Abidjan- Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a exprimé mardi sa préoccupation face aux violences xénophobes en Afrique du Sud, ayant visées des réfugiés et des demandeurs d’asile.
Selon un communiqué des Nations Unies, quatre personnes auraient été tuées dans la région de Soweto, à Johannesburg, la semaine dernière, lors d’attaques lancées par des manifestants en colère, tandis que beaucoup d’autres ont été affectées par de précédentes vagues de violence. Des foules ont pillé et détruit des biens appartenant à des ressortissants étrangers. Des tensions ont également été récemment observées dans les provinces du KwaZulu Natal et du Cap occidental.
Le HCR demande aux autorités de veiller à ce que les responsables d’actes de violence et de violations des droits de l’homme soient traduits en justice. « Nous demandons instamment tous les efforts possibles pour éviter de futures attaques, y compris l’incitation ou les tentatives de bloquer des solutions pacifiques. Si elles ne sont pas contrôlées, ces attaques xénophobes pourraient entraîner d’autres dommages et des destructions », a dit un porte-parole du HCR, Charlie Vaxley, lors d'une conférence de presse à Genève.
Ces derniers jours, le personnel du HCR a rendu visite aux réfugiés et aux demandeurs d’asile touchés par les violences récentes à Soweto afin d’évaluer leur situation et leurs besoins. De nombreux commerçants étrangers ont été touchés par la violence et leurs petits magasins - souvent leur seul moyen de subsistance - ont été pillés et détruits.
L’Afrique du Sud accueille actuellement 280.027 réfugiés et demandeurs d’asile.
kam
Selon un communiqué des Nations Unies, quatre personnes auraient été tuées dans la région de Soweto, à Johannesburg, la semaine dernière, lors d’attaques lancées par des manifestants en colère, tandis que beaucoup d’autres ont été affectées par de précédentes vagues de violence. Des foules ont pillé et détruit des biens appartenant à des ressortissants étrangers. Des tensions ont également été récemment observées dans les provinces du KwaZulu Natal et du Cap occidental.
Le HCR demande aux autorités de veiller à ce que les responsables d’actes de violence et de violations des droits de l’homme soient traduits en justice. « Nous demandons instamment tous les efforts possibles pour éviter de futures attaques, y compris l’incitation ou les tentatives de bloquer des solutions pacifiques. Si elles ne sont pas contrôlées, ces attaques xénophobes pourraient entraîner d’autres dommages et des destructions », a dit un porte-parole du HCR, Charlie Vaxley, lors d'une conférence de presse à Genève.
Ces derniers jours, le personnel du HCR a rendu visite aux réfugiés et aux demandeurs d’asile touchés par les violences récentes à Soweto afin d’évaluer leur situation et leurs besoins. De nombreux commerçants étrangers ont été touchés par la violence et leurs petits magasins - souvent leur seul moyen de subsistance - ont été pillés et détruits.
L’Afrique du Sud accueille actuellement 280.027 réfugiés et demandeurs d’asile.
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