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Société Publié le vendredi 23 novembre 2018 | AIP

Le premier ministre a présidé la rentrée solennelle académique du supérieur 2018-2019

© AIP Par JOB
Rentrée solennelle 2018-2019 de l`enseignement supérieur présidée par le Premier Ministre Amadou Gon
Vendredi 23 novembre 2018. Université Nangui Abrogoua (Cocody). Placée sous la présidence effective de S.E.M. Amadou Gon (Photo), Premier ministre, la cérémonie officielle de la rentrée solennelle 2018-2019 des établissements de l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire, s’est déroulée dans la matinée du vendredi 23 novembre, à l’Université Nangui Abrogoua (UNA) d’Abobo. Cette rentrée solennelle a eu pour thème : « Quel environnement social pour un enseignement supérieur de qualité, moteur du développement économique de la Côte d’Ivoire ? »
Abidjan – Le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, a présidé, vendredi, la rentrée solennelle académique des universités et grandes écoles publiques et privées placée cette année sous le thème « Quel environnement social pour un enseignement supérieur de qualité, moteur du développement de la Côte d’Ivoire ? »

Après l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody en 2012 et l’université Alassane Ouattara de Bouaké en 2016, la rentrée solennelle 2018-2019 s’est déroulée à l’université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé.

A cette occasion, Amadou Gon Coulibaly a rappelé les efforts consentis par le gouvernement pour consolider le retour de la paix sur les campus à travers notamment la réhabilitation des universités d’Abidjan et Bouaké, l’extension de celles de Korhogo et Man, la pose de la première pierre de l’université de San-Pedro le jeudi 29 novembre prochain suivie de celle de Bondoukou, pour doter à terme chaque district du pays d’une université publique.

Les primes allouées à la recherche ont été revalorisées de 100 à 120%, 400 nouveaux assistants sont recrutés chaque année et le stock des arriérés de salaires de 250 milliards de FCFA dont 22 milliards pour l’enseignement supérieur et la recherche est en cours d’apurement, sans compter l’amélioration des conditions d’études des étudiants ou encore le paiement des bourses d’études, a-t-il souligné.

Il a aussi salué la création d’hub à Yamoussoukro pour une centaine de partenariats permettant d’obtenir sur place des diplômes français sans forcément aller étudier en France.

Appelant à un climat social apaisé conformément à la trêve sociale conclue en 2017, le premier ministre a invité à la responsabilité de chaque acteur du système pour un enseignement supérieur de qualité au service du développement du pays.

« La réussite nécessite que l’on travaille. Il n’y a pas d’autre recours pour la réussite, la reconnaissance de la compétence et le respect des autres que par le travail. C’est la voie pour une Côte d’Ivoire émergente, pour faire entendre la voix de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations », a-t-il lancé, insistant sur la nécessité du dialogue pour trouver des solutions durables aux difficultés.

Auparavant, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Mabri Toikeusse avait décliné sa vision et les réformes complémentaires qu’il entend entreprendre pour corriger les dysfonctionnements du système et réaffirmé sa volonté de normaliser l’année académique dans un climat social apaisé.

L’enseignement supérieur ivoirien produit d’excellents résultats avec par exemple le premier rang occupé dans une dizaine de disciplines dans les filières santé, médecine, odontostomatologie, 100% d’admis en pharmacie et odontostomatologie à l’examen du CAMES cette année, pour seulement quatre candidats recalés sur la centaine d’Ivoiriens.

Pour autant, plusieurs défis restent à relever pour l’équité, la qualité de la formation, l’employabilité des diplômés, la gouvernance, le financement, le développement des compétences en sciences, innovation, technologies et mathématiques, le développement du numérique, les réponses à la massification des effectifs.

A ce titre, le plan national de développement de l’enseignement supérieur et la recherche scientifique vient à point nommé pour une communauté universitaire responsable et engagée pour le développement socioéconomique du pays.

Aussi, a-t-il salué la présence d’une délégation burkinabé à la cérémonie pour la mise en œuvre des résolutions du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire en ce qui concerne la coopération entre les deux départements.

La rentrée solennelle vise à harmoniser la rentrée académique dans les 303 établissements du supérieur dont six universités publiques, 28 universités privées, 34 grandes écoles publiques et 234 grandes écoles et universités privées.

aaa/ask
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