Abidjan – Le directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), Chalouho Coulibaly a assuré de la disponibilité des devises au sein de l'institution.
M. Coulibaly s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec la profession bancaire et les opérateurs économiques notamment les clients des banques sur deux questions majeures à savoir l’exécution des transferts hors UEMOA et le rapatriement des recettes d’exportation.
« Au terme de nos travaux, il est clair pour tous que désormais en Côte d’Ivoire, en ce qui concerne les transferts, il n’y a absolument aucun problème de disponibilité de devises au niveau de la Banque centrale », a insisté le directeur national de la BCEAO.
Selon M. Coulibaly, la Banque centrale dispose de réserves de change allant au-delà de cinq mois d’exportation alors que la norme en la matière est de trois mois au plan international. « Les transferts sont exécutés par la BCEAO. Lorsque les dossiers complets sont déposés à ses guichets dans un délai de 48 heures maximum », a rappelé le directeur national qui a insisté sur la présentation de dossiers complets et respectant la réglementation.
Chalouho Coulibaly a relevé, par ailleurs, des dysfonctionnements dans le secteur au niveau du coût des transferts portant sur la non coïncidence de l’affichage des tarifs des commissions de transfert et les tarifs qui sont appliqués. « Il est attendu des banques qu’elles se conforment à la décision 397 de la BCEAO portant règles, instruments et procédures de mise en œuvre de la politique de la monnaie et du crédit qui veut que les banques n’appliquent pas des tarifs allant au-delà du tarif affiché pour les transferts hors Uemoa », a-t-il insisté.
Il a confié qu’un comité quadripartite sera mis en place pour proposer des actions concrètes de sensibilisation, de formation et d’informations des acteurs. Il a annoncé également qu’il sera mis à la disposition des acteurs, la documentation requise.
S’agissant du rapatriement des recettes d’exportation, le directeur national de la BCEAO a révélé un progrès au niveau des rapatriements indiquant de 30% en 2017, les rapatriements sont passés à 50% à fin août 2018. Il a noté que des efforts sont à faire car ces rapatriements doivent dépasser les 80% de rapatriement par les banques.
Sur la période du 1er janvier au 30 septembre 2018, en Côte d'Ivoire, le solde cumulé des transferts UEMOA émis par les banques via la BCEAO est ressorti à 1387,78 milliards de FCFA représentant 106,17% et 140,48% du montant total des transferts de l'année 2017 (1307,09 milliards de FCFA) et de l'exercice 2016 (988,04 milliards de FCFA) respectivement.
(AIP)
kkf/cmas
M. Coulibaly s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec la profession bancaire et les opérateurs économiques notamment les clients des banques sur deux questions majeures à savoir l’exécution des transferts hors UEMOA et le rapatriement des recettes d’exportation.
« Au terme de nos travaux, il est clair pour tous que désormais en Côte d’Ivoire, en ce qui concerne les transferts, il n’y a absolument aucun problème de disponibilité de devises au niveau de la Banque centrale », a insisté le directeur national de la BCEAO.
Selon M. Coulibaly, la Banque centrale dispose de réserves de change allant au-delà de cinq mois d’exportation alors que la norme en la matière est de trois mois au plan international. « Les transferts sont exécutés par la BCEAO. Lorsque les dossiers complets sont déposés à ses guichets dans un délai de 48 heures maximum », a rappelé le directeur national qui a insisté sur la présentation de dossiers complets et respectant la réglementation.
Chalouho Coulibaly a relevé, par ailleurs, des dysfonctionnements dans le secteur au niveau du coût des transferts portant sur la non coïncidence de l’affichage des tarifs des commissions de transfert et les tarifs qui sont appliqués. « Il est attendu des banques qu’elles se conforment à la décision 397 de la BCEAO portant règles, instruments et procédures de mise en œuvre de la politique de la monnaie et du crédit qui veut que les banques n’appliquent pas des tarifs allant au-delà du tarif affiché pour les transferts hors Uemoa », a-t-il insisté.
Il a confié qu’un comité quadripartite sera mis en place pour proposer des actions concrètes de sensibilisation, de formation et d’informations des acteurs. Il a annoncé également qu’il sera mis à la disposition des acteurs, la documentation requise.
S’agissant du rapatriement des recettes d’exportation, le directeur national de la BCEAO a révélé un progrès au niveau des rapatriements indiquant de 30% en 2017, les rapatriements sont passés à 50% à fin août 2018. Il a noté que des efforts sont à faire car ces rapatriements doivent dépasser les 80% de rapatriement par les banques.
Sur la période du 1er janvier au 30 septembre 2018, en Côte d'Ivoire, le solde cumulé des transferts UEMOA émis par les banques via la BCEAO est ressorti à 1387,78 milliards de FCFA représentant 106,17% et 140,48% du montant total des transferts de l'année 2017 (1307,09 milliards de FCFA) et de l'exercice 2016 (988,04 milliards de FCFA) respectivement.
(AIP)
kkf/cmas