Les représentants des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) se sont réunis mercredi à Freetown, en Sierra Leone, pour une conférence de trois jours sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme dans le secteur maritime.
La conférence, organisée par le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), durera jusqu'à vendredi.
Patricia Laverley, vice-ministre des Finances de Sierra Leone, a indiqué que la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme avait désormais pris une ampleur mondiale, notamment en raison des menaces que ces crimes font peser sur l'intégrité des systèmes financiers, la sécurité et la stabilité nationales et le règne de l'Etat de droit.
Cette conférence devrait permettre de renforcer la sécurité dans la région, notamment dans le golfe de Guinée, de lutter contre les menaces maritimes, de faire baisser le commerce illégal, et de créer un système financier plus solide, a souhaité la vice-ministre.
Le directeur des Programmes et Projets du GIABA, Buno E. Nduka, a lu un communiqué du directeur général du GIABA indiquant que le commerce international était d'une importance vitale pour un grand nombre d'économies africaines, dans la mesure où plus de 90 % des importations et des exportations africaines se font par voie maritime.
"Le manque de sécurité en mer et les lacunes du système de contrôle du commerce international sont exploités par les organisations criminelles et les groupes terroristes pour faire circuler des fonds à des fins illégitimes", a-t-il souligné.
L'objectif de la conférence est de renforcer les capacités techniques des forces de l'ordre, en les sensibilisant à l'existence et à l'importance des données commerciales et financières, en leur apprenant à mieux cibler ce type de crimes, et en les dotant des compétences analytiques nécessaires, a déclaré M. Nduka. F
La conférence, organisée par le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), durera jusqu'à vendredi.
Patricia Laverley, vice-ministre des Finances de Sierra Leone, a indiqué que la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme avait désormais pris une ampleur mondiale, notamment en raison des menaces que ces crimes font peser sur l'intégrité des systèmes financiers, la sécurité et la stabilité nationales et le règne de l'Etat de droit.
Cette conférence devrait permettre de renforcer la sécurité dans la région, notamment dans le golfe de Guinée, de lutter contre les menaces maritimes, de faire baisser le commerce illégal, et de créer un système financier plus solide, a souhaité la vice-ministre.
Le directeur des Programmes et Projets du GIABA, Buno E. Nduka, a lu un communiqué du directeur général du GIABA indiquant que le commerce international était d'une importance vitale pour un grand nombre d'économies africaines, dans la mesure où plus de 90 % des importations et des exportations africaines se font par voie maritime.
"Le manque de sécurité en mer et les lacunes du système de contrôle du commerce international sont exploités par les organisations criminelles et les groupes terroristes pour faire circuler des fonds à des fins illégitimes", a-t-il souligné.
L'objectif de la conférence est de renforcer les capacités techniques des forces de l'ordre, en les sensibilisant à l'existence et à l'importance des données commerciales et financières, en leur apprenant à mieux cibler ce type de crimes, et en les dotant des compétences analytiques nécessaires, a déclaré M. Nduka. F