturelles physiques(afin que les activités n’impactent pas le patrimoine culturel ivoirien), un cadre de politique de réinstallation de personnes pouvant être amenées à se déplacer physiquement dans le cadre de la mise en œuvre de certains projets, des constats d’impact environnemental et social.
La Côte d’Ivoire s’est engagée dans le mécanisme international de Réduction des Emissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des forêts (REDD+) en juin 2011 afin de restaurer son couvert forestier fortement dégradé et de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique.
Ce mécanisme REDD+ dont la mise en œuvre se fait en 3 phases (préparation, mise en œuvre et paiement basé sur les résultats) vise à fournir des incitations positives aux pays en développement. C’est une approche innovante d’atténuation des changements climatiques basée sur les forêts dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
L’engagement de la Côte d’Ivoire dans ce mécanisme a été réaffirmé au plus haut sommet de l’Etat en 2012 par la prise d’un décret instituant la Commission Nationale REDD+, qui dispose de 3 organes dont le Secrétariat Exécutif Permanent (SEP-REDD+). Dans le cadre de la mise en œuvre de ce mécanisme, une stratégie nationale REDD+ a été adoptée par le Gouvernement en novembre 2017.
En vue de rendre opérationnel ledit document, le processus d’élaboration du cadre national d’investissement a démarré en 2017 avec l’appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), sous la conduite d’un cabinet recruté à cet effet. Une première version du document a été présentée le 27 novembre 2017 aux parties prenantes afin de recueillir leurs avis et contributions.
La version du document intégrant les contributions des parties prenantes a été transmise au Secrétariat Exécutif permanent de la REDD+ le 18 juillet 2018 et soumise à ses membres statutaires élargis à des Représentants du Secteur public-privé les 25 et 26 Juillet à Abidjan. Les membres statutaires représentent : Le gouvernement ivoirien, la société civile, les élus, les universités, centres de recherche et les partenaires techniques et financiers que sont : la Banque mondiale, l’ONU-REDD (PNUD, FAO, ONU-environnement), la facilité REDD+ de l’Union européenne (EFI), l’Institut de Recherches pour le Développement (IRD) et l’Agence Française pour le Développement (AFD).