Abidjan (Côte d’Ivoire) - Quelque 50.000 compteurs d’eau intelligents sont actuellement en essai en Côte d'Ivoire, a confié à APA le directeur général de la Société de distribution d’eau de Côte d'Ivoire (Sodeci, publique), Basile Ebah, en marge de la 3è édition du Salon des infrastructures d’Abidjan (SIA).
« Nous sommes au stade des essais, donc on a acquis 50.000 compteurs intelligents que nous sommes en train d’installer et lorsqu’on aura fini de tester », cela sera étendu sur l’ensemble du territoire ivoirien, a fait observer M. Ebah Basile.
Pour le transfert des informations pour que ces compteurs communiquent, « il faut un réseau de communication mais aujourd'hui, il n’y a pas de réseau de communication national », a-t-il dit, soulignant que la société, elle-même, « a à peu près une quinzaine de passerelles de communication ».
Toutefois, « pour installer dans tout le District d’Abidjan, il faut que l’ensemble du territoire soit couvert par un réseau permettant à ces compteurs de communiquer », a-t-il poursuivi, mentionnant que cela s’inscrit dans l’optique d’une transformation numérique de l’entreprise publique.
Les compteurs intelligents donnent notamment à la société nationale de distribution d’eau l'opportunité d’être proche des clients, de « relever à distance et en temps réel les consommations d’eau du client » et de « détecter des fuites éventuelles chez les clients », a relevé M. Ebah.
« Nous pouvons alerter le client sur ses fuites, le client lui-même peut consulter son compte-client, c’est-à-dire les consommations d’eau et à terme le montant de la facture. Il peut même payer à tempérament, en fonction de ses ressources, et payer ses factures d’eau à tout moment », a-t-il ajouté.
La société dispose en outre des compteurs intelligents qui peuvent être à prépaiement. Ici, le client achète une quantité d’eau qu'il consomme en fonction de ses besoins. Ce dernier n’est pas obligé que la Sodeci vienne relever son compteur, et peut suivre son compte via son smartphone, par réseau Internet.
Le compteur posé chez le client, est géoréférencé, et peut être repéré dans une base de données géographiques. « On introduit des références dans le système et on a accès à notre compteur » qui « est très peu sensible à des fraudes et enregistre toutes les actions menées », a noté M. Ebah.
Aujourd'hui, la société publique compte plusieurs dizaines de milliers de clients. Mais, pour installer tout le réseau de communication dans tout le pays, elle devra démultiplier ses passerelles dans toutes les régions pour pouvoir étendre les compteurs intelligents.
Selon le président du Comité d’organisation du SIA, Paulin Kouassi, l’une des difficultés majeures est le déplacement des réseaux dans les emprises des projets. Il a fait observer que pour le projet d’extension du Boulevard de Marseille à Abidjan, estimé à 14 milliards Fcfa, les déplacements des réseaux font à eux seuls 5 milliards.
Le salon des infrastructures d’Abidjan (SIA) a permis de repenser les réseaux intelligents. Et ce, grâce au partage d’expériences et des meilleures pratiques avec des experts dont certains sont venus de la France et de l’Italie.
Le président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP), Philippe Eponon, a annoncé samedi, à la clôture du SIA 2018, la prochaine édition de cette plateforme internationale pour 2020.
AP/ls
« Nous sommes au stade des essais, donc on a acquis 50.000 compteurs intelligents que nous sommes en train d’installer et lorsqu’on aura fini de tester », cela sera étendu sur l’ensemble du territoire ivoirien, a fait observer M. Ebah Basile.
Pour le transfert des informations pour que ces compteurs communiquent, « il faut un réseau de communication mais aujourd'hui, il n’y a pas de réseau de communication national », a-t-il dit, soulignant que la société, elle-même, « a à peu près une quinzaine de passerelles de communication ».
Toutefois, « pour installer dans tout le District d’Abidjan, il faut que l’ensemble du territoire soit couvert par un réseau permettant à ces compteurs de communiquer », a-t-il poursuivi, mentionnant que cela s’inscrit dans l’optique d’une transformation numérique de l’entreprise publique.
Les compteurs intelligents donnent notamment à la société nationale de distribution d’eau l'opportunité d’être proche des clients, de « relever à distance et en temps réel les consommations d’eau du client » et de « détecter des fuites éventuelles chez les clients », a relevé M. Ebah.
« Nous pouvons alerter le client sur ses fuites, le client lui-même peut consulter son compte-client, c’est-à-dire les consommations d’eau et à terme le montant de la facture. Il peut même payer à tempérament, en fonction de ses ressources, et payer ses factures d’eau à tout moment », a-t-il ajouté.
La société dispose en outre des compteurs intelligents qui peuvent être à prépaiement. Ici, le client achète une quantité d’eau qu'il consomme en fonction de ses besoins. Ce dernier n’est pas obligé que la Sodeci vienne relever son compteur, et peut suivre son compte via son smartphone, par réseau Internet.
Le compteur posé chez le client, est géoréférencé, et peut être repéré dans une base de données géographiques. « On introduit des références dans le système et on a accès à notre compteur » qui « est très peu sensible à des fraudes et enregistre toutes les actions menées », a noté M. Ebah.
Aujourd'hui, la société publique compte plusieurs dizaines de milliers de clients. Mais, pour installer tout le réseau de communication dans tout le pays, elle devra démultiplier ses passerelles dans toutes les régions pour pouvoir étendre les compteurs intelligents.
Selon le président du Comité d’organisation du SIA, Paulin Kouassi, l’une des difficultés majeures est le déplacement des réseaux dans les emprises des projets. Il a fait observer que pour le projet d’extension du Boulevard de Marseille à Abidjan, estimé à 14 milliards Fcfa, les déplacements des réseaux font à eux seuls 5 milliards.
Le salon des infrastructures d’Abidjan (SIA) a permis de repenser les réseaux intelligents. Et ce, grâce au partage d’expériences et des meilleures pratiques avec des experts dont certains sont venus de la France et de l’Italie.
Le président du Groupement ivoirien du bâtiment et des travaux publics (GIBTP), Philippe Eponon, a annoncé samedi, à la clôture du SIA 2018, la prochaine édition de cette plateforme internationale pour 2020.
AP/ls