Abidjan- La chef de section Eduction de l’Unicef, Patricia Safi Lombo, exhorte les populations ivoiriennes à faire face à leur responsabilité en brisant les préjugés afin de bâtir une Côte d’Ivoire meilleure pour eux-mêmes, pour leurs communautés mais surtout pour leurs enfants.
« J’ai vécu le conflit en RDC dans ma chair, dans mon sang, je sais ce que c’est la guerre, je sais ce que c'est de partir et de devoir tout laisser derrière soi. Le conflit identitaire, ce n’est pas pour moi juste des morts, ça peut transformer quelqu’un et je pense qu’ici en Côte d’ivoire, beaucoup de gens ont perdu des parents et leur repère et c’est de ça dont on parle aujourd’hui. Il s’agit donc, mesdames et messieurs, de nous mettre face à nos responsabilités », a-t-elle indiqué.
Selon Mme Lombo, chacun doit se mettre face à ses responsabilités en brisant les préjugés et en revoyant sa façon de penser lorsqu'il regarde les gens mais surtout en faisant attention aux mots qu'il utilise. Parce que, poursuit-elle, l’être humain a plusieurs identités, on ne doit pas l’enfermer dans une seule dimension de son identité pour ne pas créer des frustrations.
Mme Lombo a rappelé que la Côte d’Ivoire va bientôt rentrer dans une période cruciale qu’est la période électorale. Elle a donc demandé à chacun, dans sa communauté et dès maintenant, de commencer à construire l’avenir, en faisant attention aux mots utilisés. « Un mot pourra mettre le feu et un mot pourra éteindre le feu », a-t-elle indiqué.
« Si nous voulons d’une Côte d’Ivoire meilleure pour nous, notre communauté et nos enfants, il faut mener des actions qui peuvent avoir des impacts positives sur l’éducation des enfants et la communauté », a-t-elle ajouté.
Patricia Safi Lombo s'exprimait jeudi à Abidjan, lors d'un forum de la gouvernance identitaire organisé par l'ONG belge Verbatims, en collaboration avec l'Unicef et l'Union européenne, sur le thème "Mobilisation pour une cohésion sociale durable dans le district autonome d'Abidjan".
Ce forum avait pour objectif de partager les bonnes pratiques en matière de prévention et de gestion de conflits à base communautaires pour une paix et une cohésion sociale durable dans le district d'Abidjan en présentant des cas de conflits à base communautaires.
sdaf/cmas
« J’ai vécu le conflit en RDC dans ma chair, dans mon sang, je sais ce que c’est la guerre, je sais ce que c'est de partir et de devoir tout laisser derrière soi. Le conflit identitaire, ce n’est pas pour moi juste des morts, ça peut transformer quelqu’un et je pense qu’ici en Côte d’ivoire, beaucoup de gens ont perdu des parents et leur repère et c’est de ça dont on parle aujourd’hui. Il s’agit donc, mesdames et messieurs, de nous mettre face à nos responsabilités », a-t-elle indiqué.
Selon Mme Lombo, chacun doit se mettre face à ses responsabilités en brisant les préjugés et en revoyant sa façon de penser lorsqu'il regarde les gens mais surtout en faisant attention aux mots qu'il utilise. Parce que, poursuit-elle, l’être humain a plusieurs identités, on ne doit pas l’enfermer dans une seule dimension de son identité pour ne pas créer des frustrations.
Mme Lombo a rappelé que la Côte d’Ivoire va bientôt rentrer dans une période cruciale qu’est la période électorale. Elle a donc demandé à chacun, dans sa communauté et dès maintenant, de commencer à construire l’avenir, en faisant attention aux mots utilisés. « Un mot pourra mettre le feu et un mot pourra éteindre le feu », a-t-elle indiqué.
« Si nous voulons d’une Côte d’Ivoire meilleure pour nous, notre communauté et nos enfants, il faut mener des actions qui peuvent avoir des impacts positives sur l’éducation des enfants et la communauté », a-t-elle ajouté.
Patricia Safi Lombo s'exprimait jeudi à Abidjan, lors d'un forum de la gouvernance identitaire organisé par l'ONG belge Verbatims, en collaboration avec l'Unicef et l'Union européenne, sur le thème "Mobilisation pour une cohésion sociale durable dans le district autonome d'Abidjan".
Ce forum avait pour objectif de partager les bonnes pratiques en matière de prévention et de gestion de conflits à base communautaires pour une paix et une cohésion sociale durable dans le district d'Abidjan en présentant des cas de conflits à base communautaires.
sdaf/cmas