La Côte d'Ivoire a adopté le Pacte mondial sur les migrations des Nations Unies (ONU), estimant que le texte marque une "réelle prise de conscience de la nécessité d'une meilleure gestion des migrations", a-t-on appris mardi à Abidjan de source officielle.
"La Côte d'Ivoire adopte le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières", a déclaré le ministre ivoirien de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'étranger, Ally Coulibaly, cité par une note officielle rendant compte de la participation ivoirienne à la conférence internationale sur le sujet tenue lundi et mardi à Marrakech (Maroc).
Quelque 150 pays sur les 193 représentés à l'ONU ont adopté le pacte mondial sur les migrations de l'ONU malgré les critiques des nationalistes et autres partisans de la fermeture des frontières qui dénoncent un "encouragement à un flux migratoire incontrôlé".
En attendant un vote de ratification le 19 décembre par l'assemblée générale de l'ONU, une quinzaine de pays ont fait part de leur retrait ou du gel de leur décision sur le Pacte.
"La Côte d'Ivoire a fait, depuis longtemps, un choix clair : celui d'une nouvelle approche visant à promouvoir une gouvernance, à la fois, rénovée et adaptée aux enjeux du moment dans la recherche de réponses adéquates au défi des questions migratoires", a indiqué M. Coulibaly.
"Nous adhérons au Pacte parce qu'il énonce des principes et des valeurs auxquels nous croyons fermement, à savoir, le respect des droits de l'homme, la lutte contre les passeurs, la promotion d'un discours ouvert sur l'immigration, le recours à des sanctions contre les médias xénophobes", a fait savoir le ministre ivoirien, précisant que son pays de 23 millions d'habitants compte six millions de ressortissants des pays voisins.
M. Coulibaly a insisté sur l'adoption d'un plan national d'assistance pour le retour et la réintégration des migrants, la mise en place d'un cadre national de concertation et de coordination, la sensibilisation des populations sur les dangers des migrations irrégulières.
Plus de 6 500 Ivoiriens dont 5 000 de Libye et des pays du nord de l'Afrique, ont été volontairement rapatriés en Côte d'Ivoire et sont pris en charge grâce au fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique de l'Union européenne, un fonds destiné à prévenir la migration irrégulière et à faciliter le retour des migrants. Fin
"La Côte d'Ivoire adopte le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières", a déclaré le ministre ivoirien de l'Intégration africaine et des Ivoiriens de l'étranger, Ally Coulibaly, cité par une note officielle rendant compte de la participation ivoirienne à la conférence internationale sur le sujet tenue lundi et mardi à Marrakech (Maroc).
Quelque 150 pays sur les 193 représentés à l'ONU ont adopté le pacte mondial sur les migrations de l'ONU malgré les critiques des nationalistes et autres partisans de la fermeture des frontières qui dénoncent un "encouragement à un flux migratoire incontrôlé".
En attendant un vote de ratification le 19 décembre par l'assemblée générale de l'ONU, une quinzaine de pays ont fait part de leur retrait ou du gel de leur décision sur le Pacte.
"La Côte d'Ivoire a fait, depuis longtemps, un choix clair : celui d'une nouvelle approche visant à promouvoir une gouvernance, à la fois, rénovée et adaptée aux enjeux du moment dans la recherche de réponses adéquates au défi des questions migratoires", a indiqué M. Coulibaly.
"Nous adhérons au Pacte parce qu'il énonce des principes et des valeurs auxquels nous croyons fermement, à savoir, le respect des droits de l'homme, la lutte contre les passeurs, la promotion d'un discours ouvert sur l'immigration, le recours à des sanctions contre les médias xénophobes", a fait savoir le ministre ivoirien, précisant que son pays de 23 millions d'habitants compte six millions de ressortissants des pays voisins.
M. Coulibaly a insisté sur l'adoption d'un plan national d'assistance pour le retour et la réintégration des migrants, la mise en place d'un cadre national de concertation et de coordination, la sensibilisation des populations sur les dangers des migrations irrégulières.
Plus de 6 500 Ivoiriens dont 5 000 de Libye et des pays du nord de l'Afrique, ont été volontairement rapatriés en Côte d'Ivoire et sont pris en charge grâce au fonds fiduciaire d'urgence pour l'Afrique de l'Union européenne, un fonds destiné à prévenir la migration irrégulière et à faciliter le retour des migrants. Fin