Ce vendredi 14 décembre 2018, à Koguiénou / Doropo, s’est faite en présence du ministre de l’intérieur et de la sécurité, de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et l’ambassade du japon, l’inauguration du poste de police frontalière de Koguiénou dans le cadre du « Projet de renforcement de la sécurité des frontières pour soutenir la lutte contre le terrorisme en Côte d’Ivoire ».
Les menaces à la sécurité sont une préoccupation croissante pour l’ensemble des Etats d’Afrique de l’Ouest avec les récents attentats dans la région, et notamment en Côte d’Ivoire. Le manque de moyens humains et matériels, pour assurer des contrôles renforcés aux frontières a permis aux groupes criminels et terroristes transnationaux d’étendre leurs activités dans toute la région, avec des répercussions négatives sur les populations locales.
A travers le projet « Renforcer la sécurité aux frontières de Côte d’Ivoire » financé par le Gouvernement du Japon d’un montant de 1 050 000 dollars, l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) soutient la Côte d’Ivoire dans le développement d’approches et de mécanismes coordonnés et cohérents pour la gestion des flux de population. Ce projet s’appuie sur le système existant, conformément à la réforme du secteur de la sécurité.
Pour atteindre cet objectif, les activités mises en œuvre ont visé le renforcement des capacités des agents de police aux frontières, l’amélioration de la capacité des contrôles croisés des mouvements aux frontières, la modernisation de l’infrastructure des postes frontière et la promotion d’une coordination d’un partenariat et d’une coopération efficace aussi bien intra et inter services qu’au niveau transfrontalier.
C’est dans ce cadre qu’est construit le poste de police de Koguiénou, au nord-est de la Côte d’Ivoire à la frontière avec le Burkina-Faso. Ce poste est situé sur un axe stratégique, dans une zone géographique particulièrement vulnérable à l’insécurité. Il favorisera une gestion ordonnée des mouvements et de prévenir la migration irrégulière mais aussi de détecter la présence des migrants introduits clandestinement et de victimes de la traite, dans le but de démanteler des réseaux criminels organisés et de protéger les droits de ces personnes vulnérables.
M. Hideaki Kuramitsu, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au cours de son allocution a mentionné que la sureté aux frontières est importante, voir indispensable, pour maintenir la sécurité et la stabilité d’un pays. Raison pour laquelle, le Gouvernement du Japon a décidé de soutenir ce projet élaboré par l’OIM destiné à réaliser une infrastructure facilitant le contrôle à la frontière et à former les agents concernés.
« En acceptant de venir en personne procéder à l’inauguration du poste de police frontière, vous démontrez ainsi votre intérêt et le prix que vous attachez au succès des projets de gestion de frontière en cours et à venir » s’est réjoui Marina Schramm, chef de Mission de l’OIM en Côte d’Ivoire.
« Ce projet répond à un objectif celui de renforcer la sécurité du poste de frontière, et la bonne gestion des entrées et sorties du territoire national afin de lutter contre la criminalité transnationale, y compris le trafic des migrants et la traite des personnes et surtout prévenir les menaces de sécurité » a indiqué Marina Schramm.
Elle souhaité remercier le Gouvernement du Japon pour l’assistance financière qui a permis à l’OIM de mener à bien ce projet. Pour sa part, l’OIM continuera à appuyer la Côte d’Ivoire dans la gestion des questions migratoires en fournissant une assistance pratique, des conseils d’experts et des recommandations de politique générale et veillera toujours à ce que ses activités soient alignés sur les initiatives nationales, régionales et internationale sur lesquelles elle se fonde.
Pour le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, le Gouvernement ivoirien dans sa politique de maitrise des flux migratoires accorde aujourd’hui une place primordiale aux problèmes de gestion des frontières avec un meilleur dispositif de sécurité à travers le projet « renforcer la sécurité aux frontières de Côte d’Ivoire ».
Cet ouvrage et ces équipements sont les fruits de la coopération entre le Gouvernement ivoirien et celui du Japon a fait savoir le ministre.
« Je souhaite que vous créiez des conditions favorables à la nécessaire collaboration entre vous et la population s’adressant ainsi aux agents de police tout en invitant toute la population à coopérer avec les agents pour la bonne gestion de leur travail» a-t-il insisté.
Le ministre a par ailleurs annoncé la construction de onze postes de police frontière dans le pays.
Le poste de police est composé d’un forage avec château de 10m3, d’une borne de fontaine, d’un bloc latrine, et d’un bâtiment administratif (comportant des locaux pour les formalités d’immigration et d’émigration, une salle de radio, un bureau pour le chef de poste, deux bureaux pour les agents, deux vestiaires, deux attentes gardées et des toilettes.
La Côte d’Ivoire compte 374 villages frontaliers dont 53 constituent des points de passages terrestres qui, chaque jour, sont franchis par des populations venant de part et d’autre de la frontière.
Les menaces à la sécurité sont une préoccupation croissante pour l’ensemble des Etats d’Afrique de l’Ouest avec les récents attentats dans la région, et notamment en Côte d’Ivoire. Le manque de moyens humains et matériels, pour assurer des contrôles renforcés aux frontières a permis aux groupes criminels et terroristes transnationaux d’étendre leurs activités dans toute la région, avec des répercussions négatives sur les populations locales.
A travers le projet « Renforcer la sécurité aux frontières de Côte d’Ivoire » financé par le Gouvernement du Japon d’un montant de 1 050 000 dollars, l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) soutient la Côte d’Ivoire dans le développement d’approches et de mécanismes coordonnés et cohérents pour la gestion des flux de population. Ce projet s’appuie sur le système existant, conformément à la réforme du secteur de la sécurité.
Pour atteindre cet objectif, les activités mises en œuvre ont visé le renforcement des capacités des agents de police aux frontières, l’amélioration de la capacité des contrôles croisés des mouvements aux frontières, la modernisation de l’infrastructure des postes frontière et la promotion d’une coordination d’un partenariat et d’une coopération efficace aussi bien intra et inter services qu’au niveau transfrontalier.
C’est dans ce cadre qu’est construit le poste de police de Koguiénou, au nord-est de la Côte d’Ivoire à la frontière avec le Burkina-Faso. Ce poste est situé sur un axe stratégique, dans une zone géographique particulièrement vulnérable à l’insécurité. Il favorisera une gestion ordonnée des mouvements et de prévenir la migration irrégulière mais aussi de détecter la présence des migrants introduits clandestinement et de victimes de la traite, dans le but de démanteler des réseaux criminels organisés et de protéger les droits de ces personnes vulnérables.
M. Hideaki Kuramitsu, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au cours de son allocution a mentionné que la sureté aux frontières est importante, voir indispensable, pour maintenir la sécurité et la stabilité d’un pays. Raison pour laquelle, le Gouvernement du Japon a décidé de soutenir ce projet élaboré par l’OIM destiné à réaliser une infrastructure facilitant le contrôle à la frontière et à former les agents concernés.
« En acceptant de venir en personne procéder à l’inauguration du poste de police frontière, vous démontrez ainsi votre intérêt et le prix que vous attachez au succès des projets de gestion de frontière en cours et à venir » s’est réjoui Marina Schramm, chef de Mission de l’OIM en Côte d’Ivoire.
« Ce projet répond à un objectif celui de renforcer la sécurité du poste de frontière, et la bonne gestion des entrées et sorties du territoire national afin de lutter contre la criminalité transnationale, y compris le trafic des migrants et la traite des personnes et surtout prévenir les menaces de sécurité » a indiqué Marina Schramm.
Elle souhaité remercier le Gouvernement du Japon pour l’assistance financière qui a permis à l’OIM de mener à bien ce projet. Pour sa part, l’OIM continuera à appuyer la Côte d’Ivoire dans la gestion des questions migratoires en fournissant une assistance pratique, des conseils d’experts et des recommandations de politique générale et veillera toujours à ce que ses activités soient alignés sur les initiatives nationales, régionales et internationale sur lesquelles elle se fonde.
Pour le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, le Gouvernement ivoirien dans sa politique de maitrise des flux migratoires accorde aujourd’hui une place primordiale aux problèmes de gestion des frontières avec un meilleur dispositif de sécurité à travers le projet « renforcer la sécurité aux frontières de Côte d’Ivoire ».
Cet ouvrage et ces équipements sont les fruits de la coopération entre le Gouvernement ivoirien et celui du Japon a fait savoir le ministre.
« Je souhaite que vous créiez des conditions favorables à la nécessaire collaboration entre vous et la population s’adressant ainsi aux agents de police tout en invitant toute la population à coopérer avec les agents pour la bonne gestion de leur travail» a-t-il insisté.
Le ministre a par ailleurs annoncé la construction de onze postes de police frontière dans le pays.
Le poste de police est composé d’un forage avec château de 10m3, d’une borne de fontaine, d’un bloc latrine, et d’un bâtiment administratif (comportant des locaux pour les formalités d’immigration et d’émigration, une salle de radio, un bureau pour le chef de poste, deux bureaux pour les agents, deux vestiaires, deux attentes gardées et des toilettes.
La Côte d’Ivoire compte 374 villages frontaliers dont 53 constituent des points de passages terrestres qui, chaque jour, sont franchis par des populations venant de part et d’autre de la frontière.