New-york- Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guteres, a appelé, jeudi, les Nations-Unies et les organismes régionaux à privilégier la prévention des conflits et investir dans l'aide plutôt que de lancer des opérations d'aide humanitaire consistant à les gérer.
" Nous gérons surtout des crises et des conflits alors que nous devrions faire beaucoup plus pour les prévenir. Plutôt que de lancer des opérations d'aides humanitaires, nous devrions pouvoir investir dans l'aide et réduire la nécessité de l'aide", a déclaré M. Guterres.
Il s'exprimait jeudi à New-york lors du débat de haut niveau de la présidence de la Côte d'Ivoire au conseil de sécurité de l'ONU sur le thème "Rôle des États, des organismes sous-régionaux, régionaux et des Nations-Unies dans la prévention et la résolution des conflits " , présidé par le ministre Marcel Amon-Tanoh, en présence du président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat et le président de la commission de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, Kassi Jean-Claude Brou.
Selon lui, "la prévention pour nous est une fin en soi et ne doit jamais être considérée comme l'instrument d'un autre plan politique quelconque parce que avant toute chose, elle permet de sauver des vies humaines et de protéger des individus, mais aussi elle a une utilité économique".
Une étude récente de la banque mondiale, a révélé le patron de l'Onu, montre que "la prévention nous permettait d'économiser 34 milliards de dollars dans les dommages que connaissent les pays pour éviter la guerre et ces bénéfices représenteraient 140 milliards de dollars après 15 ans".
Il a par ailleurs fait observer que le nombre de pays qui font face à un conflit violent est plus élevé depuis 30 ans et que les conflits de basse intensité ont augmenté depuis la dernière décennie, rappelant qu'il s'est donné pour priorité, la prévention qu'il s'agisse de conflits, de catastrophes naturelles, de pandémies ou de dangers causés par de nouvelles technologies.
sdaf/ask
" Nous gérons surtout des crises et des conflits alors que nous devrions faire beaucoup plus pour les prévenir. Plutôt que de lancer des opérations d'aides humanitaires, nous devrions pouvoir investir dans l'aide et réduire la nécessité de l'aide", a déclaré M. Guterres.
Il s'exprimait jeudi à New-york lors du débat de haut niveau de la présidence de la Côte d'Ivoire au conseil de sécurité de l'ONU sur le thème "Rôle des États, des organismes sous-régionaux, régionaux et des Nations-Unies dans la prévention et la résolution des conflits " , présidé par le ministre Marcel Amon-Tanoh, en présence du président de la commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat et le président de la commission de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, Kassi Jean-Claude Brou.
Selon lui, "la prévention pour nous est une fin en soi et ne doit jamais être considérée comme l'instrument d'un autre plan politique quelconque parce que avant toute chose, elle permet de sauver des vies humaines et de protéger des individus, mais aussi elle a une utilité économique".
Une étude récente de la banque mondiale, a révélé le patron de l'Onu, montre que "la prévention nous permettait d'économiser 34 milliards de dollars dans les dommages que connaissent les pays pour éviter la guerre et ces bénéfices représenteraient 140 milliards de dollars après 15 ans".
Il a par ailleurs fait observer que le nombre de pays qui font face à un conflit violent est plus élevé depuis 30 ans et que les conflits de basse intensité ont augmenté depuis la dernière décennie, rappelant qu'il s'est donné pour priorité, la prévention qu'il s'agisse de conflits, de catastrophes naturelles, de pandémies ou de dangers causés par de nouvelles technologies.
sdaf/ask
