Des agents de la police universitaire ont organisé une marche dans les rues de Bouaké, mardi, pour revendiquer une amélioration de leurs conditions salariales et un statut bien défini.
Les manifestants ont pris d’assaut l’artère principale du centre-ville, paralysant momentanément un carrefour du quartier Commerce, avant d’effectuer une procession dans les rues de Bouaké sous escorte de la police.
L’agent Ba Amidou, de la police universitaire, a indiqué que depuis le déclenchement de leur mouvement de revendication, les autorités ivoiriennes n’ont pas encore fait de propositions de solutions pertinentes et convaincantes pouvant les soulager et en plus les éléments ne perçoivent plus leurs perdiems.
«Nous avons assez patienté. Cinq ans, ce n’est pas petit», a-t-il laissé entendre, annonçant la détermination des agents à rester dans les rues jusqu’à l’obtention d’une satisfaction.
Les agents ont entamé un mouvement de grève national depuis le 4 juillet. Ils se sont rendus à deux reprises à la préfecture de Bouaké pour soumettre leurs doléances aux autorités. Lors de leur dernière manifestation dans les locaux de la préfecture, le 13 août, ils avaient été reçus par l’ex-secrétaire général de préfecture nommé nouvellement préfet de Tiapoum, Koné Vakaba.
M. Koné a entrepris de les mettre en contact avec le secrétaire d’Etat en charge du service civique afin que ce dernier apporte sa contribution à la résolution de leur problème.
Titulaires du baccalauréat ou plus, ces agents, recrutés depuis près de cinq ans, reprochent à leur employeur de ne leur avoir pas jusque-là présenté un statut clairement défini avec un profil de carrière bien précis.
Les agents de la police universitaire perçoivent 100.000 francs CFA sans bulletin de solde, sans sursalaire, sans gratification, sans primes d’assiduité, d’ancienneté et ne sont pas déclarés à la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS).
(AIP)
nbf/fmo
Les manifestants ont pris d’assaut l’artère principale du centre-ville, paralysant momentanément un carrefour du quartier Commerce, avant d’effectuer une procession dans les rues de Bouaké sous escorte de la police.
L’agent Ba Amidou, de la police universitaire, a indiqué que depuis le déclenchement de leur mouvement de revendication, les autorités ivoiriennes n’ont pas encore fait de propositions de solutions pertinentes et convaincantes pouvant les soulager et en plus les éléments ne perçoivent plus leurs perdiems.
«Nous avons assez patienté. Cinq ans, ce n’est pas petit», a-t-il laissé entendre, annonçant la détermination des agents à rester dans les rues jusqu’à l’obtention d’une satisfaction.
Les agents ont entamé un mouvement de grève national depuis le 4 juillet. Ils se sont rendus à deux reprises à la préfecture de Bouaké pour soumettre leurs doléances aux autorités. Lors de leur dernière manifestation dans les locaux de la préfecture, le 13 août, ils avaient été reçus par l’ex-secrétaire général de préfecture nommé nouvellement préfet de Tiapoum, Koné Vakaba.
M. Koné a entrepris de les mettre en contact avec le secrétaire d’Etat en charge du service civique afin que ce dernier apporte sa contribution à la résolution de leur problème.
Titulaires du baccalauréat ou plus, ces agents, recrutés depuis près de cinq ans, reprochent à leur employeur de ne leur avoir pas jusque-là présenté un statut clairement défini avec un profil de carrière bien précis.
Les agents de la police universitaire perçoivent 100.000 francs CFA sans bulletin de solde, sans sursalaire, sans gratification, sans primes d’assiduité, d’ancienneté et ne sont pas déclarés à la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNPS).
(AIP)
nbf/fmo