Abidjan -(Côte d’Ivoire)- Quelques trente-cinq exilés ivoiriens dont l’ex-secrétaire d’Etat, chargé des victimes de guerre sous l’ancien Président Laurent Gbagbo, Charles Rodel Dosso ont regagné, Abidjan jeudi, après sept ans d’exil au Ghana voisin, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« On ne peut pas parler de réconciliation, si le Président Laurent Gbagbo est au cachot à la Haye (Pays Bas », a confié à APA, Charles Rodel Dosso, de retour au pays par le biais d’un convoi organisé par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Pour lui, «on ne peut pas décréter la réconciliation. On doit sentir le besoin par les uns et les autres». « L’élément déclencheur de la réconciliation au Front populaire ivoirien (FPI ) est le président Laurent Gbagbo. S’il est là aujourd’hui, tout le monde ira à la réconciliation », a soutenu M. Dosso qui rassure sur sa volonté d’aller à la réconciliation.
« Nous souhaitons que la réconciliation se fasse, mais pas à n’importe quel prix », est-il ajouté. Sur le sens de son retour au pays, l’ancien chargé des victimes de guerre dans le gouvernement de l’ex-Premier ministre Aké N’Go, précise qu’il s’agit d’un devoir politique.
« On vient se mettre à la disposition de notre parti politique. J’ai pensé qu’il était bon de rentrer maintenant .Le paysage politique nécessite que nous soyons sur le terrain maintenant », a encore expliqué M. Dosso.
« Nous sommes venus pour être des artisans de ce combat, pour que le FPI puisse reprendre le pouvoir. Nous sommes là pour aller au charbon », a conclu Charles Rodel Dosso , 15ème Secrétaire général adjoint du FPI (tendance « Gbagbo ou rien ) , chargé du recrutement et de l’implantation, dans la région du Tonkpi (Ouest-ivoirien) .
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Daouda Diabaté, à l’ouverture d’une réunion régionale sur les solutions durables pour les réfugiés ivoiriens de la sous-région, a affirmé la semaine dernière que plus de 23 000 Ivoiriens encore en exil «hésitent» à rentrer au pays.
La Côte d'Ivoire a connu entre 2002 et 2011 des crises successives qui ont engendré le déplacement de plus de 300.000 Ivoiriens hors des frontières du pays, principalement dans les pays de la sous-région.
Une rencontre sous régionale s’est tenue du 28 au 29 novembre pour adopter des mesures pour le retour des exilés encore hésitant, sur 18 mois. Selon le HCR, en juillet 2016, l’on dénombrait 250.000 réfugiés ivoiriens qui ont regagné leur pays dont 52 000 sont rentrés sous ses auspices.
SY/ls
« On ne peut pas parler de réconciliation, si le Président Laurent Gbagbo est au cachot à la Haye (Pays Bas », a confié à APA, Charles Rodel Dosso, de retour au pays par le biais d’un convoi organisé par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Pour lui, «on ne peut pas décréter la réconciliation. On doit sentir le besoin par les uns et les autres». « L’élément déclencheur de la réconciliation au Front populaire ivoirien (FPI ) est le président Laurent Gbagbo. S’il est là aujourd’hui, tout le monde ira à la réconciliation », a soutenu M. Dosso qui rassure sur sa volonté d’aller à la réconciliation.
« Nous souhaitons que la réconciliation se fasse, mais pas à n’importe quel prix », est-il ajouté. Sur le sens de son retour au pays, l’ancien chargé des victimes de guerre dans le gouvernement de l’ex-Premier ministre Aké N’Go, précise qu’il s’agit d’un devoir politique.
« On vient se mettre à la disposition de notre parti politique. J’ai pensé qu’il était bon de rentrer maintenant .Le paysage politique nécessite que nous soyons sur le terrain maintenant », a encore expliqué M. Dosso.
« Nous sommes venus pour être des artisans de ce combat, pour que le FPI puisse reprendre le pouvoir. Nous sommes là pour aller au charbon », a conclu Charles Rodel Dosso , 15ème Secrétaire général adjoint du FPI (tendance « Gbagbo ou rien ) , chargé du recrutement et de l’implantation, dans la région du Tonkpi (Ouest-ivoirien) .
Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Daouda Diabaté, à l’ouverture d’une réunion régionale sur les solutions durables pour les réfugiés ivoiriens de la sous-région, a affirmé la semaine dernière que plus de 23 000 Ivoiriens encore en exil «hésitent» à rentrer au pays.
La Côte d'Ivoire a connu entre 2002 et 2011 des crises successives qui ont engendré le déplacement de plus de 300.000 Ivoiriens hors des frontières du pays, principalement dans les pays de la sous-région.
Une rencontre sous régionale s’est tenue du 28 au 29 novembre pour adopter des mesures pour le retour des exilés encore hésitant, sur 18 mois. Selon le HCR, en juillet 2016, l’on dénombrait 250.000 réfugiés ivoiriens qui ont regagné leur pays dont 52 000 sont rentrés sous ses auspices.
SY/ls