Abidjan- Le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré s'est engagé lundi à agir "urgemment" sur trois leviers pour la reconstitution du tissu social déchiré, après un conflit intercommunautaire qui a fait officiellement une cinquantaine de morts en début d'année.
"Je rappelle à tous que notre pays a opté d'avancer résolument dans la construction d'un Etat de droit démocratique dont les lois et règlements organisent la vie de la Nation. C'est pourquoi, d'ores et déjà, j'ai décidé d'agir urgemment sur trois leviers pour la reconstitution de notre tissu social déchiré", a-t-il déclaré M. Dabiré Cité par Xinhua.
Il s'agit selon lui d'accompagner la justice pour qu'elle s'assume pleinement dans la résolution de ces problèmes. "A cet égard, les procureurs du Faso et les officiers de police judiciaire sont à pied d'œuvre pour diligenter les enquêtes préliminaires", a-t-il souligné.
Le chef du gouvernement a aussi promis de donner "tous les moyens matériels et financiers nécessaires" au ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale pour rendre plus opérationnels les services déconcentrés de l'Etat, afin qu'ils puissent jouer pleinement le rôle de prévention et d'interposition en cas de besoin".
M. Dabiré envisage solliciter l'accompagnement des autorités coutumières et religieuses pour un retour au calme et à la sérénité dans les localités concernées, mais également pour prévenir d'éventuels conflits dans les communautés.
Pour le Premier ministre, la dégradation progressive de la situation sécuritaire au Burkina Faso a des conséquences néfastes énormes sur notre vivre ensemble. "Elle est en train de saper progressivement certaines de nos valeurs fondamentales légendaires, comme notre tradition de tolérance, d'hospitalité et de coexistence pacifique au sein des communautés", a-t-il dit.
Evoquant les récents conflits communautaires, en particulier celui à Yirgou (centre-nord) qui a fait 49 morts, il a souligné que ces situations ont montré qu'il était impérieux de préserver ces spécificités propres au Burkina Faso.
"L'ensemble des Burkinabe ont ressenti une forte charge émotionnelle à la suite des récents conflits communautaires. C'est le lieu pour moi de condamner, avec la dernière énergie, ces événements malheureux, horribles et inacceptables que rien ne justifie", a-t-il dit, invitant la population à la retenue et à faire confiance aux institutions de la République pour la manifestation de la vérité.
kam
"Je rappelle à tous que notre pays a opté d'avancer résolument dans la construction d'un Etat de droit démocratique dont les lois et règlements organisent la vie de la Nation. C'est pourquoi, d'ores et déjà, j'ai décidé d'agir urgemment sur trois leviers pour la reconstitution de notre tissu social déchiré", a-t-il déclaré M. Dabiré Cité par Xinhua.
Il s'agit selon lui d'accompagner la justice pour qu'elle s'assume pleinement dans la résolution de ces problèmes. "A cet égard, les procureurs du Faso et les officiers de police judiciaire sont à pied d'œuvre pour diligenter les enquêtes préliminaires", a-t-il souligné.
Le chef du gouvernement a aussi promis de donner "tous les moyens matériels et financiers nécessaires" au ministère de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale pour rendre plus opérationnels les services déconcentrés de l'Etat, afin qu'ils puissent jouer pleinement le rôle de prévention et d'interposition en cas de besoin".
M. Dabiré envisage solliciter l'accompagnement des autorités coutumières et religieuses pour un retour au calme et à la sérénité dans les localités concernées, mais également pour prévenir d'éventuels conflits dans les communautés.
Pour le Premier ministre, la dégradation progressive de la situation sécuritaire au Burkina Faso a des conséquences néfastes énormes sur notre vivre ensemble. "Elle est en train de saper progressivement certaines de nos valeurs fondamentales légendaires, comme notre tradition de tolérance, d'hospitalité et de coexistence pacifique au sein des communautés", a-t-il dit.
Evoquant les récents conflits communautaires, en particulier celui à Yirgou (centre-nord) qui a fait 49 morts, il a souligné que ces situations ont montré qu'il était impérieux de préserver ces spécificités propres au Burkina Faso.
"L'ensemble des Burkinabe ont ressenti une forte charge émotionnelle à la suite des récents conflits communautaires. C'est le lieu pour moi de condamner, avec la dernière énergie, ces événements malheureux, horribles et inacceptables que rien ne justifie", a-t-il dit, invitant la population à la retenue et à faire confiance aux institutions de la République pour la manifestation de la vérité.
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