Le journaliste ivoirien, Ouattara Gaoussou dit OG du journal Le Patriote, un quotidien proche du parti au pouvoir en Côte d'Ivoire, est entendu depuis la matinée de ce lundi (10h, heure locale et GMT) par la brigade de recherche de la gendarmerie nationale ivoirienne pour « enquête judiciaire» se rapportant à la crise qui sévit à la Fédération ivoirienne de football ( FIF) depuis novembre dernier, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Une vingtaine de journalistes sportifs ivoiriens, avec à leur tête, la présidente de l'Union nationale de la presse sportive de Côte d'Ivoire, Anne Marie N'Guessan, ont investi les lieux pour apporter leur soutien à leur confrère.
« C'est M. Sory Diabaté (vice-président de la FIF) qui a porté plainte contre moi à travers l'institution qu'est la Fédération ivoirienne de Football ( FIF) », explique OG à ses confrères à la mi-journée pendant une courte pause après plus de trois heures d'interrogatoire.
Des faits, il est reproché au journaliste d'avoir partagé avec commentaire à l'appui, sur son compte facebook, un article de presse d'un site d'informations attribuant à MM. Sidy Diallo et Sory Diabaté, respectivement président et vice-président de la FIF, des biens immobiliers « illégalement acquis».
Depuis l'élimination des Eléphants footballeurs en novembre dernier par le Maroc à Abidjan pour le mondial Russe, une crise secoue le football ivoirien.
En effet, des clubs et groupements d'intérêts, affiliés à la FIF, réclament le départ du comité exécutif de l'institution. La nouvelle loi sur la presse en Côte d'Ivoire promulguée le 27 décembre 2017, rappelle-t-on, exclut la garde-à-vue, la prison et la détention préventive des journalistes pour des « infractions commises par voie de presse ».
LB/ls/APA
Une vingtaine de journalistes sportifs ivoiriens, avec à leur tête, la présidente de l'Union nationale de la presse sportive de Côte d'Ivoire, Anne Marie N'Guessan, ont investi les lieux pour apporter leur soutien à leur confrère.
« C'est M. Sory Diabaté (vice-président de la FIF) qui a porté plainte contre moi à travers l'institution qu'est la Fédération ivoirienne de Football ( FIF) », explique OG à ses confrères à la mi-journée pendant une courte pause après plus de trois heures d'interrogatoire.
Des faits, il est reproché au journaliste d'avoir partagé avec commentaire à l'appui, sur son compte facebook, un article de presse d'un site d'informations attribuant à MM. Sidy Diallo et Sory Diabaté, respectivement président et vice-président de la FIF, des biens immobiliers « illégalement acquis».
Depuis l'élimination des Eléphants footballeurs en novembre dernier par le Maroc à Abidjan pour le mondial Russe, une crise secoue le football ivoirien.
En effet, des clubs et groupements d'intérêts, affiliés à la FIF, réclament le départ du comité exécutif de l'institution. La nouvelle loi sur la presse en Côte d'Ivoire promulguée le 27 décembre 2017, rappelle-t-on, exclut la garde-à-vue, la prison et la détention préventive des journalistes pour des « infractions commises par voie de presse ».
LB/ls/APA